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PLAYLIST : 3 ans en voiture

Publié le 17 juillet 2012 par Routedenuit

PLAYLIST : 3 ans en voiture

C’est officiel, cela fait aujourd’hui trois ans que que le site existe. Même si j’ai du mal à réaliser le chemin parcouru depuis ce soir de juillet 2009, je comprends bien que les choses ont changé, pour le mieux. Pour vous remercier de me suivre depuis si longtemps, ou de faire étape ici ne serait-ce que le temps d’une histoire, d’une interview ou d’un reportage, j’ai décidé de vous faire une playlist – mais pas n’importe laquelle.

J’avais dans la tête depuis longtemps de compiler une liste des morceaux dont j’ai discuté avec certains d’entre vous au cours de ces trois dernières années. Ce soir, c’est chose faite, et c’est plutôt étrange de retrouver dans une seule et même succession de morceaux toutes ces atmosphères si différentes.

Il y a ce covoiturage que je n’arriverai pas à écrire sur la musique de Midlake. Il y a ce concert si particulier à la Cigale, et en sortant, cette discussion émouvante avec Olivier sur le sens des hasards. Il y a cette chanson des Cocorosie qui me fait penser à Nath. Il y a la voix d’Antoine à travers celle de Paul Buchanan, qui m’accompagne quand je rentre à pied et que la nuit est noire. Il y a nos entretiens téléphoniques sans queue ni tête avec Marie, à quatre heures du matin, sur Dominique A, les écrivains et les pâtes italiennes. Il y a aussi ce morceau de Supertramp dans le salon de Vincent, alors que les clopes fument encore. Il y a encore cette chanson de Sparklehorse, dont Jeff me parle à chaque fois que l’on se voit. Il y a ce morceau de Califone, qui me rappelle Julie, que j’imagine à 16 ans faire des “fuck” à la Terre entière. Il y a aussi Vincent Delerm, que Xavier m’a remis dans les oreilles pour me rappeler ce que c’est qu’un texte. Il y a Biolay, dont on a longtemps parlé avec JS. Il y a cette chanson super-triste d’Ane Brun, qui nous fait systématiquement marrer avec Priss. Il y a ce concert au Point Ephémère, dans lequel on n’a bien jamais failli rentrer pour écouter Lianne La Havas. Il y a Sophie Hunger, qui me rappelle Virginie et les journées passées dans la campagne belge. Il y a ce morceau de Pierre Lapointe, dont on a discuté avec Thomas, qui me ramène au Québec dans ce vieux cabaret de l’hiver 2009. Il y a Prince et sa neige en avril dans le jardin d’Hélène. Finalement, il y a Arno, qui fait danser Sand au milieu de la place Sainte-Catherine. Il y a Seb, Mireille, Marie et d’autres, qui ont passé un temps fou à écouter ces morceaux, à lire mes histoires, à raconter leurs nuits.

Merci à vous tous pour ces trois ans, pardon à ceux que j’ai oublié.



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