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Michel Rousseau juge de Jean-Jacques Onfray.

Publié le 18 septembre 2012 par Sebastienjunca

Mais comment donc ? Michel Onfray se serait-il laissé un tant soit peu aller aux plaisirs coupables de la moraline ? Cet onanisme de la pensée. Cette sécrétion amère et malsaine. Ce jus fielleux si souvent dénoncé par Nietzsche. Le philosophe, on le sait désormais, est passé maître dans l’art de l’exhumation. Mais la frontière est parfois ténue entre l’archéologue œuvrant pour la connaissance et le profanateur de sépultures n’agissant, en définitive, que pour son propre compte.

On connaît Michel Onfray pour ses prises de position franches, nettes et précises comme le couperet d’une guillotine. « L’intelligence rude, la démonstration sévère, l’argumentation implacables valent mieux que le mépris, l’offense, l’injure » selon ses propres mots. La veuve, il est vrai, n’a rien à envier au philosophe en noir qui, quant à lui, n’a pas son pareil pour faire rouler les têtes. De Platon à Saint Paul, de Freud à Sartre en passant par Bergson, l’argentanais argenté fait sa révolution de septembre. J’adhère pour l’essentiel aux thèses qu’il défend avec un style, une logorrhée et une érudition à nuls autres pareils. Épicurien, hédoniste, proudhonien, fouriériste, nietzschéen de gauche, athée, anticapitaliste, adepte de l’antilibéralisme, libertaire, camusien, deleuzien, foucaldien... au fil de ses livres et d’une œuvre en passe de devenir considérable sinon monumentale, Michel Onfray, en digne fils d’un père ouvrier agricole, s’attache quant à lui à démêler le bon grain philosophique de l’ivraie philosophante.

Sa dernière chronique en date [1], Trois cents ans çà suffit... s’en prend cette fois-ci à Jean-Jacques Rousseau. Il présente le philosophe genevois comme défenseur de la peine de mort dans Le contrat social. Puis de poursuivre son réquisitoire contre le critique de la propriété dans le Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes. Il souligne sa haine de l’athéisme et de l’hédonisme et sa célébration de l’idéal ascétique calviniste dans La profession de foi du vicaire savoyard. Il juge le rédacteur des Confessions comme acariâtre, atrabilaire, paranoïaque, misanthrope et mégalomane. Enfin, il dénonce le compositeur Rousseau adepte de la fermeture des opéras. L’écrivain, assimilant l’imprimerie à un outil de propagation d’idées dangereuses. Pour finir ce témoignage à charge, il dénonce le père de cinq enfants abandonnés à l’assistance comme illégitime rédacteur de l’Émile ou de l’éducation.

Rousseau stalinien ?

Mais Michel Onfray ne s’arrête pas là. Il fait de Jean-Jacques Rousseau l’inspirateur de la Terreur en fournissant à Saint Just et Robespierre les arguments philosophiques de leur sanglant projet. Une révolution en inspirant une autre, il fait de Marx et de Lénine ses épigones. Dignes continuateurs de son œuvre maléfique. Et de terminer enfin : « Les camps, les barbelés, les exécutions capitales ont montré la dangerosité de ces rêveries d’un promeneur solitaire. »

Si St Just et Robespierre ont su tirer parti de quelques mots écrits par un mort pour légitimer leur barbarie, faut-il pour autant que ce dernier en porte la responsabilité ? L’enfer est pavé de bonnes intentions. Aussi, combien d’autres écrits, sans doute plus louables, n’ont-ils pas de la même manière été détournés, mutilés, falsifiés dans le seul but de justifier les pires horreurs que l’humanité ait jamais enfantées. Chercher la culpabilité ailleurs que là où elle se trouve vraiment comporte un risque certain. Celui d’être tenté de faire des vrais coupables des esprits faibles, abusés, manipulés, influencés, subjugués et en définitive, pourquoi pas, innocents de leurs crimes dont ils n’étaient que les instruments. Tous coupables me diriez-vous ! Autant dire personne.

