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Anne Sinclair défend (aussi) Patrick Cohen, le journaliste d’Inter contre la liberté d’expression

Publié le 26 mars 2013 par Menye Alain
Anne Sinclair

Anne Sinclair

La grande famille contre la liberté d’expression vient d’ajouter à sa liste, une personnalité de poids, ennemie de la liberté des femmes aussi, la très sexy (encore), malgré son âge, Anne Sinclair.  Dans son édito d’hier, Anne Sinclair, la chef du Huffington Post version française a tout dit, sauf qu’elle n’en pouvait plus d’avoir caché depuis des décennies durant, bernant ainsi au passage toute sa famille, le penchant très salace de son ex mari Dominique Strauss-Khan, l’homme qui réfléchit par le bas du ventre. Suivez mon regard. Sa tribune d’hier intitulée « J’en peux plus… » est une charge sans précédent qui signifie en réalité, « j’ai tous les droits mais pas les autres ». Un manque de retenue qui en dit long sur la pensée profonde de cette femme, dans un glissement quasi-dictatorial de la privation médiatique à ceux qu’on aime pas, et pourtant qui payent au même titre qu’eux, la redevance audiovisuelle qui fait vivre les médias publiques. Étrange…

Voici un extrait de cet éditorial-dictatorial qui veut donner des leçons en se cachant derrière une certaine liberté refusée aux autres:

Deux choses m’ont marquée cette semaine : la charge très violente de Daniel Schneidermann contre Patrick Cohen pour les propos que celui-ci a tenus dans une émission. A savoir que la responsabilité d’un journaliste auprès de ses lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs, s’exerce jusqu’au choix de la personne à laquelle il tend un micro. Qu’un journaliste ne peut pas interviewer, sans dommages, n’importe qui. Que s’il permet à quelqu’un de délivrer un message, c’est son devoir de faire en sorte de ne pas diffuser n’importe quelle parole, hideuse, irresponsable ou criminelle. Que si cela relève certes de la morale personnelle de chacun et ne peut pas être érigé en leçon, le journalisme est cependant un choix, un tri, une hiérarchie et qu’on a le droit aussi de décider quels sont individus que l’on invite sur son plateau. Que tout ne vaut pas tout, sous le prétexte qu’untel est connu pour faire des éclats – et donc de l’audience – le collabo comme le résistant, le bandit comme l’honnête homme, l’écrivain comme le plagiaire, le bon comme la brute et le truand.

Pour avoir dit ce qui me paraît professionnellement défendable et juste, le journaliste vedette des matinales de France Inter s’est vu décerner une volée de bois vert, et un cours de déontologie moralisante et violente de mon confrère Schneidermann dans Libération sous le titre assez déplaisant de La liste de Cohen. Un titre faisant référence à une époque de sang et de drames, déplacé en l’occurrence.

Un posteur du nom de Rifain lui répond:

Chère Madame, Patrick Cohen a parfaitement mérité sa volée de bois vert.

Pour lui, la liberté d’expression veut dire : »Liberté d’expression pour ceux dont les propos me plaisent ».

Il a critiqué Taddéi pour avoir invité Tarik Ramadan par exemple. Taddéi a fait remarqué à juste titre que jamais ses invités n’ont proféré des propos contraires à la loi.

Mais lorsque les invités osent être critiques à l’égard de la politique israélienne, soudainement ils deviennent des monstres.

Mais quand Cohen reçoit un ministre qui a été condamné pour propos racistes (Hortefeux), là, la liberté d’expression s’applique n’est-ce pas ?

En réalité, la cabale contre Frédéric Taddeï, en prenant toujours pour cible ses invités est une insulte à la liberté d’expression qui, par ailleurs, ne peut être l’apanage de ceux qui prétendent être le droit, la loi et je ne sais quoi d’autre. La nouvelle divorcée, ex cocue joyeuse, hier, et qui se transforme en chienne de garde un matin en crachant sur la liberté d’expression ferait preuve d’un peu de hauteur car, sans lui demander de raser les murs, seul le silence est grand à pareille circonstance. La nouvelle égérie des procès aux journaux ne déroge pas à la règle. Mais, n’est-elle pas aussi entrain de tenter de prendre en otage la presse en tentant une falsification, pour évincer Taddeï ?

On peut se plaindre de quelqu’un qui fait des listes, et quand on les dénonce, crier aux loups est une fumisterie. Patrick Cohen a fait une liste des personnalités qui devraient être persona non grata selon lui. Est-il Dieu ?  Mais, qui sont-ils eux, qui auraient tous les droits, jusqu’aux émissions des autres ? Si, ils ne veulent pas inviter ces gens, Dieudonné, Soral, Nabe ou Ramadan, libre à eux. En revanche, pour le bon fonctionnement de la démocratie, ne pas les inviter sous des prétextes fallacieux, c’est faire preuve de très mauvaise foi. Elle pouvait parler des radios ou télévisions qui ont eu les foudres du CSA, ce qui n’a jamais été le cas de Taddeî ou de ses invités…

Comme concluait un autre posteur:

Les idées, la parole et le débat profite à l’intelligence et développe l’esprit critique, c’est pour ça qu’il est important.


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