Magazine Journal intime

mes quatre vérités en pleine figure

Publié le 08 septembre 2012 par Lilia2
je me présente : S, 27 ans moins quelques mois, pharmacienne non diplomée car je n'ai pas terminé ma thèse. je rêvais de faire quelque chose d'assez important dans ma vie, d'exceller quelque part. il faut dire que je l'étais dans mes études. je pensais devenir biologiste et ouvrir mon propre laboratoire d'analyses mais mon rève est bien trop loin et je le remet même en question; est-ce vraiment ce que je veux faire de ma vie?On dit que je traine une depression depuis deux ans déjà et me voilà qui entamme une troisième. En vérité, je crois que je la combat cette maladie mais les envies sont contradictoires, une part de moi même qui veut s'ensortir et une part qui s'y plait et préfère que j'y reste. difficile de sortir vainqueuse dans un tel combat. la psychothérapie m'aide à me comprendre et à prendre conscience de ce qui se passe réellemnt mais à un certain moment elle n'était plus suffisante.laissée à moi même pendant ces dernières semaines, j'ai eu assez de temps pour penser et repenser. en voici les faits: Vivre ou mourirc'est le seul choix que je dois réellemnt fairevisiblement je ne choisis pas de vivre mais à moins d'avaler tous les comprimés qui se trouvent à coté ou d'avoir assez de cran pour faire ce qu'il faut avec l'un des couteaux de la cuisine, oui ceux que j'utilise pour préparer les frites et pour couper la salade... à moins de décider vraiment de faire quelque chose je reste assise à regarder le temps passer en attendant la mort.je ne fais rien pour en finir, mais en même temps je ne fais rien pour vivre. je regarde la vie de loin mais je n'arrive pas à pénétrer cette vie que les autres mènent. je regarde les gens parler rire marcher courir travailler crier.. je les regarde et j'aimerais être comme eux, j'aimerais faire comme eux. je ne fais rien pour l'être. je dis vouloir et je les envie mais je ne fais rien. je me contente de dire, envier, penser parler.pas de passage à l'action.en fin de compte, je ne choisis pas vraiment. je suis incapable d'assumer un choix, je suis incapable d'aller plus loin, d'agir en conséquence. je ne veux pas chercher les excuses ou les explications. la peur de l'échec qui a pénétré ma vie je ne sais d'ou ne suffit pas pour légétimiser ce que je fais. je vis cette indécision et j'ose prétendre que ce n'est pas de ma faute, que ce que je subis n'est pas de ma faute.la culpabilité, c'est justement ce qui manque au tableau.le pronostic est vraiment sombre.qu'est ce qui manque pour que je sois une fille comme toutes les autres, une femme, une personne passionnée pleine de vie souriante, rieuse, légère.. une personne qui vit et qui réussit. j'étais supposée le devenir. j'avais tout pour le devenir dans le temps, j'ai travaillé pour le devenir mais il y'a eu "a missing part" et tout a basculé depuis. du jour ou lendeman tout s'est degringolé, un matin de septembre j'ai ouvert les yeux et je n'étais plus la même, je n'étais plus celle que j'étais la veille ou celle d'il y'a des semaines et des années. j'ai ouvert les yeux sur une vie vide et qui n'a pas de sens, je n'avais plus de raison pour vivre, plus de raison pour me reveiller le matin. tant de vide et de solitude, ça m'a brisé et je ne sais réellement pas si un jour ça va allr pour moi.

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