Magazine Talents

Existe-t-il un éditeur qui ne fantasme pas sur le numérique ?

Publié le 04 octobre 2012 par Paumadou

Cet article est une réponse à un article du site Actua­litté (excellent site, lisez-le régu­liè­re­ment) inti­tulé Existe-t-il un métier plus chargé de fan­tasmes que celui d'éditeur ? paru ce jeudi.

Cette tri­bune, écrite par une édi­trice indé­pen­dante, Colette Lam­brichs (des édi­tions de la Dif­fé­rence) m'a fait sau­ter sur place tant je l'ai trou­vée à côté de la plaque.

Existe-t-il un éditeur qui ne fantasme pas sur le numérique ?

Tout d'abord, Mme Lam­brichs (je ne vous appel­le­rai pas par votre pré­nom, contrai­re­ment aux usages du net, car vous y trou­ve­riez cer­tai­ne­ment une sorte de fami­lia­rité mal pla­cée. C'est une erreur, on peut appré­cier et res­pec­ter quelqu'un en le tutoyant et le nom­mant par son pré­nom, ce que je fais régu­liè­re­ment avec des incon­nus, et on peut mépri­ser sans ver­gogne en res­pec­tant toutes les for­mules de poli­tesse du monde). Tout d'abord, donc, Mme Lam­brichs vous ne répon­dez pas à la ques­tion. Dans votre esprit, l'éditeur est un métier flou : oui, il y a les tech­ni­ciens, ceux qui mettent en page, qui calibrent, qui font que l'impression par rota­tive tourne sans que le moindre grain de sable ne vienne coin­cer la méca­nique. Ça, Madame, ce n'est pas le métier de l'éditeur. En tout cas, pas pour moi qui suis fami­lière des concepts amé­ri­cains de l'édition par ma trop grande fré­quen­ta­tion du net, c'est le métier du "publieur". Nos amis anglo-saxons ayant la décence d'avoir des défi­ni­tions pré­cises pour dis­tin­guer les deux métiers que le mot édi­teur recouvre en France : l' edi­tor qui s'occupe du texte et rien que du texte et le publi­sher qui se charge de l'ingratitude des basses oeuvres que la livrai­son à un public oblige : choix du papier, de la mise en page, du for­mat, de la cou­ver­ture, de la date de publi­ca­tion, bref de ce qui ne concerne pas à pro­pre­ment par­ler le texte.

On pourra me repro­cher de me baser sur des notions étran­gères, venant de pays où le libé­ra­lisme est roi et la lit­té­ra­ture une mar­chan­dise comme une autre, alors que la France s'enorgueillit d'être un modèle de l'exception cultu­relle. Mais est-ce ma faute si les édi­teurs fran­çais ne sont pas pré­sents sur le net ? En dehors de quelques sites sta­tiques, de quelques pages face­book ani­mées de loin et du bout des doigts. Est-ce ma faute si, quand je cherche ce que sera l'avenir de la lit­té­ra­ture par le web, de la réflexion pro­fonde et inté­res­sante sur le métier d'éditeur, sur le métier d'auteur dans le monde numé­rique, je dois me retour­ner vers des sites anglo­phones ? Mais pas­sons, et retour­nons à vos argu­ments, Mme Lambrichs.

Vous abor­dez donc le métier d'éditeur comme un métier qui ne s'apprend pas dans les écoles, qui ne peut pas être stan­dar­disé, méca­nisé. Louable en effet, hors le fait qu'un métier artis­tique comme édi­teur (un vrai, pas un simple correcteur/rewriter pour le goût du public) peut s'apprendre à condi­tion d'avoir de bons pro­fes­seurs et un sup­plé­ment d'âme qui per­mette de s'investir dans les textes autant que les auteurs eux-même. Tout comme le métier d'artiste s'apprend, tout comme celui d'auteur le devrait.

Votre pro­pos dérive vite sur le fait qu'aujourd'hui, la lit­té­ra­ture de masse est illi­sible. Pire, que c'est du mépris pour les lecteurs.

