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Prix Océans – deuxième session

Publié le 03 août 2012 par Mpidelph @MPIDelph

Prix Océans – deuxième session

A l’issue de la première session de 4 livres et après avoir eu un coup de coeur pour Tangente vers l’est de Maylis de Kerangal (bien qu’il me reste à finir Les racines du yucca mais il est peu probable qu’il me fasse changer d’avis) voici les livres à lire. Un seul livre par session devra être retenu.

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Bizango de Stanley Péan

Prix Océans – deuxième session
Dans les rues de Montréal, erre un homme doté de facultés extraordinaires qui s’apparentent à une malédiction. Une nuit, après être venu à la rescousse d’une prostituée haïtienne malmenée par le bras droit de son pimp, il se lie d’amitié avec cette jeune femme rebaptisée Gemme pour sa clientèle. Une inquiétante cavale s’ensuit. Non seulement cet être étrange et sa protégée sont poursuivis par les sbires lancés à leurs trousses par le redoutable gangster et proxénète Chill-O, mais ils essaient aussi d’échapper aux enquêteurs de la police. Mais qui est-il à la fin ? D’où vient-il ? S’agirait-il comme le suggère Papy Bòkò, le vieux sage consulté par Gemme, d’un bizango, une de ces créatures issues du folklore haïtien capables de se dévêtir de leur peau humaine pour devenir autre chose ? (résumé éditeur)

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L’empreinte à Crusoé de Patrick Chamoiseau

Prix Océans – deuxième session
Robinson Crusoé vient de passer vingt ans de solitude dans son île déserte. Il a dû reconstruire son équilibre. C’est avec fierté – celle d’avoir soumis l’île à sa domination – qu’il entame ce matin-là une promenade rituelle sur la plage où il avait mystérieusement échoué il y a tant d’années. C’est alors qu’il découvre l’inconcevable : dans le sable, une empreinte. Celle d’un homme. Passé l’affolement, puis la posture agressive et guerrière, le solitaire s’élance à la recherche de cet Autre qui lui apporte ce dont il avait oublié l’existence : l’idée même de l’humain. Commence alors une étrange aventure qui le précipite en présence de lui-même et d’une île inconnue jusqu’alors. Celui qui avait réussi à survivre sans civilisation, sans culture, sans autrui, doit maintenant affronter ce qu’il n’aurait pu imaginer ailleurs qu’ici : la relation à l’impensable. (résumé éditeur)

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En chute libre de Carl de Souza

Prix Océans – deuxième session
Jeremy Kumarsamy paye cher son entêtement. Handicapé suite à une blessure mal soignée, sous la menace d’une arrestation parce qu’il a agressé une autorité sportive, ce champion de badminton de niveau international a dû rentrer, après quinze ans d’absence, dans son pays d’origine, une ancienne colonie britannique. Reclus dans la maison de sa mère, il retrouve le fil de son enfance, et surtout d’un parcours chaotique fait de drames, d’échecs et de gloire. Peu à peu se dessine le destin d’un jeune homme ambitieux, en butte aux turbulences politiques de son pays et à des enjeux sportifs qui le dépassent. (résumé éditeur)

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Rêves oubliés de Léonor de Recondo

Prix Océans – deuxième session
Quand il arrive à Irún où il espère rejoindre sa famille, Aïta trouve la maison vide. Le gâteau de riz abandonné révèle un départ précipité. En ce mois d’août 1936, le Pays basque espagnol risque de tomber entre les mains des franquistes. Aïta sait que ses beaux-frères sont des activistes.
Informé par une voisine, il parvient à retrouver les siens à Hendaye. Ama, leurs trois fils, les grands-parents et les oncles ont trouvé refuge dans une maison amie. Aucun d’eux ne sait encore qu’ils ne reviendront pas en Espagne.
Être ensemble, c’est tout ce qui compte : au fil des années, cette simple phrase sera leur raison de vivre. Malgré le danger, la nostalgie et les conditions difficiles – pour nourrir sa famille, Aïta travaille comme ouvrier à l’usine d’armement, lui qui dirigeait une fabrique de céramique.
En 1939, quand les oncles sont arrêtés et internés au camp de Gurs, il faut fuir plus loin encore. Tous se retrouvent alors au cœur de la nature, dans une ferme des Landes. La rumeur du monde plane sur leur vie frugale, rythmée par le labeur quotidien : les Allemands, non loin, surveillent la centrale électrique voisine, et les oncles, libérés, poursuivent leurs activités clandestines.
Écrit comme pour lutter contre la fuite des jours, le carnet où Ama consigne souvenirs, émotions et secrets donne à ce très beau roman une intensité et une profondeur particulières. (résumé éditeur)


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