Dans mon iPod

En fait c'est dans mon iPhone que ça trotte, mais c'est pareil. Pas tout à fait cela dit, puisque qui dit iPhone dit Shazam. Ah, Shazam... Une des nombreuses raisons qui font que je ne regrette pas une seconde d'avoir acquis ce petit joyau de la technologie qu'est mon iPhone, l'application merveilleuse qui permet de savoir ce que c'est, là, cet air qu'on entend dans un bar -à condition que les amis autour ne parlent pas trop fort pour couvrir le son de la chanson. Shazam écoute, analyse, et bang, te sort le nom et l'interprète de la chanson en quelques secondes. Avec en prime le lien direct pour l'acheter sur iTunes, bien sûr.
J'ai béni Shazam récemment à Portland, alors que je prenais un café à Salt & Straw. Il était midi, le café était vide, mais la musique était bonne. Tellement bonne que je suis restée là pas mal plus longtemps que prévu. Je me suis installée, et j'ai dégusté mon chocolate chip cookie et mon café -Stumptown of course- en shazamant chaque chanson qui passait.

Le groupe qui m'est resté en tête et dont je me suis empressée d'acheter l'album en rentrant, c'est Stateless. J'ai acheté celui de 2007, mais je me tâte pour acheter aussi leur plus récent, Matilda. La chanson Bloodstream dira probablement quelque chose à ceux qui ont regardé The Vampire Diaries (pas mon truc), c'est celle qui a attiré mon attention dans le café. Mais j'aime franchement tout l'album.

Autre découverte de ces dernières semaines qui passe en boucle dans mes oreilles: Half Moon Run. Tellement bon. Mais tellement bon... Ils iront loin ces p'tits mecs -je dis ça parce qu'ils sont dans la jeune vingtaine et qu'ils ont l'air encore plus jeunes que ça. Deux d'entre eux sont originaires de Vancouver Island mais ils sont basés à Montréal (on pourra d'ailleurs les voir à Ocheaga début Août). Je viens tout juste de les voir en concert, ils passaient en première partie d'un groupe pour lequel je ne suis même pas restée hier soir au Biltmore. C'est pour eux que j'étais là et je ne le regrette pas. Bien sûr il faut se taper le son plus que moyen du Biltmore, et surtout les nombreux malpolis qui sont incapables de montrer un minimum de respect pour les artistes et de la fermer pendant le concert, mais c'est pas grave. J'étais devant, comme une groupie, et j'ai bu chaque minute de leur performance.

Full Circle est celle qui m'a accrochée en premier mais tout le reste est aussi bon et très prometteur. On sent un peu -beaucoup- de Radiohead dans Give up et Nerve me rappelle The Verve...

Et désormais Half Moon Run restera associé à ce petit moment de bonheur. Dimanche matin, il est 4h30, je rentre d'une chouette fête dans le quartier, on voit les premières lueurs du jour. Je suis sur mon vélo, légèrement pompette, je roule tranquillement dans les rues de Kitsilano et j'écoute Call me in the afternoon. J'ai oublié mes écouteurs à la maison alors pas le choix, tout le quartier va en profiter. C'est fou comme c'est puissant, un iPhone... Je m'en veux un peu parce que je n'apprécie pas d'être réveillée par les soûlons du samedi soir qui trouvent toujours le moyen de s'arrêter sous mes fenêtres pour se lancer dans une discussion philosophique, mais là c'est de la bonne musique que je fais découvrir aux gens du quartier alors j'espère qu'ils me remercieront au lieu d'avoir envie de m'étriper ;-)
Et enfin, une découverte qui date d'hier, de clic en clic sur iTunes, un duo de San Diego, Meg & Bryan. Wow, ils ont tous les deux une belle voix, la musique est pure, simple, mais très touchante. J'aime beaucoup cette petite chanson douce en particulier...