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Arrêter l’autoédition ?

Publié le 02 novembre 2012 par Paumadou

L’autoédition est une lutte de chaque instant. L’auteur se bat pour obtenir un minimum de visibilité, il bosse dur pour ça (autant sur son bouquin dans les démarches de « pub et relationnelles ») et obtient parfois des résultats.

Mais le plus dur n’est pas d’être connu ! Non, le plus dur c’est d’être disponible sur toutes les plateformes de ventes d’ebooks.

Pour information, les plus vendeuses sont (par ordre de ventes pour ma part) :

  1. Kindlestore d’Amazon
  2. Kobo (kobobooks et FNAC) de Kobo
  3. Ibookstore d’Apple

En dehors de celles-là, les ventes des autres plateformes sont anecdotiques.

Mais un problème m’est arrivé plusieurs fois, Kobo dé-référence mes livres. La première fois, je sais qu’une partie des catalogues d’éditeurs avaient été dé-référencée en même temps que mes livres. C’était donc un problème « général » qui fut résolu au bout de quelques jours.

Arrêter l’autoédition ?

Mais cela recommence : mes livres autoédités, tous cette fois, ont été dé-référencés en totalité du site de la FNAC. Depuis quand, je ne sais pas exactement (je ne passe pas ma vie à vérifier que les sites sur lesquels j’ai mis mes livres en vente les vendent toujours). Ils étaient encore dispo en septembre, c’est tout ce que je sais.

Vous l’avez vu, c’est mon deuxième canal de ventes ! Certes, ils sont toujours disponibles sur Kobobooks, mais les lecteurs français achètent sur le site de la FNAC, pas sur kobobooks !

Pour Kobo, jusqu’ici je passais pas Smashwords puisque Kobobooks n’acceptait pas les auteur autoédités. Depuis quelques mois, Kobobooks a lancé KoboWritingLife un système d’autoédition à la manière de KDP d’Amazon. A la manière, parce que si effectivement Amazon annonce une publication sous 48h (et a toujours respecté ce délai) Kobo ne diffuse toujours pas l’unique livre que j’ai publié chez eux, même quinze jours après… Sans aucune explication. Ni sur Kobobooks, ni sur KoboFNAC.

L’autoédition, c’est censé me faciliter le boulot. Mais voilà, un auteur qui n’est pas disponible sur les grosses plateformes d’ebooks ne vend pas, même s’il fait le boulot de commercial qu’il a choisi d’assumer en se passant d’un éditeur.

Parce que pour vendre, il faut être disponible quelque part !

J’ai déjà dit que publier sur plusieurs plateformes impliquaient une logistique extrêmement détaillée de plusieurs fichiers (epub, doc, mobi, pdf…) Cela demande du temps, temps que j’ai en quantité limité. Si je dois en plus en perdre à essayer de comprendre pourquoi mes bouquins disparaissent des sites de ventes… j’arrête. Autant passer par un éditeur et ne plus m’emmerder à gérer le bordel.

Ou alors, et je ferais sans doute des malheureux comme The SFReader qui le boycotte, je ne passerai plus que par Amazon. Car je n’ai jamais eu de problèmes avec Amazon, mes fichiers sont disponibles, au prix décidé (un seul a été abaissé de quelques centimes car Kobo l’affichait moins cher… ah oui, parce que je ne pouvais pas choisir le prix en euros mais en dollars ! Encore un truc absurde dont j’ai parlé aussi sur le blog)

Sincèrement, que tous ceux qui désignent Amazon comme le grand Satan, comme l’Hydre à combattre et démolir, à tous ceux-là, je leur dis : « Hé bien, faites mieux ! »
Parce que jusqu’ici, il n’y a que chez Amazon que j’ai trouvé un professionnalisme à toutes épreuves autant du côté client que du côté auteur. Le jour où vous ferez aussi simple et sans problème qu’Amazon, je reverrai mon jugement. Mais en attendant,  je songe sérieusement à ne plus rien publier ailleurs que chez Amazon…


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