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Week-end de la pentecôte sauvé par gatsby et surtout par house of cards !

Publié le 20 mai 2013 par Neoafricain

 

Pour tous ceux qui, comme moi pour des raisons climatiques, ont choisi de rester chez eux en ce week-end un seul antidote à cette grisaille : les bons films !

Enthousiasmé par une bande-annonce accrocheuse, j’ai été voir cette énième interprétation du célèbre opus de Scott FITZGERALD. Alors, oui, ça valait la peine... En quelques minutes on est transporté dans les années 1920, période de l’entre deux guerres, aux antipodes de la nôtre ; et pourtant si proche par les comportements de ceux qui y vivaient L’amour, la jalousie, l’ambition, le cynisme, l’alcool et les excès, dans un décor de fêtes somptueuses et de parties fines débridées...

J’ai été à 80% conquis, pourcentage correspondant aux meilleures parties du film, car son final n’était pas à la hauteur de ses ambitions. Tout comme les quelques erreurs musicales qui nous ont fait entendre du hip-hop à une époque où la reine des musiques, le jazz, était à son apogée ! Enorme faute de goût : quelqu’un aurait du avoir le courage de le dire à Jay-Z...

Mais la vraie découverte de ce week-end, c’était « House of Cards » de et avec Kevin SPACEY, soutenu par un excellent casting, d’abord Robin Wright, mais pas seulement.. L’intégrale de la 1ère saison que je me suis visionnée en 2 temps était superbe ; plus magnifique que Di CAPRIO aurait du l’être plus haut dans mon texte.

Que de talent chez celui que j’ai adoré dans « The Usual Suspects ». Il incarne à merveille le politicien américain de notre temps et décrit avec précision et brio les coulisses des pouvoirs politiques, médiatiques et financiers. Il a tellement maîtrisé son jeu d’acteur au point de pouvoir s’adresser aux téléspectateurs comme seul le narrateur d’un grand roman pourrait le faire. Il dépeint ainsi avec justesse les forces et les faiblesses des puissants, et l’amoralité de la machine politique qui nous dirige. C’est le « JR » du Congrès américain.

A titre personnel ; depuis 15ans, seuls Soprano, 24heures et Prison Break m’ont à ce point marqué dès la 1ère saison.

Bravo l’artiste !


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