[L’EAU SON PUITS ÉTRANGE]
l’eau
son puits étrange
où tombe le jour
une matière crie
vers l’abîme
engendre son obscurité
la nuit a dégrafé le vent
tu cherches
ce qu’elle retient
tu roules
dans ce sillage
tu vas dans le secret
tu vas
plus loin
le ciel soumis
dans cette parenté
du bord
a échappé
la peau toujours
est traversée
par une porosité de la lumière
l’air crie
vers l’horizon
tu es dedans
Claudine Bohi, On serre les mots, poèmes, Éditions Le bruit des autres, 2013, pp. 70-71.
CLAUDINE BOHI
■ Claudine Bohi
sur Terres de femmes ▼
→ [Duels de lumière]
→ Le funambule sans son fil
→ Une lumière de terre
→ (dans l’anthologie Terres de femmes) si ce n’est pas trembler
→ (dans la galerie Visages de femmes) le Portrait de Claudine Bohi (+ deux poèmes)
■ Voir aussi ▼
→ (sur le site du Printemps des poètes) une fiche bio-bibliographique de la Poéthèque sur Claudine Bohi
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