Magazine Journal intime

Une photo, une histoire

Publié le 11 février 2013 par Madameparle

Une photo, une histoire

J’ai enfin pris le temps de lire avec attention vos textes! J’ai adoré votre créativité.

Le but était d’inventé l’histoire qui allait avec cette photo.

Vous auriez choisi laquelle vous?

Laetibidule

Alors les escaliers de l’immeuble 121 montent haut, très haut et seuls les enfants ont le courage de gravirent toutes ses marchent jusqu’au bout !!!
Eux seul en ont le courage car eux seul connaisse le secret des escaliers de l’immeuble 121 : quand on arrive là-haut, on se retrouve dans un jardin sur le toit qui domine toute la ville.
Là, il y a un joli plan d’eau qui en hiver permet de faire de belles glissades, au printemps et en automne il accueil une flotte de petits bâteaux qui naviguent gaiement et en été, il rafraîchi les enfants !!!
On y trouve aussi des arbres fruitiers (cerisier, pêcher, pommier …) qui régalent les enfants de leur fruits sucrés, offrent la fraicheur de leur ombre en été et en automne, les feuilles servent à jouer à cacha-cache, de matelas douillets, ou à faire des batailles !!!
Des instruments magiques jouent de la musique à tout bout de champs pour que les enfants puissent danser et chanter tandis que dans un petit coin, une cabane rempli de coussins et de hamacs permettent aux fatiguées de se reposer et faire de beaux rêves !!!
En haut des escaliers de l’immeuble 121, il y a un petit coin de paradis pour les enfants rêveurs !!!

Lolita

Ta photo me fait penser à un lieu magique où l’élégance de la haute couture se marierait à merveille au délice de la gastronomie française.

J’imagine ces escaliers être ceux d’un grand palace français. Un lieu où la haute bourgeoisie se bousculerait pour gouter les mets de chefs réputés dans tout le pays et danser sur l’immense piste de dance, se laissant guider par une musique entrainante jouée par les plus grands musiciens.

Je vois ces femmes des années 1800 vêtues d’élégance, quitter leur chambre et descendre une à une les marches de cet escalier avec délicatesse et prestance, laissant leur longue robe glisser sur le sol, étouffant à peine le bruit de leur talons claquant sur le marbre des marches. Accrochée au bras de leur mari, ces hommes en queue-de-pie et haute forme se tenant aussi droit qu’un I, fière de côtoyer ce lieu à la mode.

Ces couples en vogues descendant silencieusement ces escaliers vêtus de leur manteau rouge pour rejoindre la salle du restaurant, partager entre l’envie d’être vue dans ce lieux à la mode et celle de goûter au plats dont les odeurs alléchante, tout droit sortis des cuisines, venaient titiller leurs narines.

Le soir venu, tous ces clients fortunés foulaient de nouveau ces marches, cette fois-ci pour regagner leur chambre spacieuse et confortable, les yeux remplis de bons souvenirs, leur papilles et narines de délicieuses saveurs et leurs oreilles de magnifiques mélodies…

Toute la nuit durant, ce sont les femmes de ménages qui, dans le plus grand silence, montaient et descendait ces escaliers, s’efforçant de rendre ces couloirs le plus propre possible pour qu’au réveille de ces exigeantes personnes maintenant endormies, tout soit parfait…

A l’aube, ces fées du logis laissaient leur places au cuisiniers afin qu’ils préparent de délicieux petits déjeuner, qui seront monté dans les chambre, et ce jusqu’à une heure tardive de la matinée…

Les départs se déroulaient entre onze heures et midi. Puis à quatorze heures un nouveau cycle commençait : de nouveaux riches clients arrivaient, de nouvelles valises étaient montées dans les chambres…

La seule chose qui ne changeait pas, hormis les menus et la musique, était le sourire émerveiller des nouveaux arrivant montant pour la première fois les marches de cet escalier…

Claire Lune

Moi, c’est Germain. Enfin, mes voisins ne savent pas que c’est Germain. Pour eux, je suis juste DURAND, ce nom sur la boîte aux lettres, écrit en lettres capitales, malgré moi. J’avais bien fabriqué une jolie étiquette, avec Germain Durand écrit à la plume, avec ma chère encre bleue, un peu violette. Violette. Ce parfum poudré de la voisine du dessous. Quelques jours après, comme ça, sans prévenir, mon étiquette a été arrachée. Je ne sais pas où elle a été mise. Peut-être dans la triste poubelle du hall. Je ne préfère pas y penser.

