*Non je ne culpabilise pas quand je pars 48h,
Du moment qu'ils sont heureux où il reste,
Mais c'est vrai qu'ils me manquent,
Que j'aimerai qu'ils voient tout ce que je vois,
Qu'ils goûtent tout ce que je goûte...
Et c'est ça qui me taraude le plus !
Au début lorsque je pliais bagage, enfin au début que j'ai commençé à accepter des voyages presse où je partais sans eux, c'était cruel, je souffrais, je culpabilisais...
Je m'inquiétais, je fulminais quand je n'arrivais pas à les joindre,
J'avais l'impression de vivre sans eux,
Et puis j'ai appris aussi a profiter,
A me dire que je leur donne tellement de moi,
Que je peux aussi pouvoir souffler un peu,
Certes je fais celle qui...
Mais je serai incapable de partir une semaine sans eux,
Ca serait bien trop long,
Je crois que je pleurerai encore le manque de ces petits êtres qui comptent plus que tout !
Je fais celle qui...
Mais j'ai refusé un voyage la semaine dernière parce que la destination m'inquiétait,
Que je ne veux pas prendre de risque inutile,
Et que 5 jours c'était un peu long, non ?
Après tout je suis maman,
Et pas qu'un peu, je le conçois...
Soit je ne veux pas culpabiliser quand je pars 48h,
Soit je veux profiter pleinement aussi dans ces moments là...
J'ai beau me dire que ça me fait du bien, que j'ai besoin de me retrouver dans le calme, dans le non-controle des horaires et de tout le reste, que c'est important de lâcher prise quelques heures dans ce monde de fou, que j'adore retrouver mon homme en tête à tête, n'avoir que lui à regarder, n'avoir que lui avec qui parler
Mais arrive-t-on finalement un jour à penser autrement lorsqu'on est maman ?
Jeu de briques
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