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Retrouver le chemin de mon enfance

Publié le 06 août 2012 par Nathanaelgaybipo
Retrouver le chemin de mon enfance
Plus j'avance dans ma vie, plus j'ai l'impression de me précipiter vers le néant. J'ai l'impression de toujours regarder en arrière et de ne plus pouvoir retrouver le bonheur que j'avais en moi quand j'étais cette enfant, innocent et heureux.
J'ai compris une chose avec cette maladie, c'est un virus, un virus qui se nourrit jour après jour des forces que l'ont à en nous, il se propage lentement pour finir par vous dévorer complètement.
Une fois qu'on ressent les premier signe de la maladie c'est trop tard, on débute la longue et lente descente aux enfers.
On voudrait revenir en arrière mais on ne peut plus.
On est seul, on ne veux plus, on n'en peut plus, on voudrait que tout s’arrête, mais ce n'est pas si facile. Avant que cela s’arrête il nous faudra souffrir.
J'ai eu un homme qui à veillé sur moi pendant presque 4 ans, il m'a placé dans un bulle avant de la détruire. je n'ai jamais pu veillé sur moi même, j'ai toujours ressentis ce besoin d'avoir un homme pour le faire, j'ai besoin de savoir que je peux compter sur quelqu'un, je ne maîtrise pas trop ma vie alors je la place en quelque sorte dans les mains d'un mec. Mais c'est dangereux d'agir ainsi car il peux la détruire ou la sublimer selon son envie.
Mais je ne suis pas manipulable pour autant, quand j'ai décidé quelque chose ou que je suis en "crise" rien ne peux me faire changer d'avis. J'ai également une rancune très tenace, mon ex en fait les frais.
Tout ça pour dire que je voudrais à nouveau être heureux, retrouver le bonheur au plus profond de moi.
Depuis 4-5 ans j'ai développé une sensibilité exagéré, je pleure parfois sans raison, ou en regardant un truc débile à la télévision. J'ai si peur de ne plus jamais être heureux, ma vie m'ennuie tellement, j'ai tout pourtant, des amis, un travail, un appartement, mais tout est fade. Mise a part un petit ami je ne vois pas ce qui me manque et cela m'effraie beaucoup. Et si je n'étais plus jamais heureux ?
Parfois quand la peine est trop lourde à porter, il me vient de mauvaise idée, j'ai envie de noyer tout ça dans l’alcool  ou de m'abrutir de Valium pour oublier. Ça a l'air de marcher pour certain.
Vous sourirez  surement, quand, un jour vous lirez un autre post ou je dirais que je suis super heureux que la solitude me va bien que j'ai des projets par milliers. C'est ça la tragédie du trouble bipolaire.
Mais sous toute cette couche lunatique, tantôt suicidaire, tantôt hystérique ce cache une personnalité bien constante.
Bonne journée.
Nathanaël.

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