Or, para­doxa­le­ment, plus le métier se pro­fes­sion­na­lise moins la sub­stance, de mieux en mieux condi­tion­née, est lisible. Il en va de même dans l'alimentation où un embal­lage tou­jours plus sophis­ti­qué enve­loppe des nour­ri­tures de moins en moins comes­tibles. dites-vous.

L'alimentation est tou­jours comes­tible. Elle n'est pas à votre goût, c'est tout. J'apprécie beau­coup le nutella et les Coco­Pops, ça ne m'empêche pas d'aimer éga­le­ment la confi­ture mai­son faite avec amour et les vien­noi­se­ries miton­nées par des pâtis­siers experts. Tout comme j'apprécie de regar­der cer­taines émis­sions de télé raco­leuses autant que d'aller voir un film d'art et essai intel­li­gem­ment construit. Je connais la valeur des choses, mais le but recher­ché n'est pas le même. Dans un cas, je cherche la faci­lité, le plai­sir simple, le fait d'être comme tout le monde aussi, d'avoir les mêmes réfé­rences cultu­relles, sociales, socié­tales (c'est impor­tant). De l'autre, je cherche l'expérience, l'émotion dif­fi­cile, celle qu'on n'atteint qu'après un effort (comme le sen­ti­ment du cou­reur de fond qui atteint sa limite phy­sique puis sou­dain, alors qu'il croyait être arrivé au bout du bout, trouve des ailes et s'envole avec plai­sir pour quelques kilo­mètres de plus), le secret, l'intime.

Deux buts qui ne sont pas com­pa­tibles... mais doit-on être des mono­pen­seurs ? des mono­ac­teurs ? des mono­lec­teurs ? La vie est plus com­plexe que cela, c'est dom­mage qu'un édi­teur, qui est en charge d'apporter la vérité aux gens (car qu'est-ce qu'un roman contem­po­rain intel­li­gent s'il n'apporte pas la vérité de l'état humain au lec­teur, à tra­vers l'exercice ardu de la fic­tion ?), se contente d'une vision aussi étri­quée avec d'un côté la masse popu­la­cière et de l'autre l'élite intel­li­gente. Le blanc, le noir. Le bon, le mauvais.

Les goûts, les cou­leurs aussi.

Y a-t-il une fata­lité à cet état de fait, questionnez-vous ? Evi­dem­ment ! Une fata­lité qui avance inexo­ra­ble­ment pour une meilleure société, plus éga­li­taire, mais pas plus lisse : de la Culture unique et figée, nous sommes pas­sés aux cultures mul­tiples et vivantes. Vous êtes édi­trice aux édi­tions de la Dif­fé­rence, vous devriez com­prendre. Depuis la Révo­lu­tion fran­çaise, l'état n'a cessé de vou­loir ins­truire le plus grand nombre, lui appor­ter la culture. On a créé les musées pour culti­ver, ensei­gner les masses, on a créé les biblio­thèques publiques pour appor­ter la lec­ture aux masses. On a expé­ri­menté de tout : de la culture pour tous comme arme anti-fasciste pen­dant le Front Popu­laire, du clas­si­cisme pour la cohé­sion natio­nale sous Vichy, cohé­sion conser­vée par la suite à la Libé­ra­tion (une des rares poli­tiques vichys­soises qui n'ait pas été remise en cause) La consti­tu­tion de la IVème Répu­blique pré­voyait déjà un "égal accès de l'enfant et de l'adulte [...] à la culture." Mal­raux a voulu, avant même de rele­ver le niveau, faire entrer la culture dans la moder­nité, Lang a par la suite a fait recon­naître la culture "popu­laire" comme par­tie inté­grante de notre société. Oui, il y a une fata­lité, celle qui fait que de la culture popu­laire, celle des masses, peuvent res­sor­tir des perles qui seront encen­sées. Ne vous en déplaise, il existe du bon dans la lit­té­ra­ture popu­laire. Même si ce n'est pas à votre goût.

