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MON AFFAIRE LA BAVURE de l' IGS qui a détruit ma vie à cause de leur incompétence et par plaisir de faire tomber un policier sans rien vérifier

Publié le 23 octobre 2012 par Neo_igs_police

  Je vais commencer par le début pas comme un roman, mais comme un rapport que je devrais relater au patron, je vais tenter de ne rien oublier, c'est loin mais pour moi c'est encore hier........

Les faits! Au cours d'une soirée entre amis je rencontre une fille que je raccompagne chez sa mère nous avions environ une vingtaine d'années, j'étais policier depuis quelques temps ayant passé le concours à 19a après mon service militaire aux pompiers de paris.

Je revois cette fille quelques fois sans plus puis un jour elle m'invite à venir chez elle voir sa mère , j'accepte, je fais de même je l'invite chez moi enfin chez ma mère aussi puis au bout de quelques semaines elle me dit vouloir quitter sa mère , je ne savais rien sur elle tout comme elle sur moi, je n 'avais jamais fait usage de mes prérogatives professionnelles à des fins personnelles, elle semblait correct, la mère se disait travailler dans un milieu médical et la fille au chômage rien d'anormal à ça.

J'accepte de l'héberger chez moi, sachant que dans tous les cas il lui fallait avant tout un travail, pour ma part je faisais les nuits .

Au pire elle travaillait le jour et moi la nuit c'était plus de la colocation , je demandais pas un sous , je lui trouve un travail par hasard dans un supermarché comme vendeuse donc tout va bien j'offrais la nourriture et le logement car en plus elle m'annonce avoir un fils de quelques années et qui lui manquait , ayant de la place dans mon appartement et toujours quelqu'un de présent j'accepte encore, ma mère aussi et tout se passe bien quelques jours mais le fils créée des problèmes.

D'un commun accord nous décidons de mettre fin à cette cohabitation ainsi qu'à notre relation amicale car elle décide d'arrêter de travailler chose que je n'ai pas accepté de principe, je voulais bien aider mais pas que l'on en profite, de plus il n'y avait aucun sentiment.

Nous revoilà ma mère et moi comme avant, elle avec sont travail moi le mien, tout va bien et quelques mois après alors que j'étais chez moi le téléphone sonne, c'est la dite fille en question avec une façon de parler un peu étrange à ce que je connaissais, je mets cela sur le fait qu'elle voulait me demander un service et n'osait pas, mais non la raison est toute autre je l'ai su après ainsi qu'au fil de la conversation sentant une vengeance car peut être elle ne trouvait pas de logement et m'en voulais  je l'écoute quand même, elle me propose tout autre chose, "viens près de ta banque , je sais que tu voulais changer de voiture , je peux t'aider, pour plusieurs raisons je refuse cette visite et lui ajoute j'ai pas besoin de voiture j'en ai acheté une autre, elle insiste à me faire venir avec un autre ton, je sens même qu'il y a du monde autour d 'elle, mais je suis catégorique et je lui dit pour avoir la paix je suis en arrêt maladie pour grippe et je ne peux sortir ce qui met fin à la discussion et quelques heures passent, je continue mes affaires à la maison, je prépare le repas du soir.

Puis la sonnerie d'entrée se met à sonner sans arrêt, je ne panique je me dit ma mère a oublié ses clefs ou elle est trop chargée pour avoir fait des courses et souhaite de l'aide, je me précipite donc à la porte et je n'ai même pas le temps d'ouvrir la porte en bois que je suis plaqué contre le mur, ils planquaient aussi ma mère à la sortie du travail et ils l'ont suivi et plusieurs de l igs sont montés par l'escalier et d'autres dans l’ascenseur par plusieurs hommes dont un tout petit qui exhibe sa carte de réquisition en hurlant igs, et ajoute vous savez pourquoi on est là, je réponds que non puis revient dans ma tête cet appel téléphonique de la fille qui voulait me faire venir, mais loin de penser ce qu'elle avait pu leur dire .

