Magazine Journal intime

Week-end surprise – Agnès Abécassis

Publié le 08 juin 2013 par Anaïs Valente

"Le dimanche, on lit au lit, et le samedi aussi".

Week-end surprise est le premier livre que j'ai lu quand le soleil a daigné reviendre dans mon plat pays, après tant de semaines de grèves.  Transat, parasol, coca light, cerveau en état de fonctionnement et petit bouquin. 

Et je l'ai dévoré d'une traite, durant l'après-midi, me délectant de l'humour qu'Agnès Abécassis distille tout au long de cette histoire, comme à son habitude.  Mais pas que.  Nan, y'a même eu des moments émouvants, oùsque j'ai pleuré (vous me direz, en ce moment c'est fastoche de me faire pleurer, mais que soit).

J'ai donc ri, j'ai été émue, et j'ai apprécié retrouver dans ce livre des infos repérées sur la page de l'auteure, comme le choix des prénoms des personnages masculins ou des prénoms du couple du train, Laurent/Gina, ça je m'en souviens, du débat sur Facebook.  Sensation grisante d'avoir connu des bouts du livres avant même sa sortie.

Bon, l'histoire, c'est celle de Brune, elle vit avec ses jumeaux, ados, et ne se rend pas compte que son best friend aimerait être plus qu'un best friend.  Puis y'a sa potesse Prunelle (oui, bon, elles ont de drôles de prénoms, c'est clair), célibataire, qui se chamaille par mail avec Simon, plutôt du genre rustre.  Durant une semaine, elles vont partager leur vie et nous entraîner dans un tourbillon fou, amusant et dépaysant.

Extraits :

"- Bonté divine, tu n'es pas blessée au moins ?

- A peine, juste quelques orteils sectionnés.  Je prie pour qu'ils repoussent dans le bon ordre."

Ça m'a fait mourir de rire, surtout suite à ce billet, of course.

"souviens-toi de ce cardiologue avec qui tu es sortie il y a sept ans, malgré sa calvitie et ses jambes de phasme" Rhaaaaaaaaaaa, j'adore, les jambes de phasme, mais c'est tout moi ça.  Et puis un cardiologue chauve, je dis oui oui et reoui.

"J'allumai la télé, comme un allume le diffuseur d'un parfum d'intérieur, histoire de remplir l'atmosphère de vies artificielles.  (…) Il me fallait prendre les choses en main.  Ce que je fis en m'asseyant par terre. Sans hésiter, je me penchai, j'enserrai mes genoux dans mes bras et je fondis en larmes. Au fond, tout au fond, quelque part, je sentis le fil de mes nerfs se dénouer, s'assouplir et désenfler, à mesure que je les gainais d'un épais onguent lacrymal.  Après tout, je n'étais plus à quelques gouttes près".  Rhou, keske j'ai pleuré en lisant ce bout de page, c'était si… lacrymal.

Une super lecture estivale, à emporter en bord de mer.


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