Abysses

Il y a des jours  comme çaOù j'ai l'impression de perdre pied, Et de plonger dans les abîmes.Tout va mal, Ou tout ne va pas bien.Le verre est a moitié vide, Le gris tend plus vers le noir que vers le blanc.
Il y a des jours comme ça, Où j'ai l'impression de perdre pied, Et de plonger dans les abîmes, D' être tirée vers d'autres fonds, Perdus aux yeux humains, Inacessibles aux bras tendus, Même pour un Orphée allant chercher son Eurydice.
Il y a des jours comme ca,Où le moral n'est pas  là, Où les larmes roulent,Par la peur incontrolée, Que tu me laisses, Que tu partes, Et que je coule, Là, Dans ces abysses,Dans Mes abysses.
Mais ces jours, là C 'est sans compter sur toi, Qui est là, Fidele, secure, et protecteur.Qui me regarde,Et, qui, loin de comprendre la souffrance qui m'etreint, Reste malgré tout, la main ouverte, enchaînée a la mienne.Qui me permet de rester la tete hors de l'eau, Car tu es ma bouée, Mon sauvetage en haute mer, Mon point d'ancrage, Mon fil rouge.
Et parce qu'un jour, Cela cessera je l'espere, Ces angoisses, ces souffrances, Ces souvenirs de jours moins beaux, Cette mémoire trop pleine de choses trop moches, Cette peur viscerale de pouvoir tout perdre,Alors je pourrai peut etre profiter, Aimer, Sourire,Etre heureuse, Trouver mon bonheur, Sans avoir peur que la medaille se retourne et me montre son revers.
Ce jour là, tu auras gagné, toi, Ma bouée, Mon sauveteur. Tu auras fait de moi une femme nouvelle, Une femme heureuse.Mais d 'ici la, Toi, mon point d'ancrage, Garde le cap pour moi, Regarde au loin, Reste fort, Ne sois pas comme Orphée, ne te retournes pas.Pour moi.