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COUAC. Etats-Unis-Barack Obama: « Je ne suis pas un dictateur, je suis le président »

Publié le 02 mars 2013 par Menye Alain
Barack Obama, hier, à la Maison Blanche

Barack Obama, hier, à la Maison Blanche

Mauvaise nouvelle pour les terroristes syriens. La promesse américaine de 60 millions de dollars s’effrite et fond comme neige au soleil. A partir de ce samedi, le budget de l’Etat fédéral américain, a été automatiquement amputé de 85 milliards de dollars (65 milliards d’euros) comptant pour les sept derniers mois de l’année budgétaire. Cette coupe correspond à 8% pour la Défense et 5% pour les autres postes. Concrètement, elle entraînera la mise au chômage partiel de fonctionnaires et de dérèglements des services publics.

Accusant les républicains, courroucé, Barack Obama a lancé:  » Je ne suis pas un dictateur, je suis le président donc, finalement, si Mitch McConnell ou John Boehner me disent que nous devons aller prendre l’avion, je ne peux pas avoir des services secrets à droite de la porte »(vidéo). Une façon de dire que, malgré le fait qu’il ampute la situation « tragique » des Etats-unis aux républicains, il est prêt à parler avec eux ou de dîner avec eux.

Est-ce la fin du mythe, du mimétisme supérieur ? Sans aucun doute. Les Etats-unis feront face, avec ces coupes budgetaires, à une montée exponentielle du chômage. près de 150 000 agents fédéraux, seront mis à la « retraite » ou plus prosaïquement au chômage technique. Une retraite dite provisoire.

Chuck Hagel, nouveau Secrétaire à la Défense, républicain, visiblement embarassé, a déclaré: Que ce soit clair, cette incertitude menace notre capacité à remplir efficacement l’ensemble de nos missions », ajoutant « La Marine va peu à peu clouer au sol plusieurs centaines de ses avions à partir du mois d’avril, l’armée de l’Air tailler dans les heures de vol, l’armée de Terre réduire l’entraînement pour les unités qui ne s’apprêtent pas à être déployées en Afghanistan ».

Voilà où conduisent le béllicisme à outrance et la certitude de sa force. Rien n’est acquis dans ce bas monde. Le président syrien doit rire aux éclats. Malgré l’embargo imposé à la Syrie, tout ne se passe pas aussi mal. Les gens se débrouillent à vivre malgré les attentats terroristes programés par ceux que vous savez.

Contraint et forcé, Barack Obama a donc signé, hier, vendredi, le décret sur la mise en place du « séquestre », plan de coupes budgétaire massives d’un montant de 85 milliards de dollars, mettant ainsi fin a des semaines de bras de fer entre la Maison Blanche et les républicains qui s’accusent mutuellement d’être responsables de l’échec des négociations. Vous avez dit hyper-puissance ? J’en doute…


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