Mais faisons fi de l’esprit polémique et tachons de faire avancer le débat d’idées. Je citais en début d’article les propres mots de Michel Onfray concernant justement le débat d’idées : « L’intelligence rude, la démonstration sévère, l’argumentation implacables valent mieux que le mépris, l’offense, l’injure ». Or, à défaut de trouver dans ses dernières lignes anti-rousseauistes du mépris, de l’offense ou de l’injure, je n’ai pas pour autant été subjugué par une réelle démonstration. Pas plus que par une implacable argumentation. Reprenons point par point.

Rousseau sociopathe ?

« [...] cet homme acariâtre, atrabilaire, paranoïaque, misanthrope, mégalomane [...] » et après ? Nul n’est parfait, pas même Michel Onfray qui porte aussi avec lui ses blessures anciennes. Lui qui n’a de cesse de se battre encore et encore depuis près de soixante livres avec ses fantômes salésiens ou « monsieur Paul » et son contremaître. Lui qui, toujours sur la défensive lorsqu’on lui parle de ce qu’il gagne répétant à qui veut bien encore l’écouter qu’il est « fils de pauvres », d’un père ouvrier agricole et d’une mère femme de ménage comme pour sans cesse s’excuser d’être aujourd’hui si riche.

A l’en croire, le Contrat social serait presque un Mein kampf avant la date. Or, s’il est indéniable que Rousseau soit partisan de la peine capitale, il n’est pas le premier ; il ne sera pas, loin s’en faut, le dernier. Il a pour lui l’excuse d’écrire ces lignes (Chapitre V, Livre II, Du droit de vie et de mort) entre 1743 naissance du projet, et 1762 date de la parution du Contrat social. Dans les notes de l’édition de 2001 chez Garnier-Flammarion, Bruno Bernardi précise : « [...] si le XVIIIème siècle est animé par un débat sur la fonction et la nature des peines, la légitimité de la peine de mort n’y est guère interrogée. Ce n’est véritablement qu’avec Beccaria [en 1764] que le principe de la peine de mort sera mis en question [2]. »

On sait que dans tous ses travaux biographiques, Michel Onfray s’attache à toujours mettre en perspective l’œuvre d’un philosophe avec l’époque qui l’a vu naître. Or ici, il juge un homme de 1762 avec l’esprit, la culture, l’histoire individuelle et collective d’un homme de 2012. Pour lui, toute philosophie ne mérite pas une minute de peine s’il ne s’en suit pas une mise en pratique fidèle et rigoureuse. C’est oublier que l’homme, tout au long de son existence, évolue, change, se renie parfois au fil des évènements, des rencontres, des affections, des douleurs ou des plaisirs comme de tout ce qui, de jour en jour, d’année en année fait que la personnalité n’est qu’une chimère passagère. La mémoire seule nous fait croire le contraire. Car comme le dit si bien Rousseau : « Ce que je sais bien, c’est que l’identité du moi ne se prolonge que par la mémoire, et que, pour être le même en effet, il faut que je me souvienne d’avoir été [3]. »

Ce que Michel Onfray exige des autres, l’exige-t-il pareillement de lui-même ? L’histoire le dira et avec elle ses biographes qui ne manqueront pas de chercher le mot coupable, la phrase malvenue, l’idée malsaine. Peut-être tout simplement la banale contradiction qui suffira à jeter le doute sur l’ensemble d’une œuvre d’apparence monolithique. Puissent-ils seulement faire montre de prudence, de retenue, d’objectivité et de compréhension pour un homme comme les autres, avec ses peurs et ses faiblesses, ses blessures et ses certitudes qui ne valent que pour lui, ici et maintenant.