Je préfère penser à mes voisins. Je ne les connais pas bien. Il y a bien ce parfum de cette demoiselle au manteau rouge. Rouge comme le tapis sur les escaliers. Cela m’avait un peu impressionné, au début, lorsque j’ai visité l’appartement. Le monsieur de l’agence, fort aimable, m’avait prévenu: « Il n’y a pas d’ascenseur, M. Durand, mais vous verrez, c’est coquet, tout à fait coquet. »

Bien sûr, quand dans une agence, on vous dit coquet, il faut se méfier, mais moi, ça m’a plu, ce petit coin. Et l’escalier théâtral. Toujours l’impression d’aller écouter une pièce. Oui, écouter. Et imaginer. Mes voisins sont des personnages de théâtre. Le parquet qui grince, l’aspirateur qui fait des allers-retours, les notes du piano… J’imagine mille et une vies et je ne m’ennuie plus.

Car je me sens si seul. Oui, votre cher Germain est très seul, au-dessus, dans cet immeuble. Des livres et des tubes de peinture pour seule compagnie. Et beaucoup de souvenirs à raconter, mais à qui?

Alors, parfois, je prends ma plus belle canne et je m’amuse à descendre les escaliers de manière magistrale. On me remet un César, on m’applaudit… Les voisins doivent me prendre pour le vieux fou du dernier étage, mais tant pis. Je passe devant les boîte aux lettres, c’est mon public, je salue. Bon, je peine un peu à remonter, cela n’a plus rien d’un spectacle, ça m’essouffle un peu, mais ce tapis rouge me donne du courage. Et le médecin m’a dit que c’était bon pour ce que j’avais. Mais il ne m’a pas dit ce qui était bon pour me guérir de ma solitude…

Emilie C F

les escaliers?
ils mènent à la maison du père noël!
ben oui, avec le tapis rouge, ca me fait penser à Noël,
et comme c est terminé pour cette année, les escaliers sont vides,
imagine il y a quelques semaines, ils étaient envahis de cadeaux qui attendaient la nuit du 24 pour rejoindre leurs petits destinataires!!!!

Aude

Le plus beau jour de ma Vie

Je me souviens de cet escalier
Qui, un soir de Février
A vu mes pieds le fouler

Un escalier en colimaçon
Paré d’un tapis rouge profond
de ceux dont on ne vois pas le fond

Ce soir là, j’étais pressée
Les marches, j’ai dévalées
Mais au milieu me suis stoppée

La douleur était terrible
Et mon ventre si sensible
Ce fut un moment pénible

Sur une marche je me suis allongée
Comme un chien j’ai respiré
Ce n’étais pas le moment de paniquer

Je ne pourrais pas aller plus loin
Il ne viendra pas demain
Comme l’avais prévu les médecins

Je me suis mise à hurler
Tout l’immeuble j’ai réveillé
L’heure était arrivée

C’est dans cet escalier immense
Que survint ma délivrance
Et que je te donna naissance

Mes voisins à chaque palier
Tout de même un peu étonnés
Saluèrent ton arrivée

Un moment très émouvant
Teinté de joie et d’amusement
Où je devint enfin maman

Aujourd’hui cela fait 30 ans
L’escalier toujours présent
Me rappel à jamais mon petit Nathan

Lilyla

Alors, moi je verrais bien ces escaliers dans un très bel et ancien hôtel, en dedans ils mènent vers des chambres pleines de douceurs et de sucreries (avec des pommes d’amour hihi) et en dehors, vers des manèges qui font tourner la tête ! Beaucoup de personnes vont et viennent en couple pour rêver à leur vie encore et encore et repartent de là plein de rêves et de belles idées !

