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Et pour quelques scènes de plus…

Publié le 03 février 2013 par Ubik

Il etait uen fois en Amerique blu-ray

Après une présentation à Cannes et au Festival Lumière l'an dernier, la version longue restaurée d'Il était une fois en Amérique a été éditée en dvd et blu-ray en Italie au mois de décembre. Cette édition reste pour l'instant une exclusivité du marché italien, de toute évidence pour des questions de droits, et propose uniquement des sous-titres anglais et italiens. Elle constitue, toutefois, le seul moyen de voir ce nouveau montage de 4h15 pour ceux qui n'avaient pas eu la chance de le découvrir lors de sa présentation dans les festivals.

il etait une fois en Amerique version longue blu-ray

Pour rappel, Sergio Leone était tenu à l'époque de livrer à la Warner un montage de 2h45 alors qu'il voulait un film de 4h25. Il fournit une version de 3h49 qui fut présentée à Cannes en 1984. Puis, le studio remonta le film dans l'ordre chronologique pour aboutir à une version de 2h19, laquelle fit un bide dans les salles. Une version proche de celle présentée à Cannes fut rétablie par la suite et exploitée en vidéo et à la télévision.

Comme cela a été noté lors de la présentation de la version restaurée à Cannes, on retrouve sur cette édition blu-ray des sautes de qualité entre ce qui constitue l'essentiel du film, que l'on connaissait déjà, et les éléments qui ont été réintégrés. La différence est plus ou moins frappante selon les scènes mais elles présentent pour la plupart des couleurs virées, du grain et une définition en net retrait. Le reste du film s'avère, quant à lui, extrêmement propre mais on peut être surpris par le nouvel étalonnage qui diffère grandement des copies que l'on avait pu voir jusqu'à présent en vidéo.

L'autre réserve que l'on peut émettre sur cette édition concerne l'image, globalement très lisse. Peut-être est-ce le résultat d'un excès de réducteur de bruit ou d'une compression trop importante ? Il aurait sans doute été préférable, étant donné la durée du film, de le répartir sur deux disques en utilisant la coupure de l'entracte afin d'optimiser le débit vidéo. On regrettera également l'absence de tout supplément qui constitue une véritable aberration, étant donné le statut de l'oeuvre. Malgré ces défauts, cette édition d'Il était une fois en Amérique s'impose comme un must pour les cinéphiles.

 

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