Les mots, à trois cents ans d’écart peuvent-ils prétendre au même sens, à la même expérience partagée au-delà des siècles ? La vie elle-même n’a pas toujours eu la même valeur. D’ici trois cent ans on s’étonnera, on s’insurgera, on s’écœurera d’avoir si mal traité encore en 2012 des espèces sauvages ou domestiques quand on aura découvert que la conscience animale n’est pas différente de la conscience humaine. Les Lumières d’hier paraissent parfois bien obscures aujourd’hui. Et pourtant elles furent en leur temps les prémices d’aurores nouvelles. L’écriture n’est pas plus que les autres une science exacte. Elle n’est même pas une science. Loin s’en faut puisque les signes qui la font ne prennent leur signification qu’à travers la vie de celui qui les écrit ou qui les lit. Les mots ne sont que des outils. Comme tels, ils s’usent et se patinent. Ils finissent par se faire à l’esprit qui les forme. Nos habitudes de penser, de parler en tordent parfois le sens comme une lame de fer blanc. Les mots sont malléables, ductiles et ne s’adaptent que trop à nos vies quotidiennes.

Si j’emboîte le pas à Michel Onfray, me faut-il dès lors mettre de côté l’œuvre de Rimbaud parce qu’il fut dans la seconde partie de sa vie trafiquant d’armes ? Me faut-il pareillement cesser de fêter l’anniversaire de la naissance de Baudelaire à cause de son racisme anti-Belge ? S’il fallait de la sorte expurger deux mille ans de pensées occidentale, de combien d’auteurs illustres faudrait-il se passer ? À combien d’autodafés faudrait-il sacrifier pour prétendre à une absolue rigueur morale et intellectuelle ? Tous ces feux allumés seraient-ils à eux seuls suffisants pour chasser le froid et l’obscurité ainsi créés ?

Tout homme a le droit de se tromper, fut-il philosophe ; fut-il Jean-Jacques Rousseau ; fut-il Michel Onfray lui-même. Errare humanum est ! La faute est la condition sine qua non de notre humanité, de notre évolution. Elle est la promesse d’un avenir meilleur. D’un changement possible. De nouvelles voies ouvertes au hasard de nos faiblesses, de nos hésitations, de nos peurs et de nos repentirs. Toute l’évolution des espèces et de la vie prise au sens le plus large n’est que l’histoire d’erreurs qui se sont succédées. Offrant à cette volonté de puissance qui anime toute chose de nouvelles formes à investir pour poursuivre sa route. « Du fait que la nature rend les hommes incapables de vivre isolément, c’est contraints par la nécessité qu’ils se sont rassemblés [4]. »(Critias). L’homme ne nait pas bon, il nait faible. Et comme le dit Rousseau dans l’Émile, c’est la faiblesse de l’homme qui le rend sociable et qui par là même fait son humanité.

Rousseau proudhonien ?

Poursuivons notre plaidoyer en faveur de Jean-Jacques. Michel Onfray s’en prend cette fois-ci à Rousseau dénonçant dans son Discours... la propriété. Or, que fait tout au long d’un livre intitulé Qu’est-ce que la propriété ? Pierre-Joseph Proudhon dont Michel Onfray ne cesse de se réclamer ?

Il s’en prend également au Rousseau dénonçant l’imprimerie comme coupable de propager des idées dangereuses. Pourtant, l’écriture elle-même n’a-t-elle pas, comme bon nombre d’inventions, apporté à l’humanité autant de fléaux que de bienfaits ? Toute invention, toute technologie a sa part d’ombre. Rousseau ne fait pas autre chose que de mettre en lumière, si j’ose dire, celle inhérente à l’imprimerie. Et elle n’est pas des moindres. N’oublions pas que l’écriture fut avant tout sacrée. Elle fut hiéroglyphique avant que d’être philosophique, humaniste, anarchiste ou même athée. Privilège exclusif des prêtres et des rois, l’écriture fut avant tout un outil de pouvoir et de coercition. Véhicule de la propagation des lois et des codes « donnés aux hommes par les dieux eux-mêmes ». Et si Michel Onfray a pu un jour écrire son Traité d’athéologie, c’est avec une encre encore un peu empreinte du sang et de la sueur des tailleurs de pierre des temples de Mésopotamie, d’Égypte et de Chaldée.

