Magazine Journal intime

Comme dans les livres

Publié le 30 octobre 2012 par Papote

J'ai aimé ce week-end qui s'est déroulé comme dans les livres quand les héros " préparent l'hiver" en rentrant du bois pour la cheminée, en mitonnant une soupe bien chaude...
Oui, mon week-end s'est déroulé comme dans un livre.
C'était d'abord une soirée au théâtre avec P'tite Louloute, ma Poule et Liline et beaucoup de sourires, d'émotions, de souvenirs. Des moments que nous partageons et, pourtant, qui ne nous appartiennent qu'à nous deux parce que nous sommes seules à comprendre, à revivre. Des souvenirs qui émaillent 35 ans de vie et qui remontent de ci, de là, au gré de nos fantaisies, de nos humeurs, de nos vies.
Et puis, samedi matin, le soleil est revenu après deux jours de pluie. Il faisait beau mais l'air était vif, bien plus vif que les matins précédents
Premier matin de vacances avec son cortège d'envies et de flemme mêlées.
Premier matin de vacances où il a été décidé qu'on ne toucherait pas au cartable et qu'on ne parlerait pas de devoirs ou de hautbois.
Une P'tite Louloute qui profite d'un tour à la déchetterie pour me faire une surprise : vaisselle, rangement, aspirateur. Un petit bout de femme qui va avoir 10 ans dans quelques jours, qui reste seule à la maison pour un petit moment et qui m'ouvre la porte avec son petit air de petite bonne femme qui grandit très très vite...
C'est aussi un samedi qui se couvre un peu et qui donne des envies de gamineries, de courses-poursuites dans la maison, de bain forcé tout habillée...
C'est un dimanche encore plus froid mais tout aussi lumineux.
Pour la première fois depuis cet été, j'étais entièrement seule. Nécessité de s'occuper du jardin tant que le temps le permet et puis l'envie est venue au fur et à mesure.
Encore un voyage à la déchetterie pour évacuer de nouvelles branches, un dernier coup de tondeuse avant le printemps prochain, une virée à la jardinerie pour garnir les jardinières, mettre le salon de jardin sous bâche, tailler les rosiers, ressortir les bulbes de jacynthes.
Et puis, tout à coup, dans l'air, le bruits des oies sauvages sur la route des pays chauds. Je n'ai pas vu leur vol mais j'ai entendu leur cri si particulier. L'odeur des feuilles mortes et de l'humidité est devenue plus vive à mes narines, comme si le bruit à mes oreilles alertait mes autres sens sur ce qu'ils devaient voir ou sentir.
Première soirée à l'heure d'hiver où il fait bon rentrer se calfeutrer et regarder la nuit s'inviter.
Et puis des feux de cheminée tous les soirs, les flammes joyeuses et chaleureuses, les joues qui brûlent un peu, les premiers pulls qui sortent des armoires, une soupe dans un grand bol fumant.
Tout cela comme autant de préludes à la froidure et à la première gelée blanche sur les voitures hier matin.
Un week-end que certains auraient imaginé comme l'acte de décès de la belle saison et que j'ai vécu comme un moment de joies enfantines, de petits bonheurs tout simples.

A bientôt !

La Papote alias Pougne (et si certains trouvent le pourquoi du comment, ils auront tout mon respect ! :))

Pougne? Du québécois pogner= plaire, et du béarnais pougner= pousser, tasser... Tu aimes donc plaire en tassant...

Comme dans les livres

Bien tenté... mais non !
Tu es à cent lieues !

Ce mot d'argot désigne notamment un élève (trop) travailleur en taupe. Jamais avare de mauvais coups pour disqualifier les autres dans la course au classement, la pougne a tendance à gratter à l'abri des regards et à enfouir les informations en sa possession susceptibles d'aider les autres.

Ou alors, tu es un petit hérisson...

Je vois que Madame a fait de sérieuses recherches et de bonnes recherches... :-p


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