Comme j'ai dit c'est pas un roman que j'écris mais des faits réels vécus pas de suspense, on m'annonce de suite vous êtes en gav pour proxénétisme puis la perquisition débute sans commission rogatoire , ma mère se trouve mal de voir tout ça le petit commissaire lui dit c'est pas grave on l'enverra à l'hôpital Cusco j'étais là, mon chien était aussi présent mais gentil comme un agneau sauf à un moment quand ils me bousculent un peu trop fort en m'emmenant dans les pièces pour la perquisition , ils me disent faites le taire ou je lui mets une balle dans la tête à mon chien.

Ils restent un bon moment à fouiller en vain et pour cause, ils trouvent dans un tiroir mes menottes persos que j'avais acheté et me les mettent, du reste ils me les ont jamais rendu .... Ils poussent même la plaisanterie à me mettre les menottes devant et vont perquisitionner ma voiture et la cave et au même moment un officier et voisin leur demande la raison pour laquelle ils me font ça , comme chacun sait même un divisionnaire n'a pas trop de pouvoirs devant les boeufs , il leur dit juste de me mettre les pinces dans le dos et un imper par dessus, ils acceptent suite à sa demande, puis ils téléphonent de chez moi et j'étais présent en disant qu'ils avaient rien trouvé je suppose qu on leur a quand même dit de me conduire bd du palais au siège à l'époque.

On part avec deux voitures en gros il y avait huit flics bien serré dans la simca 1100 rose ou violette de l'epoque sans gyro ni deux tons on a mis au moins une heure je peux dire ça fait très mal avec les pinces de plus les miennes ....

On arrive dans la cour du service, je suis conduit comme un gros truand dans le bureau du patron de l igs qui me fait me mettre à poil puis en cage avec toute la nuit deux collègues en permanence qui pour eux le motif de la gav était proxénète, je peux dire de savoir ça c'est horrible les plantons ont été gentils mais quand même moralement ça atteint, moi qui n'avait jamais volé un bonbon comme beaucoup.

Le lendemain après avoir passé la nuit sur un banc et sans nourriture et n'ayant pas mangé depuis la veille midi un inspecteur m'entend dans un bureau pendant des heures , devant mes réponses sans hésitation je n'ai pas été trop malmené par celui ci, un jeune qui avait pas du choisir l igs je pense .......

J'apprends aussi qu'ils ont convoqué ma mère qui n'était pas en état physiquement mais qui est venue bien sur pour moi son fils .

En fait en fin de journée un autre inspecteur vient signaler que la mère de la fille est au téléphone et souhaite parler , j'entends les réponses vue la configuration des lieux et je comprends que la fille s'est rétractée et avoue avoir menti que c'était les policiers qui l'avait poussé car elle avait été prise à faire le tapin et en fouillant on a trouvé mon nom sur son carnet d'adresse, en ajoutant c'est un flic de là je sais la suite mais pas qui a débuté l'affaire, pour les boeufs c'était du pain béni "faire tomber un flic comme proxo"

Suite à cet appel on fait venir ma mère qui était dans un autre bureau et sans s'excuser pour tout l igs me dit , la fille vient de retirer sa plainte pour nous vous êtes libre sans excuse .

Pour tout ceux qui ont eu la gentillesse , je sais c'est long mais on se rend pas compte quand on écrit, ma mémoire 30ans après est encore bien claire, et si cela n'est pas une bavure faudra m'en donner la définition car ils m'ont pas tué avec un calibre mais ça fait 30 ans que je suis mort ......

Quelques jours après , je suis convoqué à mon service et je signe un document qui est soit disant un  non lieu , que je pouvais reprendre mon service aussitôt,  sauf que j'étais allé voir le médecin chef qui m'a mis en arrêt de mois en mois et à chaque fois que je voyais un flic ou une voiture banalisée ou plusieurs personnes derrière moi j'avais peur.

Pour la suite si ça intéresse je pourrai vous dire qu on m'a laissé seul dans mon coin sans visite des collègues ni du syndicat et puis un jour sans passer devant un conseil j'ai été mis à la retraite , moi je voulais juste du temps qu on me soigne , j'ai même demandé au médecin de reprendre à ménager il a refusé.


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