Si l’imprimerie à permis plus tard la diffusion plus vaste et plus rapide des savoirs au sein du peuple, elle n’en a pas moins véhiculé en son sein et comme un poison, le mensonge et toutes les formes d’obscurantismes. Plus que Rousseau lui-même, Claude Lévi-Strauss, rousseauiste convaincu écrit : « si l’écriture n’a pas suffit à consolider les connaissances, elle était peut-être indispensable pour affermir les dominations. [...] La lutte contre l’analphabétisme se confond ainsi avec le renforcement du contrôle des citoyens par le Pouvoir. Car il faut que tous sachent lire pour que ce dernier puisse dire : nul n’est censé ignorer la loi. » Enfin plus loin : « En accédant au savoir entassé dans les bibliothèques, ces peuples se rendent vulnérables aux mensonges que les documents imprimés propagent en proportion encore plus grande [5]. » N’oublions pas enfin que sans l’écriture des copistes, des traducteurs puis plus tard des imprimeurs, les plus grands monothéismes de l’histoire contre lesquels Michel Onfray lutte de toute son énergie, ne seraient peut-être aujourd’hui que lettres mortes.

Rousseau père indigne ?

Enfin, dernier vitupère lorsque Michel Onfray reproche à l’auteur de l’Émile l’abandon de ses cinq enfants à l’assistance publique. C’est déjà, me semble-t-il, oublier un élément qui, pour le moins évident, semble avoir échappé à la sagacité de notre philosophe. La contraception, au milieu du XVIIIème siècle n’était certes pas ce qu’elle est aujourd’hui. Michel Onfray, on le sait, est partisan des « [...] plaisirs simples et faciles de la pure volupté devenue volupté pure : [...] ». Et de poursuivre gaillardement : « [...] éviter l’amour ne signifie pas renoncer aux jouissances qu’il procure, mais, au contraire, isoler les avantages et les inconvénients, vouloir les premiers [la polygamie, les fidélités, la stérilité, le célibat, la solitude et la liberté], puis écarter les seconds [la monogamie, la fidélité, la procréation, le couple, le mariage, la cohabitation] [6] ». J’imagine dès lors assez bien notre philosophe hédoniste, épicurien et libertaire aux prises avec les difficultés contraceptives du siècle des Lumières ajoutées aux maigres subsides de Jean-Jacques Rousseau. Et pour finir, avec une ribambelle de marmots la morve au nez et courant dans tous les sens pendant que notre hédoniste de philosophe essaie en vain d’écrire, réfugié dans le grenier d’une impasse miteuse, les premières lignes de sa Théorie du corps amoureux. Marmots qu’il n’aurait bien sûr jamais eu la coupable faiblesse d’abandonner aux Enfants-Trouvés.

Déjà, au début de l’Émile, rousseau nous confie : « celui qui ne peut remplir les devoirs de père n’a point le droit de le devenir. Il n’y a ni pauvreté, ni travaux, ni respect humain, qui le dispensent de nourrir ses enfants et de les élever lui-même. Lecteurs, vous pouvez m’en croire. Je prédis a quiconque a des entrailles et néglige de si saints devoirs, qu’il versera longtemps sur sa faute des larmes amères, et n’en sera jamais consolé [7]. » Pourtant, c’est bien la pauvreté qui conduit Rousseau à mettre ses enfants à l’assistance. Il s’en explique auprès du médecin Thyerri : « Tout pesé, je choisis pour mes enfants le mieux ou ce que je crus l’être. J’aurais voulu, je voudrais encore avoir été élevé et nourri comme ils l’ont été[8]. »

