Lancer une rumeur ou comment se faire aimer des autres !

Rumeur : oser raconter à des personnes de ton cercle amical et / ou professionnel des ouïes-dire de façon à te nuire.

Comme une nuée de poudre étincelante, une personne que tu connais se permet de dire des choses sur toi. Ces choses détournées en vérité selon l’auteur peut te nuire, peut te blesser, peut aussi te mettre sur la touche, peut aussi te faire passer pour quelqu’un que tu n’es pas.

Comme une affabulation, la magie de la rumeur met sur un pied d’estale l’auteur de ce cancan. Pour se sentir valorisé, pour être le centre du monde, pour se faire plaindre, pour voir dans le regard des autres qui écoutent attentivement, de la compassion. En fait, ce que souhaite l’auteur d’une rumeur s’est de se sentir aimé.

Parce que c’est de ça dont il a besoin. Oui, l’auteur d’une rumeur veut se sentir aimé, valorisé, intéressant auprès des autres dont il attend énormément. Cette faille narcissique lui faisant trop mal, il dévalorise un ami, une connaissance, un membre de sa famille, un collègue pour être celui qu’on aime.

En soi, vouloir être aimé est « normal ». Depuis notre naissance, nous attendons que nos parents nous aiment. Selon l’amour que nous avons reçu, nous attendons des autres le même amour afin de se sentir être, afin d’être en sécurité, valorisé, et ressentir un minimum d’estime de soi.
Mais parfois quand une personne est mal aimé, elle recherche désespérément l’attention des autres.
Alors elle va ressentir le besoin d’attiré l’attention sur elle, en mettant en avant ses qualités, ou sa personnalité.
Elle va s’infantiliser pour recevoir l’amour des personnes aptent à entendre sa souffrance.
Mais ce n’est pas suffisant, parce que l’amour qu’elle attend est difficile à combler, la blessure est trop profonde. Elle ne peut faire les choses seules, elle va alors envahir l’espace vital de tout ceux qui vont lui donner un peu d’attention. Parce qu’elle a besoin d’être aimé.

Là ou cela devient dangereux, c’est quand ses attentes ne sont pas réalisés.
Qui peut combler la faille narcissique d’une personne souffrant d’un manque d’amour ? Personne.
Pour la simple est bonne raison, que l’on ne peut être le pansement de quelqu’un d’autre. On ne peut cicatriser l’enfant blessé. La seule personne apte à le faire c’est celui qui en souffre, celui qui a ce besoin intense d’être aimé.

La rumeur cette phrase lancée au hasard qui laisse des traces.

Parce qu’une personne a lancé une phrase qui semble anodine aux yeux d’autrui, une autre personne va avoir mal.
Parce que cette petite phrase, est lancée comme une bombe retentissante, qui explique que cette personne est mauvaise, mal intentionnée, que son comportement est néfaste, ou bien que ce qu’elle fait n’est juste pas bien.
Des exemples typiques :

• Discrètement, l’auteur de la rumeur va parler à une personne qui peut être choquée de ce qui se dit. Cette personne choquée de ce qu’elle entend va en parler à son tour à une autre personne qui connaît la victime de la rumeur. Et ainsi de suite, le téléphone arabe va aller plus vite que la vitesse de la lumière est le message initial va être détourné et interprété selon la subjectivité de chacun.
• L’auteur de la rumeur, va se faire mousser, en annonçant une phrase anecdotique au sujet d’une autre personne. En s’imaginant tout un tas de trucs, elle a mal interprété un regard, un comportement et le juge en se mettant en valeur. L’effet du téléphone arable sera à son comble. C’est vrai, comment cette personne a pu agir de cette façon là ? Comment celui qui a soit disant mal agi a pu réagir de cette manière ?
• L’auteur de la rumeur, ayant besoin de beaucoup d’amour, va se victimiser pour apitoyer le regard ses proches. Elle pense que c’est ainsi que les autres vont l’aimer. Oh pauvre petite chose fragile, comme tu as du avoir mal cause de l’autre. Là encore, le téléphone arabe se chargeant de communiquer une information erronée. Plus le message est grave, douloureux par l’auteur de la rumeur, plus l’information va aller vite et le jugement néfaste pour celui qui a soit disant commis un acte malfaisant.

Le souci, c’est que cette phrase lancée non plus au hasard mais bien choisi, bien formulé à ceux qui vont l’entendre et l’interpréter, va faire parfois beaucoup de dégât.

• Tout d’abord à celui qui en est la victime, qui ne comprend pas le pourquoi du comment, qui a le sentiment de s’être fait berné, qui va souffrir du regard des autres qui ont une vision erroné de sa personne.
• Mais, les dégâts se répercutent aussi à l’entourage de la victime, qui apprennent des choses fausses sur une personne qu’ils aiment, qui ne comprennent pas non plus le pourquoi du comment et qui n’ont surtout rien demandé.

Maintenant, celui qui en est victime, ne doit pas se laisser absorber par ce genre de phrase lancée comme une bombe. Il a sa conscience pour lui, il peut se regarder dans le miroir et se dire que non il n’est pas comme ça. Il est droit dans ses baskets, parce qu’au bout du compte, il n’a rien fait de mal. Et même si c’était le cas, il a cette chance folle de pouvoir réparer le mal qui a fait.