Uhuru Kenyatta et William Ruto
Uhuru Kenyatta est devenu le nouveau président du Kenya. La Commission électorale l’a déclaré vainqueur officiellement. Il a recueilli 50,07% des votants au premier tour de la présidentielle. Son adversaire, Raila Odinga l’ancien premier ministre et protégé de Barack Obama, ne reconnait pas encore sa défaite. Fils de Jomo Kenyatta, ancien président lui aussi. Une de ses citations relatant les activités de l’empire colonial britannique est restée célèbre : « Quand le blancs sont arrivés, ils avaient la Bible et nous la terre. Ils nous ont appris à prier les yeux fermés. Quand nous les avons ouverts, nous avions la Bible et eux la terre ».
Uhuru Kenyatta est soupçonné par ce machin nommé CPI qui détruit la démocratie en Afrique, d’avoir organisé en 2007, après la présidentielle qui avait vu la défaite de…Raila Odinga l’éternel looser face à Mwai Kibaki, des massacres ethniques. On avait alors dénombré dans le décompte macabre, près de 1000 morts. Même son colistier et futur vice-président, William Ruto, qui appartenait à l’époque au camp Odinga, est lui aussi inculpé pour son rôle dans ces violences. Tiens, tiens.
Bensouda va-t-elle faire la volonté de la soi-disant « communauté internationale » ? Va-t-on oser mettre à mal la majorité des Kenyans, qui, en connaissance de cause, on dit oui à cet homme ? La CPI sera crédible si et seulement si, elle lance un mandat d’arrêt contre ceux qui ont tuer les Irakiens sans mandat de l’ONU ou ceux qui ont trituré la résolution 1973, pour tuer des milliers de Libyens. Nous ne citons pas les noms mais la planète entière sait de qui nous parlons.