Magazine Journal intime

Le rythme d’une maman solo active !

Publié le 03 décembre 2012 par Lmdmimilie @LMDMimilie

Te marres pas, ce n’est pas drôle du tout. Quand tu es maman au foyer, ou si tu travailles de chez toi, tu as ce luxe de pouvoir gérer en journée les tâches quotidiennes. Tu as le temps de te passionner pour tout un tas d’activité, tu as le temps de manger (bon même si les enfants sont là, tu peux manger avec eux). Tu as le temps de te maquiller, de te faire belle, de passer cet aspirateur ou de faire ta lessive en retard à 10h. Tu t’en fous, tu as un rythme basée sur celui de tes enfants quand ils sont à l’école, et comme tu veux quand ils sont avec toi.

Oui alors si tu es maman au foyer, ce que je te dis, te vexe et tu as sûrement raison parce que de ton point de vue, tu vies une course effrénée. Seulement, même si je pense que tu ne chaumes pas, tu as le temps de faire ce que tu veux, et de passer aussi et surtout du temps avec tes enfants.
Quand tu as une vie active, à savoir un métier en dehors de ta maison, c’est une course contre la montre pour que tout soit fait et surtout pour que tu puisses vivre des moments agréables avec tes enfants.
En faîtes tu dois caser tes tâches ménagères en dehors de ton temps de travail, tu dois t’occuper de tes petits poulpes avant et après le travail mais tu dois le faire non pas en fonction de ton temps de travail, mais en fonction des autres : les horaires d’une garderie, les horaires de ton poulpe, les horaires de train, les horaires des supermarchés, les heures de pointes, les heures cumulés sur la fiche de paie de ta nounou, …
Si tout va bien dans le meilleur des mondes, tu peux faire les choses tranquillement et tu es même fière de ce que tu accomplis aussi sereinement.
Mais alors le jour où tout se passera comme chez les bisounours, les poules auront des dents.
Parce qu’il y a toujours quelques choses.
Tu finis à 18h, seulement tu as une client qui t’appelle à 17h55 pour une question interminable. Tu pars à 18h05, il te reste 10 min de temps de trajet, la garderie ferme à 18h15, tu te speedes, tu téléphone à l’atsem de la garderie. Tu te confonds en excuse parce que tu sais que elle aussi à sa vie de maman à gérer derrière.
Tu récupères ton poulpe, forcément épuisé de sa longue journée. Les embrassades se terminent en conflits de fatigue, pour l’un comme pour l’autre. En cuisinant ton repas rapide, tu rêves de ton bain chaud qui te relaxerait le poids de tes épaules.
En même temps, ton monstroplante a besoin de toi, de ta présence, et pour te le montrer il te fait tout ce qu’il ne faut pas faire. Tu coupes en 4, tu respires entre temps.
Forcément, c’est à ce moment là, qu’une copine, une tante, une connaissance t’appelle pour savoir comment tu vas. Tu as juste envie de lui dire laisse tomber, on se rappelle plus tard, je suis dans le rush du soir. Mais elle ne l’entend pas pareille, elle a besoin d’une écoute attentive sur sa vie et ses problèmes.
Tu raccroches 20 min après. Ton poulpe est naze, toi aussi. Tu as fait la douche en quatrième vitesse.
On mange ensemble, mais c’est la lutte. Normal, le rythme est prenant pour les deux.
Je te passe le rituel dodo, que tu fais tarder parce que c’est le seul moment que tu as pour câliner ton bébé.
Et là tu t’écroules sur ton canapé, tu sais que tu as la vaisselle à faire, des machines à lancer, et tu dis comment t’organiser pour que ton poulpe gère au mieux la situation ? Pour que ta relation mère-enfant n’en pâtisse pas ? Pour que toi tu ne sois pas si explosée que ça et sur les nerfs ?


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