Magazine Journal intime

Fiff – day 3 – Pauline détective

Publié le 02 octobre 2012 par Anaïs Valente

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Pauline (Sandrine Kiberman) vient de se faire larguer.  Sa sœur décide de l'emmener alors en vacances avec elle et son époux, dans un grand palace luxueux.  Sauf que Pauline gère le magazine Détective et qu'avec elle tout n'est jamais de tout repos… Apprenant qu'un tueur en série rode dans la région, elle va se lancer, avec l'aide d'un plagiste machiste (et ça rime), à la recherche de l'assassin.  Les vacances risquent d'être mouvementées.

Avec Pauline détective, je me sens à la fois plongée dans un dessin animé des années 80, genre Scoobidoo et dans un film des années 60-70, genre Hitchcock.  Des fringues hautes en couleur et hyper cintrées, une héroïne qui se déguise d'un chapeau à large pan et de grosses lunettes noires pour mener son enquête : je vous le disais, ça fait totalement héroïne hitchcockienne bossant dans l'équipe de Scoobidoo.  Ajoutez à cela des intermèdes présentant de potentielles couvertures du magazine Détective, un jeu auquel j'adore me prêter dans mon quotidien ("Namur, une employée tue tous ses collègues à coups de souris d'ordinateur, le mobile reste inexpliqué"), ça doit être dû au fait que je lisais Le nouveau détective quand j'étais ado (y a-t-il un psy dans la salle ?) et d'autres intermèdes colorés braqués sur un objet important pour l'intrigue, et vous aurez compris l'ambiance de Pauline détective.

Un film où règne la bonne humeur et le bon humour, un bon moment, un bon divertissement, même si rien de vraiment transcendant, oserais-je ajouter pour le plaisir de la rime (j'aime les rimes, vous le savez). 

Et la question qui était sur toutes les lèvres à la fin du film était bien sûr : à quand Pauline à la ferme et Pauline petite maman ?

Note que moi j'avais une autre question à poser au réalisateur après la projection : avez-vous conscience du potentiel érotique de votre film ?  Passque durant le quart d'heure qu'a duré la séance de questions-réponses, un couple assis devant nous n'a eu de cesse de se relécher, se caresser et se papouiller, dans de grands bruits mouillés et de grands slurps pas très ragoûtants.  Fous-rires garantis, malgré l'irrespect total de la situation.

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