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Nordik Impakt 2012

Publié le 06 novembre 2012 par Bathart

Hello les amis. Il est temps de vous conter un nouvel épisode de mes aventures. Comme certains le savent, avec Bath-Art il faut s’attendre à des reportages déjantés. Nous n’hésitons pas à nous mettre (bien, très bien même) dans la peau du festivalier le plus fou qu’il soit. En ce premier week-end de novembre, direction Caen pour le festival Nördik Impakt. Certes, les festivités ont commencé le 25 octobre, mais je me suis réservé pour les 3 dernières soirées. Une programmation éclectique, plutôt orientée dubstep et hip-hop cette année. Prends toi des bières, des cachetons si t’en as envie, et suis moi, il va y avoir de l’amuserie dans l’air.

 

Jeudi 1er Novembre

Nordik Impakt 2012

Patrice Scott

Dire que j’arrive en Normandie sous un grand soleil serait un vilain mensonge ! Temps pluvieux en ce jour de Toussaint (Bruce, si tu nous lis). Ce soir, direction le « Pavillon de Normandie », avec la performance en DJ set d’un homme venu de Détroit, Patrice Scott. Son warm-up, que ne je ne vais pas voir malheureusement, est assuré par Lorenzo Calderone. A ma grande surprise, la salle est presque vide. Le set dure presque trois heures, l’Américain nous distillant une Techno digne de Détroit. Bien profond cette performance. Ce gars n’est pas aussi connu que ses compatriotes Carl Craig ou Moodymann, mais ses productions sont toutes aussi monstrueuses. J’ai eu l’occasion de discuté avec lui en fin de soirée, il était content de son passage à Caen même si une salle remplie n’aurait pas été de refus pour l’accueillir. De plus c’était gratuit. La fin de soirée dans le centre ville sera un peu mouvementée !! Bonne nuit !

Vendredi 2 Novembre

Je vis toujours au rythme de la musique, toute la journée. Histoire de bien se préparer pour le concert des Niçois de Hyphen Hyphen à la « Maison de l’Etudiant ». Je les avais croisé en février à La Roche Sur Yon, en première partie de Is Tropical. Ils m’avaient impressionné. Ce soir, c’est encore plus le cas ! En six mois ils ont énormément progressé bien sur. On retient bien sur l’énergie débordante de la chanteuse, qui en perd son haut à paillette. Mais ce que je vois surtout, c’est la prestation du batteur : énorme ! Encore une fois un groupe très abordable en fin de soirée.

Mais le rendez-vous de ce vendredi soir se trouve à « l’église Saint Nicolas », pour la soirée organisée par la DDLM, autrement dit El Dia De Los Muertos. Une association caennaise il me semble. L’occasion de boire de la bière dans une église et d’y danser sur de l’électro. Dieu pardonne moi mais la soirée en valait vraiment le coup. La nuit se poursuit avec notre petit groupe, dub techno jusqu’au petit matin.

Samedi 3 Novembre

Il est midi. Je ne sais pas s’il fait beau, mais j’ai la tête là où on aime pas l’avoir. Ma bouteille d’eau de vie est vide, l’appart’ est un vrai champ de bataille, les solides n’ont pas fait semblant. Opération rangement avant une grosse journée donc. Elle commence vraiment à 17h avec l’interview d’Adrian Gee au bar « Le Boulot », tenu par le collectif Washin Mashin. Bisous bisous les gens pour votre accueil, l’entretien arrive très vite ! Ce soir c’est la soirée de clôture. 4 scènes, la « Dubstep Arena », la « Fermeture Eclair », le « Cargö » et le « Pavillon de Normandie », sans oublier l’expo qui a lieu en début de soirée à l’école des beaux-arts située derrière le « Cargö ». Comme je le disais en introduction, cette année la programmation est orientée dubstep. Ce style de musique a explosé, l’organisation a donc décidé de mettre les moyens pour ça, en l’occurrence un chapiteau de 4000 places environ. J’arrive à 22h à l’entrée, la file d’attente est importante. Un gros malentendu avec certains bénévoles me fait perdre un temps fou, car j’ai rendez-vous avec un artiste dans les minutes qui suivent. Enfin tout rentre dans l’ordre. Je manque le concert de M83. J’ai entendu dire que le son y était beaucoup trop fort. La priorité est donnée a la fin du set d’Adrian Gee que j’ai rencontré quelques heures avant. Style Deep House, efficace avant qu’Agoria ne prenne le relais pour un dj set qui tourne beaucoup autour  de la House et de la Techno. Pendant ce temps, je suis avec les gentils messieurs de Villanova pour un entretien vraiment Bath. Je ne dévoile rien pour le moment, mis à part que j’étais en mode « Radio MD ». Leur live suit le set d’Agoria. Villanova est la sensation House, Deep-House du moment en France. Le live est comme certaines drogues, très addictif, on a envie d’y rester. Merci à Adrien pour la petite dédicace sur un dernier morceau joué. Je m’éclipse lors du mix en B2B de Lex Vertex et Anthony Debarge. Ce n’est pas que je les aime pas, au contraire, mais ils ne sont plus inconnus en terre Caennaise. Ils assurent également avec brio l’organisation du « Pavillon de Normandie ». Merci l’AssBean RoyalKlub ! Revenons à nos moutons. Agoria présente son projet Forms au Cargö. La structure sur laquelle il réalise sa performance est assez imposante, les visuels projetés dessus nous emmènent loin. Je ne me souviens plus exactement des morceaux passés, sauf un de Matador, « Hitbox » je crois. La salle est comble, l’air est irrespirable. Le Seb Devaud ne fait pas dans la demi-mesure. En attendant le live de Rone, toujours en partenariat avec Radio acid-MD, petit tour sur le site pour recueillir les impressions des festivaliers. Beaucoup sont allé à la « Dubstep Arena ». Les avis sont très partagés, des positifs quant au site de la soirée. D’autres regrettent que le festival n’ait plus l’âme techno que pouvait avoir le festival auparavant. Je suis d’accord avec eux, il a manqué un tueur en techno, un killer, Luke Slater. 4H30, Rone débute son live, il y a une file d’attente devant le Pavillon de Normandie, vraiment trop petit pour l’accueillir ce soir. Je parviens tout de même à rentrer. Son live est magique, il fait rêver. Une bonne partie de son dernier album Tohu Bohu y passe. Erwan s’amuse avec ses montées planantes. So So So rend fou. C’est la Parade de Rone ce soir ! Alors qu’on pense se diriger vers le Cargö ou vers la sortie, Adrian Gee et Anthony Debarge reprennent les platines pour finir la nuit en beauté. On squatte la dernière scène ouverte jusqu’à la fin, histoire de trouver un after pour la suite car on n’a pas envie de dormir, il n’est que 7h du matin. Il est temps de quitter les lieux.

Le festival a accueilli cette année environ 15 000 personnes. De grosses performances comme Rone, Villanova, Patrice Scott. Merci à tous les gens présents au Pavillon de Normandie, à l’AssBean qui a fait un bon travail, au public tout mignon, aux bénévoles bien sûr. En espérant un revirement plutôt orienté techno pour les prochaines éditions, ça serait génial. Amis lecteurs, restez connecté, d’autres articles en rapport avec le festival arrive bientôt..

 Thibautz



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