Magazine Journal intime

Pas d'mieux, pas d'médicaments

Publié le 29 mars 2008 par Pat La Fourmi
Eh bé, ça ne donne pas envie d'être malade au Québec!

extrait de Le Reflet (article de Valérie Girard)

"Contrairement à ce que lui annonçait la Régie de l'assurance maladie du Québec en février, un résidant de Saint-Philippe atteint de sclérose en plaques pourra recevoir gratuitement sa médication.

Depuis plus de 10 ans, Francis Prévost s'injecte trois doses de Rebif 22 par semaine. Il s'agit d'un médicament préventif. «Ça prévient les crises, mentionne-t-il. Ça réduirait de 30 à 35 % mes chances de faire des poussées.»

Au début du mois de février, l'homme s'est toutefois vu refuser, pour la première fois, le paiement de sa prescription mensuelle par la Régie de l'assurance maladie du Québec  «On m'a dit que je n'étais plus dans les barèmes pour obtenir ce médicament», explique celui qui a reçu un diagnostic de sclérose en plaques en 1997.

Pour obtenir sa médication, il s'est alors trouvé dans l'obligation de débourser 1 500 $ par mois. Par souci d'économie, «je me suis injecté une dose par semaine pendant trois semaines», relate-t-il.

C'est que le Rebif est de la catégorie des médicaments dit d'exception. Ceux-ci peuvent être payés par la Régie de l'assurance maladie du Québec à condition de répondre à certaines exigences.

Dans ce cas-ci, la régie se base sur une échelle de progression de la maladie. Tant et aussi longtemps que le patient ne dépasse pas un stade précis, le Rebif lui est remboursé. Au-delà de cette balise, la maladie est trop avancée. Le médicament ne serait plus efficace.

Lors de son examen médical en début d'année, Francis Prévost excédait cette norme.

Plus en forme que jamais
Une fois son histoire médiatisée à TQS, M. Prévost a obtenu un rendez-vous chez son médecin dans les jours suivants. Après une nouvelle évaluation, le docteur en est finalement venu à la conclusion que son patient est toujours admissible au Rebif, contrairement à ce qui lui avait annoncé la RAMQ.

«La régie croyait que ma situation s'était dégradée. Elle s'était plutôt améliorée», lance l'homme avec fierté.

Il pourra donc continuer à bénéficier du Rebif, du moins pour encore quelques mois. Il rencontrera de nouveau son médecin en septembre. «Si ma situation s'est détériorée, je perdrai ma prescription», souligne-t-il, résigné."
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