Magazine Humeur

Où l’on retrouve momentanément le plaisir d’écrire une note de blog

Publié le 27 août 2012 par Secondflore

Oh si tu sais j’y ai pensé, à écrire ici. Et puis toujours une paresse, une excuse, un pas de temps, un tant pis, un oh et puis bon. Ensuite il y a eu l’été, un long voyage, un carnet à la main. LuxembourgLeipzigCracovie – Zakopane - Eger – Budapest – Novi Sad – BelgradeSkopje – Bitola – Athènes – Thessalonique – Ohrid – Cetinje – Kotor – SarajevoLjubljana – Strasbourg – Paris, 7 500 km de routes de montagne, des paysages, des villes, des rencontres.

Plusieurs fois j’ai pensé à envoyer une carte postale, mon stylo prenait des notes en imaginant qu’elles finiraient ici, mais je n’avais pas de clavier sous la main, et même plus de cybercafé (ils ont disparu des villes européennes plus vite encore que les cabines téléphoniques). Bien sûr je pourrais les envoyer depuis Paris, faire comme si, mais pour le réchauffé, allez savoir, je préfère le papier.

En attendant, au milieu d’un mois à sillonner l’Europe, j’ai croisé deux aventurières. Sur un coup de tête, elles étaient parties pour Istanbul… en auto-stop. Au milieu de leur voyage, elles avaient envie de se poser ; je n’avais pas envie de rentrer. Nous avons bivouaqué sur les côtes du Monténégro – il y a pire. Sur la table, Sandra avait laissé un ordi, je m’en suis saisi. Une idée qui vient, des mots qui s’enchaînent, et hop, après 100 pages de carnet, le plaisir d’écrire un texte avec un début et une fin. Ça faisait longtemps.

C’est là-bas que ça se passe.
Suivez-les donc jusqu’à Istanbul, les ondes positives de ces petites Poucettes pénètrent en profondeur.

Et à bientôt, qui sait.


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