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L’hippopotame, ça popote énormément

Publié le 20 octobre 2012 par Willb77

L’hippopotame, ça popote énormément

Le thermomètre est en berne, le ciel se joue de gris, les grèves se multiplient, le CAC est en dessous des 3000 points, vous venez de vous casser une dent, de vous disputer, un stop raté a causé quelques taules froissées…

Bref, la sinistrose s’installe comme un paresseux sur sa branche.

Heureusement, il vous reste quelques onces d’espoir et vous venez de vous procurer le roman de Stephen Fry, l’hippopotame en souhaitant ardemment qu’il ne finisse pas dans une déchiqueteuse.

Eh là, la grande claque !

Vous vous retrouvez au côté d’un poète cynique et sceptique obsédé, que dis-je ,obnubilé par les plaisirs de la chair et la crainte de perdre à tout jamais son inspiration déjà fortement asséchée : Ted Wallace.

S

L’hippopotame, ça popote énormément
a nièce, Jane,  lui confie une mission secrète: faire la lumière sur une série de miracles perpétrés dans une maison bourgeoise propriété du richissime Lord Logan. Miracle qui l’aurait guéri de la leucémie, rien que ça.

Et les soupçons se portent naturellement sur David, l’un des fils de la maison, qui semble nimbé d’une aura divine.

Je ne gâche pas l’intrigue mais je vous garantis de réels fous rires (c’est bon pour les abdos, moins pour les rides) avec un dénouement en forme de morale édifiante.

Un coup magistral pour ce roman du turbulent et stakhanoviste Stephen Fry. Je vous reparlerai d’ailleurs de lui bientôt. En attendant cliquer ici pour visiter son site officiel.

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