Magazine

Cannes 2012 # Abbas Kiarostami

Publié le 24 mai 2012 par Blended @blendedph

11 films présentés dont 5 en compétition et une Palme d’Or pour Le Goût de la Cerise en 1997. Oui, Abbas Kiarostami est l’un des prétendant au titre cette année. Et ce, d’autant plus, que Nanni Moretti, et c’est de notoriété publique, est un fan du travail de l’Iranien. Certes, il faisait déjà parti du jury en 1997, mais surtout il lui a consacré un court métrage en 1996, intitulé Le jour de la première de Close-Up.

Like Someone in Love (quelle titre !) nous parle d’une étudiante qui se prostitue afin de payer ses études et qui a pour client un vieil universitaire bienveillant, entouré de ses livres. A la manière de Woody Allen, Abbas Kiarostami implante ses films à l’étranger, faisant de la culture locale un personnage à part entière. Après l’Italie pour Copie Conforme (pris d’interprétation pour Juliette Binoche il y a deux ans), c’est donc au Japon qu’il a posé son matériel.


Abbas Kiarostami bénéficie auprès du jury et du monde entier du statut d’artiste engagé. Un statut qu’il n’a pas usurpé d’ailleurs. Artiste d’abord, en remportant dès l’âge de 18 ans un concours de peinture. Aujourd’hui encore, l’Iranien peint, dessine, illustre… Mais aussi engagé. Né en 1940à Téhéran, son histoire personnelle est indissociable de l’histoire de son pays. Vers la fin des années 60, il est l’un des plus éminents représentants de la Nouvelle Vague Iranienne. Quand éclate la révolution en 1979 et qu’est proclamé la République Islamique d’Iran, il l’est l’un des seuls à ne pas quitter son pays. Prétextant qu’un arbre déraciner et replanter ne peut pas donner d’aussi bons fruits.

Cannes 2012 # Abbas Kiarostami

Cannes 2012 # Abbas Kiarostami

Cannes 2012 # Abbas Kiarostami

Cannes 2012 # Abbas Kiarostami


Retour à La Une de Logo Paperblog