Magazine Journal intime

Les gestapistes anti-pet du travail

Publié le 28 décembre 2012 par Anaïs Valente

Je n'ai jamais compris pourquoi il était interdit de péter au bureau.  Non mais sérieux, on peut y roter, mais pas y péter.  C'est pas juste, passque moi je ne rote jamais, mais keske je pète.  Que voulez-vous, quand y'a de l'air, faut bien que ça ressorte d'une façon ou de l'autre.  Moi, c'est de l'autre.

Bon, si, en fait, je comprends pourquoi on ne peut pas péter au bureau, c'est passqu'un rot n'est pas comme un pet.  Un pet, c'est comme un kinder surprise, on ne sait jamais ce qu'on va trouver dedans...  Et y'a pas de signes avant-coureurs, comme on se disait récemment : impossible de savoir si ça va être sonore ou pas, olfactif ou pas, gluant ou pas (argh, j'ai osé, je sais, c'est répugnant).  Un simple "pfffff" peut donner une impression d'explosion d'oeuf pourri, tandis qu'un énorme "taratataaaaaaaaaaaaaa" sera totalement inodore.  Kinder surprise je vous disais !

Vous le devinez, ce sujet est un de mes sujets de prédilection, et je ne suis pas la seule, causer de nos soucis intestinaux est notre plus grande passion, à une certaine collègue et à moi, sauf que le respect de la confidentialité m'interdit toute délation.

Et c'est bien de délation dont il est question dans cette lettre qu'un employé de la sécu a reçue, quand on voit la liste précise de ses flatulences... liste qui m'a fait mourir de rire, c'est clair (et dangereux, car ne dit-on pas "femme qui rit, femme qui pète aussi", ah non, c'est "femme qui rit à moitié dans ton lit").

Je serais les boss de la sécu, je n'aurais pas envoyé cette réprimande, j'aurais tenté de comprendre les raisons de la mauvaise répartition des pets en fonction des jours, non ?  C'est la sécu quoi, sont censés l'aider à se sortir de ces petits problèmes...

Allez je vous laisse, j'ai mes flageolets à préparer.

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