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Caprices de femmes #2 L’amour à 20 ans

Publié le 27 mars 2013 par Lmdmimilie @LMDMimilie

« Un jour ma fille tu trouveras un homme ! » Bon si tu avais envie d’aimer une femme, déjà, ça devient compliqué. Ta mère a décidé sans que tu le saches, que tu aimerais un homme, un vrai, selon ses aspirations à elle. En fonction de ses désirs, de ses expériences envers la gente masculine, elle te transmet ce truc qui fait que : pas n’importe quel mec passera sur ton chemin. Alors si tu es en mode contestataire et conflictuel avec ta propre maman, c’est simple tu feras tout le contraire de ce qu’elle idéalisait pour toi. Juste pour le plaisir de la rendre chèvre.
Donc tu as la vingtaine, tu as ton appart, tu es célibataire, et tu rêves d’un mec, d’un vrai, de celui qui te fera vibrer, qui saura faire comme il faut avec toi.
Tu aimerais qu’il soit : fort, sensible, à l’écoute du moindre de tes désirs, attentionné, câlins, qu’il te comprenne, qu’il t’aime comme la princesse que tu es. Parce que tu ne te trouves pas si belle que ça, parce que tu complexes, parce que tu es sensible, parce que tu as peur un peu de cette inconnue qu’est la vie, parce que tu as des idéaux qui se nourrissent de ta très faible expérience, alors tu rêves.
Puis un jour, un jeune homme te regarde, il te trouve belle, intelligente, drôle, amusante, tu as ce truc qui lui plait sans savoir exactement ce que sait.
L’amour commence passionnellement, au départ tout doucement avec timidité, puis la fusion vient remplacer la peur. L’envie d’être tout le temps avec, de sentir son odeur, son corps, te comble. Tu ne peux passer une minute sans lui, sans ressentir ce manque qui te fait mal au ventre. Tu tombes vite amoureuse, c’est réciproque. C’est le bonheur parfait. Un bonheur jusque là jamais ressenti. L’amour avec un grand A, tu le ressens et tu comprends enfin ce que les autres te disaient.
Tu rencontres ses amis, il te parle de sa vie, de ses peurs, de son passé. Tu deviens sa confidente, celle qui est là pour lui. Tu le comprends, ta capacité d’écoute est grande. Il se sent en confiance et se livre. De ton côté, tu lui racontes tes angoisses, tes fragilités, ton histoire, celle de ton enfance. Ce parfum de vanille qui a t’a rassuré, cette musique de boys band que tu adorais, tes copines, leur méchanceté et leur amour pour toi.
Tu ries avec lui, de tout de rien, tu es bon public, tu souries en le regardant faire ses petites choses maladroites. Tu t’attendris devant ses gestes indécis. Mais parce qu’il tient à toi, parce qu’il veut te faire plaisir, il essaye d’être un bon gars, juste pour toi. La complicité entre vous devient belle, et forte.
Avec lui tu te sens autre, meilleure, belle. A vous deux, vous devenez le couple exemplaire, celui que toutes tes copines aimeraient avoir au moins une fois dans leur vie. D’ailleurs, vous ne vous privez pas du plaisir de montrer votre amour au grand jour. Du baiser au roulage de pelle en soirée, vous ne vous décollez plus. Vous êtes dans votre bulle rose, où les autres ne perçoivent et ne comprennent pas votre bonheur.
S’en suit la présentation aux parents. Le papa de la petite fille devenue princesse, s’angoisse, n’aime pas trop, se montre un peu trop présent. Comme pour montrer à son nouveau gendre, que c’est lui qui a la première place dans le cœur de sa princesse. Le copain n’est que le second. La maman, quant à elle, essaye de se rapprocher, on parle intimité sans rentrer dans le trop trash. Qui a envie de percer les mystères de sa sexualité avec sa propre mère ?
Puis vient la rencontre avec la famille de chéri. Son père ne montre pas grand-chose, mais est tout de même fière de son garçon. En revanche, sa maman est un brin envahissante, elle perd son bébé, son petit chéri qu’elle a aimé si tendrement, pour qui elle s’est dévoué complètement. Alors cette nouvelle princesse aura fort à faire pour être sur le même pied d’estale que cette maman parfaite.
Mais cette bulle si rose, va-t-elle exploser ? Quand est ce que la réalité va débarquer pour percer ce monde si merveilleux des premiers temps ?


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