Dans son Journal hédoniste II, Michel Onfray nous dit : « Avoir un enfant devrait procéder d’un projet métaphysique radical et non d’une pure et simple obéissance aveugle aux impératifs de libido récupérés et structurés par les besoins sociaux. Faire surgir à l’Être ce qui, en dehors d’un vouloir, n’en proviendrait sinon jamais doit supposer des raisons, et plus spécifiquement de bonnes raisons. Lesquelles ? Je n’en vois pas. À bien réfléchir, je vois même plutôt des raisons de ne pas procréer que l’inverse [9]. » Tout bien considéré, et en dépit de ce qui semble les séparer en plus de deux siècles et demi de distance, nos deux philosophes semblent animés, en l’espèce, des mêmes intentions. Le premier déposant ses enfants à l’assistance pour leur éviter un avenir trop misérable et incertain. Le second, pour n’en point avoir dans le seul but d’éviter à ses enfants non-nés une vie commencée sous le signe « [...] du marquage et du ravage, du numérotage et de l’étiquetage, de l’emballage et du pesage, du gavage et de l’apprentissage[10] ».

Je passerai rapidement sur les hypothèses formulées par nombre d’auteurs concernant l’impuissance de Jean-Jacques Rousseau et les infidélités répétées de Thérèse Levasseur. Ni moi, ni monsieur Onfray ni aucun autre n’étions là pour tenir la chandelle.

Michel Launay, dans l’édition chez Garnier-Flammarion de 1966 nous rappelle à propos de l’Émile : « pour prétendre que le livre n’a rien à nous apprendre parce que son auteur ne l’a pas mis en pratique, il faudrait donc renverser la chronologie, interdire à Rousseau – et à soi-même – toute chance de repentir sincère, et rester sourd à l’appel qui, du fond de la nuit, témoigne de la possibilité de se racheter, et de tirer du mal un bien : “ Je n’écris pas pour excuser mes fautes, mais pour empêcher mes lecteurs de les imiter” [11] ».

Pour finir tout à fait, je laisserai la parole à l’accusé lui-même : « Le parti que j’avais pris à l’égard de mes enfants, quelque bien raisonné qu’il m’eût paru, ne m’avais pas toujours laissé le cœur tranquille. En méditant mon Traité de l’éducation, je sentis que j’avais négligé des devoirs dont rien ne pouvait me dispenser. Le remords enfin devint si vif, qu’il m’arracha presque l’aveu public de ma faute au commencement de l’Émile, et le trait même est si clair, qu’après un tel passage il est surprenant qu’on ait eu le courage de me le reprocher. » (Confessions, Livre XII.)

Voilà deux cent trente quatre ans que l’on fait à Rousseau le même procès. Alors oui ! Effectivement, aujourd’hui çà suffit !

Sébastien Junca.



[1]    La chronique mensuelle de Michel Onfray | N° 88 – Septembre 2012

[2]    Bruno Bernardi, Rousseau, Du contrat social, Éditions Garnier-Flammarion, 2001, p. 208.

[3]    Jean-Jacques Rousseau, profession de foi du vicaire savoyard, Éditions Garnier-Flammarion, 1996, p. 79.

[4]    Les présocratiques, Éditions Gallimard, Coll. Bibliothèque de la Pléiade, p. 1163.

[5]    Claude Lévi-Strauss, Tristes tropiques, Plon, Coll. Terre humaine Poche, 1955, p. 355.

[6]    Michel Onfray, théorie du corps amoureux, Éditions Grasset & Fasquelle, 2000, p 97-98.

[7]    Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l’éducation, Éditions Garnier-Flammarion, 1966, p. 52.

[8]    Jean-Jacques Rousseau, Les confessions, Éditions Gallimard, Coll. Bibliothèque de la Pléiade, 1959, p. 358.

[9]    Michel Onfray, Les Vertus de la foudre, Journal hédoniste II, Éditions Grasset & Fasquelle, 1998, p. 202.

[10]   Ibid., p. 204.

[11]   Jean-Jacques Rousseau, Émile ou de l’éducation, Éditions Garnier-Flammarion, 1966, p. 12.


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