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Université Laval : Un nouveau diplômé de 81 ans

Publié le 03 novembre 2012 par Nuage1962

On lit souvent ailleurs dans le monde que des personnes âgées reprennent leur études et ressortent avec un diplômes .. mais chez-nous aussi des ainés sont fier de sortir diplômés dans divers domaines .. et il semble que plusieurs retraités s’inscrivent juste pour le plaisir d’apprendre
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Université Laval

Un nouveau diplômé de 81 ans

Université Laval - Un nouveau diplômé de 81 ans

Photo Capture d’écran / Agence QMI

Agence QMI

Les aînés sont de plus en plus nombreux à revenir sur les bancs d’école.

Une fois leur vie professionnelle terminée, la soif d’apprendre est encore bien présente pour plusieurs. Et c’est comme ça que l’Université Laval a un nouveau diplômé en biochimie âgé de 81 ans

Les molécules et les réactions chimiques, en effet, n’ont plus de secret pour André Fournier.

«On est passé au travers et on a fini par obtenir le diplôme.»

Avec un cours par session, ça lui a quand même pris 15 ans pour terminer son baccalauréat. Ancien enseignant et ex-employé du ministère de l’Éducation, M. Fournier ne voulait pas se laisser arrêter par la retraite.

«Je me levais et c’était agréable pour moi d’aller suivre les cours.»

Son épouse, Denise Major, n’est pas peu fière d’exhiber sa photo, diplôme en main et vêtu de sa toge de finissant.

«À tout âge, on peut non seulement apprendre, mais obtenir des diplômes si on le désire.»

Il faut dire que Mme Major est elle aussi inscrite à l’Université Laval. Dans son cartable, un livre sur l’histoire politique mondiale.

«Je suis le cours, présentement avec le professeur Louis Balthazar et c’est un grand bonheur.»

Denise Major et André Fournier sont loin d’être seuls à vouloir garder leur esprit actif à la retraite. À l’Université Laval, on compte 3500 personnes inscrites au programme de l’Université du 3e âge. Elles ont généralement entre 60 et 69 ans et les inscriptions sont en hausse.

«C’est un désir, parfois, qu’ils ont depuis leur enfance et ils peuvent réaliser leur rêve, par exemple, d’apprendre le piano, ou d’apprendre une autre langue comme l’anglais et l’espagnol et d’aller plus loin dans ce besoin-là», explique Johanne L’Heureux, coordonnatrice du programme.

Ces programmes pour retraités ne sont cependant pas crédités par le ministère de l’Éducation et l’Université du 3e âge s’autofinance avec les frais d’inscriptions.

Sauf qu’ici, André Fournier fait exception puisqu’il s’était inscrit au programme régulier de biochimie. Mais pas question, malgré ça, d’aller travailler dans ce qui est maintenant son nouveau domaine.

«Non. Je suis retraité. Comme je dis toujours, mon avenir est derrière moi», dit-il, souriant.

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