La popu­la­tion dans son grand nombre est-elle, à jamais, le récep­tacle du mépris de ceux qui veulent l'atteindre ? dites-vous encore.

Rien que cette phrase mérite qu'on s'attarde. Un édi­teur qui fait son métier avec pas­sion méprise-t-il son lec­teur parce qu'il lui apporte ce qu'il sou­haite ? Parce qu'il ne lui four­nit pas une lit­té­ra­ture rébar­ba­tive au pre­mier abord ? Pour­quoi ? S'il le fait avec pas­sion ? Il n'y a pas de mépris à offrir une his­toire à l'eau de rose aux lec­teurs. Le mépris n'est pas dans l'offre faite au public, il est dans le fait de pen­ser qu'un édi­teur croit savoir ce qui convient au public. Et cette attitude-là, même les plus sélec­tifs n'en sont pas à l'abri.
Si le lec­teur désire avoir le plai­sir simple de lire une his­toire d'amour basée sur les cli­chés, d'y pal­pi­ter avec des émo­tions faciles et d'en res­sor­tir léger plu­tôt que de se tour­ner vers la dif­fi­cile lec­ture d'un ouvrage comme ceux de W.G.Sebald, où est le mal ? Lire Sebald exige une atten­tion, une écoute et une ouver­ture d'esprit qui plon­ge­ront dans des tas d'émotions certes plus sub­tiles qu'un bête roman Har­le­quin. Seule­ment voilà, lire Sebald dans le métro, brin­gue­ba­lée, sans cesse à l'affût de ce qui se passe autour - annonce, autrui, arrêt à ne pas lou­per - c'est impos­sible. La lec­ture est aussi affaire de situa­tion, au delà du texte, le livre vient dans la vie du lec­teur et ça, vous sem­blez l'oublier. J'ai lu Sebald avec plai­sir - teinté du maso­chisme que ce type de lec­ture exi­geante peut appor­ter - chez moi, au calme. Devrais-je arrê­ter de lire dans le métro pour autant ? Ou quand mes enfants jouent bruyam­ment dans la pièce d'à côté ? Devrais-je ne lire que ce que les édi­teurs exi­geants estiment être de la Lit­té­râtüre (avec tous les accents, ils sont très impor­tants les accents) ? Juste parce que le reste ne mérite pas d'être lu, parce qu'il n'a été conçu que pour les illet­trés et les anal­pha­bètes ? Arrê­tons d'apprendre à lire aux enfants des pauvres, cela vau­dra mieux pour eux. Un jour, ils ris­que­raient d'aller lire Harry Pot­ter et d'aimer ça.

De plus, si je devais ne lire que de la lit­té­ra­ture exi­geante, je fini­rais par me pendre. Il y a si peu de joie et de happy end dans ces livres... A part Au Bon­heur des Dames peut-être. Mais nous y voilà ! Le gra­tuit est le mal, le gra­tuit tue la culture et la connais­sance. Le gra­tuit n'a pas de prix, le gra­tuit ne laisse aucune trace.

Vous citez de grands poètes que je ne connais pas, que je n'ai jamais lu et ne lirai peut-être jamais. Sans regret car il y a tel­le­ment à décou­vrir que j'ai cessé de m'en faire pour tous ces livres sublimes que je ne ren­con­tre­rai pas. Vous uti­li­sez des tas de mots com­pli­qués que je n'emploie jamais, bien que j'en connaisse la signi­fi­ca­tion, parce que je parle à des gens nor­maux. Vous assi­mi­lez à tord gra­tuité pécu­niaire et faci­lité d'esprit. Je visite régu­liè­re­ment l'encyclopédie en ligne Wiki­pé­dia, c'est gra­tuit, mais ce que j'y lis me reste bien sou­vent en tête, me pousse à cher­cher plus loin, à navi­guer d'article en article, à visi­ter d'autres sites, à cher­cher plus loin. C'est le défaut d'internet : tout est dis­po­nible, tout. Sauf le temps. Vous ne connais­sez pas le numé­rique, ni les usages de ces inter­nautes qui télé­chargent ces livres gra­tuits, finan­cés par la publi­cité ou non. Le gra­tuit est par­tout, la faci­lité nulle part. J'ai télé­chargé de nom­breux livres gra­tuits, plus que je n'avais de temps pour les lire : des lec­tures faciles, des lec­tures exi­geantes, du domaine public, du contem­po­rain sous licence libre ou non. Qu'ai-je lu au final ? Les livres qui m'intéressaient réel­le­ment, selon l'envie du moment. Pas tou­jours la faci­lité, pas tou­jours de l'exigeant. La faci­lité, je ne l'ai pas plus oubliée que l'exigeant. J'ai le défaut d'avoir une excel­lente mémoire, relire un livre n'est jamais une sur­prise. Je n'oublie rien et tout me revient si j'y songe un peu. Mais est-ce impor­tant ? Se sou­ve­nir d'un livre est une manière de le revivre.

