Magazine Journal intime

Lettre de refus

Publié le 21 avril 2008 par Dk

Il y a bientôt un mois, je vous annonçais avoir envoyé une copie de ma pièce, Pas loin du supermarché, au Théâtre Ouvert, salle de spectacle qui a un programme de découverte et de soutien aux nouveaux dramaturges.

A mon retour de week-end, m’attendait le grand classique de tout auteur qui se lance : une lettre de refus. Un  courrier poli mais dénué d’intérêt, car totalement impersonnel. Néanmoins, il faut mettre au crédit du Théâtre Ouvert qu’un délai d’un mois est très honnête – les éditeurs prennent facilement le double ou le triple, voire se voient contraints de s’adresser à vos descendants car cela fait plusieurs années que vous êtes morts et enterrés (à moins que la lettre de refus qu’ils vous avaient adressée leur soit revenue, parce que la rue où vous habitiez a changé de nom entre temps).

NON

Avec les lettres de refus, le plus dur, ce sont les premières que l’on reçoit. Je ne dis pas qu’après on s’en fiche comme de son premier coton-tige, mais on s’habitue. On comprend que cela fait partie du jeu, et que s’il faut essuyer en moyenne 253 refus avant de voir un de ses textes accepté, alors autant s’y mettre tout de suite. Il sera toujours temps, une fois en tête des best-sellers, de retourner ces fichues missives à leur expéditeur avec un Post-it qui dit : « Ah, ah, ah ! » de les retrouver lors d'un grand ménage de printemps et de mesurer le chemin parcouru.


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