Mutti

Voilà, j’ai enfin trouvé l’adresse, son adresse. Je suis dans son immeuble, en bas des escaliers…
D’après le numéro, c’est tout en haut. Je lève la tête, cet escalier a l’air si long et tu es si près.
Je ne te connais pas ou si peu, je t’en veux mais pourtant je suis là à regarder toutes ces marches qui se déploient devant moi . J’ai l’impression que tu m’as déroulé le tapis rouge. Je souris puis la réalité me revient en pleine face, tu ne m’attends pas…
Je monte, étourdie et tremblante. Les questions se bousculent. A chaque étage, j’hésite à redescendre.
Voilà j’y suis, ton nom est inscrit sur la porte, mon nom.
Je me retourne, j’ai le vertige, les marches tournoient. Je ne devrait pas être là, je ne veux pas être là. Je dévale les marches quatre à quatre, l’escalier se dérobe sous mes pieds, je vais tomber.
J’arrive en bas, les jambes engourdies mais debout, je fais quelques pas et claque la porte d’entrée derrière moi.

Pollenni

« Je m’appelle Margaux et j’ai 6 ans.
Je suis une coquine car je n’aime pas me coucher tôt alors dès que mes parents s’en vont de ma chambre, je me lève de mon lit et j’imagine être une fée. Pas une fée banale mais une fée aventurière.
Donc je sors mon lit car j’entends du bruit, un bruit de poussière d’étoiles. Comment ça, vous ne savez pas ce qu’est un bruit de poussières d’étoiles? Et bien ça fait « cling cling », c’est un bruit très mélodieux. Je passe la tête par la porte de ma chambre et me dirige vers les escaliers. Et en me penchant pour regarder vers les étages du dessous, je vois pleins de petites étoiles sur les marches. Celles qui sont vers le rez de chaussée sont les plus brillantes. Cela m’intrigue et je décide donc de descendre résoudre ce mystère.
Je descend les marchent une à une. J’ai peur, je suis un peu excitée aussi mais j’ai surtout froid aux pieds car je suis partie sans chaussons.
J’entends des murmures, « Oh » il doit se passer quelque de bien mystérieux en bas.
J’arrive à la dernière marche quand « Plouffff » une pluie d’étoiles arrivent sur moi. J’ouvre mes yeux bien grands et je vois … mes parents! Mon papa qui éternue avec un grand bol d’étoiles brillantes dans les mains. Ma mère qui agite les bras en me voyant « Non, non tu ne dois pas être là!! »
Ils étaient là, en train de me préparer une surprise pour mon anniversaire.
Demain j’ai 7ans et ma curiosité m’a fait découvrir ma surprise en avance. Mais ce n’est pas grave, je suis contente d’avoir découvert ce mystère … le mystère des petites étoiles qui volent. »

Une parisienne à Vincennes

» En haut de cet escalier, il y a mon amoureux, qui m’attend impatient, comme tous les soirs, sa journée a été si longue, il a acheté un bouquet de fleurs et de bons chocolats, je suis en bas, je lève la tête, mon coeur bat, ni une ni deux malgré la fatigue, je monte les marches 4 par 4 pour le rejoindre au plus vite, ma journée a été longue aussi … j’ai hâte – et pas que pour les chocolats- Qu’il sent bon les retrouvailles du soir cet escalier, malgré ses 4 étages c’est mon escalier préféré …
J’arrive en haut, je ne suis même pas essoufflée, toujours fraîche et pimpante
mais là …. je me réveille «

Delph Dolce

Lorsque j’ai vu ta photo d escaliers sur insta, tu m’as fait revivre ma période livreuse de journaux!
Très souvent des maisons ou bien avec des ascenseurs ( dont un si vieux que j’étais redescendue à pieds^^)
Et cet escalier, ou son frangin était une galère à monter chargée de journaux.. Il grinçait.. Livrer après 2h du mat mais avant 6h… fallait pas faire de bruit..
Il m’ a fait pensé à Alice aux pays des Merveilles.. Je me voyais toute petite…

*****

Après une réunion avec moi même j’ai choisi le poème de Aude qui remporte une box surpriz.


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