Doha, la prison dorée
DOHA, Qatar – Au pays où Mammon est Dieu et la superficialité outrageusement tendance, s’offrir des petites folies qui n’ont pas de prix, n’est rien. On peut affréter des avions, alimenter les comptes des vendus qui sont à la tête des pays arabes, et le tour est joué. Comme des moutons, ils accourent à Doha. Comme des chiens, ils rêvent de pouvoir ronger, enfin, l’os que l’affreux terroriste en djellaba, le cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, a laissé sur la table.
Ils sont tous là, sauf le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Néanmoins, l’émir peu s’écrier comme Cesar: vidi, vici « je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu ». Surtout que, ce matin, l’association des bras cassés syriens, cette coalition qui valide le terrorisme, a hérité de façon rocambolesque et grotesque, la place de la Syrie. Mais, où vivent-ils ? En Syrie ? Pourquoi ne pas leur octroyer un état nommé Syrie salafiste quelque part dans le désert ?
Toute honte bue, après l’invitation du terroriste en chef Hamad ben Khalifa Al Thani, la délégation dite syrienne est arrivée. Côte à côte, on pouvait voir -ô la surprise-, le démissionnaire Moaz al Khatib aux avant-postes, accompagné Ghassan Hotti, sans oublier George Seba (le chrétien terroriste) ou encore Souheir Atassi. Ils ont été applaudi. A tout rompre. Belle parodie et insulte à nouveau au peuple syrien. Les médias « mainstream » vous diront que c’est une avancée diplomatique. Que nenni…
Vous avez dit Ligue arabe ??
Visite de Ghassan Hotti en Syrie
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