Magazine Humeur

Iran : Tous en Israël pour une séance de génuflexion avec Mitt Romney !

Publié le 30 juillet 2012 par Menye Alain
Le candidat républicain américain Mitt Romney (c) salue la foule alors qu'il est sur les lieux du Mur des lamentations à Jerusalem, le 29 juillet 2012 (AFP, Menahem Kahana)

Le candidat républicain américain Mitt Romney (c) salue la foule alors qu’il est sur les lieux du Mur des lamentations à Jerusalem, le 29 juillet 2012 (AFP, Menahem Kahana)

C’est un rituel inextricable, chaque candidat à la Maison blanche est obligé de passer par Israël sinon, l’accusation suprême que vous connaissez tous, fusera. Le candidat républicain à la présidentielle américaine, Mitt Romney, y est depuis samedi, pour parler du nucléaire…..iranien. Ce passage obligé est assez particulier. En effet, il n’est pas étonnant qu’un candidat américain à la présidence, se plie ainsi à un protocole abscons, alors qu’Israël est une voiture sans essence si les Etats-Unis ne mettent pas la main à la poche. Les subventions que versent l’administration américaine à ce pays se passe de commentaire depuis l’avènement d’Obama, qui, pourtant, est brocardé par une certaine presse israélienne n’hésitant pas à l’accuser d’antisémitisme.

Dès 2013, le montant annuel d’aide à Israël va sensiblement augmenter pour culminer à 3,1 milliards de dollars/an, sans compter l’aide militaire qui s’est élevée en 2010 à près de 205 millions de dollars, pour la mise sur pied de 9 batteries de défense anti-missile. Et pourtant, en retour, les Etats-Unis ne perçoivent rien d’Israël, à part des insultes. Une arrogance et une condescendance qui ne s’expliquent vraiment pas. Il suffit que les Etats-Unis coupent le tuyau, et vlan ! Israël survivra désormais. Tel n’est pas mon souhait, sachant que c’est un peu mon pays. Les inquiétudes israéliennes sur le supposé nucléaire iranien qui aboutirai sur l’arme nucléaire est un leurre.

A force d’asséner des contrevérités, elle deviennent des vérités. C’est connu. Pourquoi personne ne croit que l’Iran veut simplement développer son pays avec le nucléaire pour l’électricité ou encore la médécine ? Finalement, certains ont tellement de mauvaises intentions,  si bien qu’ils les prêtent frauduleusement aux autres en entrant par effraction dans leur tête. Mais, de leurs glaives qu’ils brandissent à tout bout de champ, auront-ils la force de forger des hoyaux ? C’est moins sûr. Il est grand temps de passer de l’angoisse à l’espoir. Comme le disait le chanteur britannique Sting (vidéo avec traduction des paroles)dans sa chanson “Russians”, les menaces ne sont que des leurres parce que, les Russes aiment leurs enfants et par conséquent, ils n’useront jamais de la bombe contre l’Occident et vice versa. Donc, les Iraniens aiment aussi leurs enfants. S’il arrive même qu’ils fabriquent une ou des armes nucléaires, c’est beaucoup plus pour se protéger des belliqueux comme les Etats-Unis et leurs alliés-leur pedegree parle pour eux-, et non d’attaquer un quelconque pays. Refuser de le comprendre, c’est faire preuve d’une mauvaise foi abyssale.

Devant le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, Mitt Romney a estimé que tout devait être fait pour empêcher l’Iran de développer l’arme nucléaire. Petit tracks-backs des déclarations fracassantes du mormon:

“Comme vous, nous sommes très inquiets du développement des capacités nucléaires de l’Iran, et nous considérons comme inacceptable que l’Iran devienne une nation dotée de l’arme nucléaire”

“Si Israël doit mener une action seul afin que l’Iran arrête de développer cette capacité , le gouverneur respecterait cette décision”, a expliqué un conseiller de M. Romney, Dan Senor, à la presse.

“Nous ne pouvons rester silencieux alors que ceux qui cherchent à saper Israël expriment leurs critiques. Et nous ne devrions certainement pas nous joindre à ces critiques. La prise de distance diplomatique en public entre nos nations encourage les adversaires d’Israël”

“Nous devrions employer toutes les mesures quelles qu’elles soient pour détourner le régime iranien de sa course nucléaire, et nous espérons ardemment que les mesures diplomatiques et économiques y parviendront. Au bout du compte, bien entendu, aucune mesure ne devrait être exclue. Nous reconnaissons le droit d’Israël à se défendre lui-même et il est bon pour l’Amérique d’être à vos côtés”

Sting – Russians

In Europe and America
En Europe et Amérique
There’s a growing feeling of hysteria
Il y a un sentiment croissant d’hystérie
Conditioned to respond to all the threats
Conditionné pour répondre à toutes les menaces
In the rhetorical speeches of the Soviets
Dans les discours rhétoriques des Soviétiques

Mister Krushchev said, We will bury you
Monsieur Krushchev a dit, nous vous enterrerons
I don’t subscribe to his point of view
Je ne souscris pas à son point de vue
It’d be such an ignorant thing to do
Ce serait une chose si ignorante à faire
If the Russians love their children too
Si les Russes aiment leurs enfants aussi

How can I save my little boy
Comment est-ce que je peux sauver mon petit garçon
From Oppenheimer’s deadly toy ?
Du jouet mortel d’Oppenheimer ?
There is no monopoly of common sense
Il n’y a aucun monopole de bon sens
On either side of the political fence
De chaque côté de la barrière politique

We share the same biology
Nous partageons la même biologie
Regardless of ideology
Indépendamment de l’idéologie
Believe me when I say to you
Croyez moi quand je vous dis
I hope the Russians love their children too
J’espère que les russes aiment leurs enfants aussi

There is no historical precedent
Il n’y a aucun précédent historique
To put the words in the mouth of the president ?
Pour mettre les mots dans la bouche du président ?
There’s no such thing as a winnable war,
Il n’y a aucune telle chose comme une guerre gagnable,
It’s a lie we don’t believe anymore
C’est un mensonge que nous ne croirons plus

Mister Reagan says, we will protect you
Monsieur Reagan dit, Nous vous protégerons
I don’t subscribe to his point of view
Je n’adhère pas à son point de vue
Believe me when I say to you
Croyez-moi quand je vous dis
I hope the Russians love their children too
J’espère que les russes aiment leurs enfants aussi

We share the same biology
Nous partageons la même biologie
Regardless of ideology
Indépendamment de l’idéologie
What might save us, me and you,
Ce qui pourrait nous sauver, moi et vous,
Is if the Russians love their children too
Est si les Russes aiment leurs enfants aussi


Retour à La Une de Logo Paperblog