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ARABIE SAOUDITE. Le prédicateur criminel de Satan au nom d’Allah ! Les femmes Saoudiennes face aux wahhabites

Publié le 04 février 2013 par Menye Alain
Photo :  Hassan Ammar/AP/SIPA

Photo : Hassan Ammar/AP/SIPA

Dans un article publié par Métro France intitulé « Arabie Saoudite : courte peine de prison pour un prédicateur infanticide » que nous re-publions in extenso, on ne peut qu’être choqué par la violence. Entre inceste et assassinat, il faut avouer que chez les amis de Barack Obama et François Hollande, tout est permis. Figurez-vous que si un évènement comme celui-ci avait lieu en Syrie, entre les cris d’orfraie et les pleurs, les condamnations officielles n’aillaient pas manquer. Mais, c’est en Arabie saoudite, l’un des financiers du terrorisme en Syrie et par conséquent, c’est motus et bouche cousue. Aucune morale donc.

JUSTICE- Un prédicateur saoudien accusé d’avoir violé et tué sa fille de cinq ans a été condamné à une courte peine de prison assortie d’une obligation de verser une compensation financière, ont rapporté samedi trois militantes saoudiennes des droits de l’Homme.

Une condamnation légère rappelant la difficile condition des femmes en Arabie Saoudite. Selon un communiqué publié samedi par trois militantes saoudiennes des droits de l’Homme, un prédicateur saoudien a été condamné le 26 janvier à une courte peine de prison et au versement d’une compensation financière pour le viol et le meurtre de sa fille de cinq ans. Les militantes précisent que la petite Lama, hospitalisée le 25 décembre 2011 avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlures et un ongle arraché, a succombé à ses blessures le 22 octobre.

La mère qui était divorcée et n’avait pas pu voir sa fille dans les mois précédant l’hospitalisation, et une assistante sociale, ont aussi évoqué des séquelles de viols particulièrement cruels. Le père, qui participait régulièrement à des émissions de télévision sur les préceptes islamiques, a reconnu être l’auteur de ces atrocités. La compensation financière qu’il doit verser est appelée « prix du sang » dans la jurisprudence saoudienne basée sur la charia (loi islamique).

Mansuétude du jugement

Dans leur communiqué, les trois militantes saoudiennes ont dénoncé la mansuétude du jugement à l’égard du père, l’estimant révélatrice du statut des femmes en Arabie saoudite, où une interprétation rigoriste de l’islam les place sous le tutorat des hommes. Dans ce pays qui procède chaque année à des dizaines d’exécutions, le viol et le meurtre sont passibles de la peine capitale, mais un homme ne peut pas être condamné à mort pour le meurtre de son enfant ou de son épouse, qui valent en général entre 5 et 12 ans de prison à leurs auteurs.

Les Saoudiennes n’ont, en outre, pas le droit de conduire, doivent sortir couvertes et ne peuvent voyager à l’étranger qu’accompagnées d’un proche parent. La mixité reste interdite sur les lieux de travail et à l’école.Une condamnation légère rappelant la difficile condition des femmes en Arabie Saoudite. Selon un communiqué publié samedi par trois militantes saoudiennes des droits de l’Homme, un prédicateur saoudien a été condamné le 26 janvier à une courte peine de prison et au versement d’une compensation financière pour le viol et le meurtre de sa fille de cinq ans. Les militantes précisent que la petite Lama, hospitalisée le 25 décembre 2011 avec le crâne fracassé, des côtes cassées, des traces de brûlures et un ongle arraché, a succombé à ses blessures le 22 octobre.

La mère qui était divorcée et n’avait pas pu voir sa fille dans les mois précédant l’hospitalisation, et une assistante sociale, ont aussi évoqué des séquelles de viols particulièrement cruels. Le père, qui participait régulièrement à des émissions de télévision sur les préceptes islamiques, a reconnu être l’auteur de ces atrocités. La compensation financière qu’il doit verser est appelée « prix du sang » dans la jurisprudence saoudienne basée sur la charia (loi islamique).

Mansuétude du jugement

Dans leur communiqué, les trois militantes saoudiennes ont dénoncé la mansuétude du jugement à l’égard du père, l’estimant révélatrice du statut des femmes en Arabie saoudite, où une interprétation rigoriste de l’islam les place sous le tutorat des hommes. Dans ce pays qui procède chaque année à des dizaines d’exécutions, le viol et le meurtre sont passibles de la peine capitale, mais un homme ne peut pas être condamné à mort pour le meurtre de son enfant ou de son épouse, qui valent en général entre 5 et 12 ans de prison à leurs auteurs.

Les Saoudiennes n’ont, en outre, pas le droit de conduire, doivent sortir couvertes et ne peuvent voyager à l’étranger qu’accompagnées d’un proche parent. La mixité reste interdite sur les lieux de travail et à l’école.

Source: Métro France


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