Vous consi­dé­rez qu'aucun livre majeur ne riva­li­sera avec le sys­tème com­mer­cial ins­tauré. N'êtes-vous pas vous-même en plein fan­tasme ? Celui qui régit la vie des auteurs mau­dits ? Celui contre lequel je me bats car tel­le­ment cari­ca­tu­ral. Un auteur qui n'a pas de suc­cès n'est pas for­cé­ment un auteur au talent méconnu, c'est peut-être juste un mau­vais auteur. L'éditeur est dans le même bateau : un édi­teur qui n'a pas de suc­cès n'est pas for­cé­ment un décou­vreur d'auteurs mau­dits, il peut juste être com­plè­te­ment à côté de son époque et de son temps.

Que sont des livres comme Le Sei­gneur des Anneaux ? Ah par­don, c'est de la Fan­tasy, rien n'est bon dans les elfes et les sor­ciers. Peu importe l'univers créé der­rière, la langue, l'histoire, la mytho­lo­gie que cache ce livre. Ça n'est pas un livre majeur, il est popu­laire. Et pour­tant, Tol­kien était un être bien plus intel­li­gent que la moyenne, il n'avait sans doute aucun talent lit­té­raire pour méri­ter un suc­cès aussi considérable.

Il reste donc à inven­ter un nou­veau mode de cir­cu­la­tion des idées et des œuvres en renouant avec l'ancienne tra­di­tion des socié­tés secrètes.

Il est là, le nou­veau mode de cir­cu­la­tion des idées et des oeuvres. Ne le voyez-vous donc pas ? Pas dans le copi­nage des francs-maçonneries ger­ma­no­pra­tines (voyez, moi aussi je peux uti­li­ser un mot savant à conno­ta­tion cultu­relle quasi-secrète), non, il est au grand jour. Lorsqu'on découvre une perle, on le dit, on le crie, on la pousse !

On n'attend pas des années pour faire connaître l'auteur, attendre la gloire post­hume qui cou­ron­nera une vie de sacri­fice. A quoi bon ? Ces gens écrivent pour l'instant pré­sent, pas pour les géné­ra­tions futures, pas par conti­nua­tion des tra­di­tions pas­sées. Ils s'en balancent ! C'est comme ça que la lit­té­ra­ture se renou­velle, pas dans la conti­nua­tion de la sacro-sainte édi­tion tra­di­tion­nelle qui ne s'apprend pas. Non, ça ne s'apprend pas, ça se repro­duit de géné­ra­tion en géné­ra­tion, comme les tares géné­tiques. Nous sommes jeunes, nous vou­lons des auteurs de notre temps, qui vivent comme nous dans notre monde, dans nos tech­no­lo­gies, qui nous repré­sentent. Pas un tra­vail édi­to­rial intel­lec­tua­lisé à l'extrême et qui étouffe l'émotion, le sen­ti­ment et le souffle des textes au lieu de le transcender.

