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Attentat au Métropolis Le triste destin d’un homme au grand cœur

Publié le 06 septembre 2012 par Nuage1962

Cet attentat contre Pauline Marois, a faillit être pire si l’arme du tireur ne s’aurait pas enraillé Cependant ce père de famille qui a voulu intercepté cet fou, a laissé la vie et dire qu’il devait être en congé .. il n’était pas supposé être présent a cette soirée électorale ..
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Attentat au Métropolis

Le triste destin d’un homme au grand cœur

Attentat au Métropolis Le triste destin d’un homme au grand cœur

Par Marie Lessard | TVA Nouvelles

Une simple soirée de travail entrecoupée d’une pause cigarette s’est avérée funeste pour Denis Blanchette. Le technicien de 48 ans, que ses proches dépeignent comme un homme courageux, aurait contrecarré les plans du tireur qui tentait d’entrer dans le Métropolis bondé de militants péquistes en plein discours de la victoire de Pauline Marois.

Mardi soir un peu avant minuit, le père d’une gamine de 4 ans, aurait essayé de désarmer Richard Henry Bain dans la rue derrière la salle de spectacles du centre-ville, empêchant que le tireur allégué se livre à un carnage.

«Je suis convaincu qu’il a tout fait ce qu’il pouvait pour ne pas que cet individu-là rentre au Métropolis et fasse mal au monde. Il a peut-être pensé qu’il était assez vite pour désarmer le tireur», croit Denis Bourgault, colocataire et ami de longue date de la victime.

Deux frères, deux complices

 

«On a fait du millage ensemble. Denis avait le cœur sur la main. Il était toujours là pour tout le monde», de confier M. Bourgault à Claude Poirier. «Nous étions deux amis, deux frères, deux complices», ajoute le parrain d’Amy, la fillette de Denis Blanchette qu’il surnomme affectueusement Mymy.

«Nous sommes allés chercher Amy à Rouyn-Noranda pour qu’elle soit avec sa mère. Elle ne réalise pas vraiment», souffle l’homme dévoré par le chagrin.

Denis Bourgault a ponctué d’anecdotes l’entrevue qu’il a accordée, jeudi matin au Négociateur. Son ami est mort, mais les petits plaisirs de la vie sont bien ancrés dans le cœur et la mémoire de celui qui travaille à la station de métro Beaubien à Montréal.

«Le matin des élections, il m’a appelé. Il était allé prendre un café avec un ami et Courage, l’individu qui a été blessé au Métropolis. Nous sommes allés prendre un gros déjeuner ensemble, un déjeuner de fou! Je savais que le Gros n’avait pas dormi, il avait travaillé. Il a fait comme d’habitude, il a dormi dans deux heures sur la terrasse dans l’après-midi.»

Denis Blanchette devait avoir congé le soir des élections, mais il a accepté de remplacer «une petite qu’il aimait bien» à son travail aux Productions du Grand Bamboo.

«Il me parlait de ses amis au travail. Tout le monde l’appelait Mon oncle Bambou. Il était aimé Denis.»

Attentat au Métropolis Le triste destin d’un homme au grand cœur

(Photo Agence QMI)

Un soutien pour Amy

 

M. Bourgault souhaite qu’un soutien financier soit offert à la famille de son ami.

«Ce sont des Québécois comme Denis qui font le Québec. Il vivait pour sa fille. J’aimerais que le gouvernement fasse un genre de fondation pour que sa petite ait des études. Denis se serait occupé d’elle s’il avait été là.»

Le suspect dans l’attentat du Métropolis comparaît aujourd’hui au palais de justice de Montréal. De son côté, Denis Bourgault s’est déjà forgé une idée sur le tireur qu’il lui a enlevé son ami.

«J’appelle ça des pauvres types qui n’ont pas la force de passer à travers les épreuves de la vie», laisse-t-il simplement tomber. [...] Peu importe ce que l’on va dire, ce que l’on va faire, Denis ne reviendra jamais, mais Mymy ne sera pas seule, on va être-là, on va l’aimer.»

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