Le monde s'accélère. Nous pas­sons rapi­de­ment d'un texte à l'autre, c'est vrai. Le sup­port papier est trop figé, trop lent pour notre monde. Nous zap­pons, c'est notre culture. Mais les images res­tent, les textes forts aussi. Lorsqu'on trouve de bons textes, des textes "majeurs", de ceux qui vous bou­le­versent, qui vous donnent envie de vous battre pour les faire connaître, on le fait ! Il n'y a pas que les livres numé­riques, il y a les blogs aussi. Je tenais d'ailleurs une rubrique qui, par manque de temps, végète un peu : décou­vrez des textes à vous bouf­fer les tripes mais atten­tion, c'est gra­tuit ! (d'ailleurs, ô joie du monde dans lequel nous vivons, cer­tains ont dis­paru des écrans mais pas de ma mémoire, comme quoi, on n'oublie pas tout.)

Mais vous pou­vez res­ter à siro­ter dans les cafés (je doute que vous fré­quen­tiez réel­le­ment les bis­trots et les pis­so­tières aux­quels vous faites allu­sion), à ren­con­trer vos connais­sances lors de réunions kab­ba­lis­tiques réser­vées à votre élite cultu­relle, celle qui, pensez-vous, impo­sera à l'avenir les écri­vains qui comptent. Le monde change, il ne vous atten­dra pas. Je suis der­rière mon écran, je ne fré­quente pas le monde de l'édition tra­di­tion­nelle, ni le copi­nage entre col­lègues que j'ai en hor­reur et j'ai décou­vert des textes qui m'ont bou­le­ver­sée par leur qua­lité de contenu lit­té­raire et émo­tion­nel. De quoi lais­ser loin der­rière la plu­part des livres de col­lec­tion blanche que j'ai croi­sés, même chez les indépendants.

Je reste inti­me­ment convain­cue que trois ou quatre per­sonnes, qui mènent un com­bat pour faire connaître un livre dont elles pensent avec force qu'il est un chef-d'œuvre, par­vien­dront à leurs fins.

Fina­le­ment, oui, nous sommes assez d'accord sur le fond, c'est comme cela qu'un chef d'oeuvre se découvre : porté avec convic­tion par les pre­miers lec­teurs tou­chés et émus. Mais la forme change, l'édition papier est sur­char­gée, vous le consta­tez vous même, par les publi­ca­tions com­mer­ciales. Intel­lec­tuel­le­ment indi­gente pour vous, résul­tat logique de la "mas­si­fi­ca­tion" de la culture pour moi. La majo­rité des lec­teurs n'a pas fait de belles études de lettres, ils sont moins exi­geants que les doc­to­rants d'université, un bon texte pour du bon temps leur suf­fit.
Les futurs chefs d'oeuvre seront por­tés par le net, par le numé­rique. Parce que n'oubliez pas que ce sont les jeunes qui recon­naî­tront les textes fon­da­teurs de leurs propres révo­lu­tions cultu­relles, qui s'identifieront à un auteur, un texte, un mes­sage et le por­te­ront à la gloire. Par le net, pas par le papier. Grâce à l'accès à la culture pour tous, loin des sectes intel­lec­tuelles qui excluent, de par leur fonc­tion­ne­ment même, en cercle fermé. Vous l'avez constaté, ce modèle-là est déjà nécrosé. Il ne se réin­ven­tera pas dans les mêmes condi­tions, tout sim­ple­ment parce que les poli­tiques ont tout fait pour bri­ser cela depuis la Révo­lu­tion Fran­çaise et ils y sont parvenus.

Comme l'a dit Picasso, en écho de votre der­nière cita­tion, " Tout acte de créa­tion est d'abord un acte de des­truc­tion." Inutile d'essayer de sau­ver un sys­tème qui mar­chait autre­fois, il faut le démo­lir pour pou­voir en sor­tir quelque chose de neuf.

(Vous voyez, moi aussi je peux sor­tir des cita­tions qui n'ont aucun rap­port avec le sujet de mon texte.)

Pau­line Dou­de­let
Octobre 2012

Partagez cet article sur:


Retour à La Une de Logo Paperblog