La haine, la haine (extrait de Roméo et Juliette de Presgurvic)

Je hais les commentaires, je hais les commentaires, je hais les commentaires (à répéter cent fois).

Et puis je hais Haloscan. Et puis je hais Skynet. Et puis je hais le captcha de Skynet. Et puis je hais les dizaines de billets que j'ai écrits depuis janvier (c'est nin possip' d'écrire autant de bêtises, ma bonne Dame). Et puis je hais tous ces commentaires qui ont squatté mon blog depuis la même époque. Et puis je hais mon blog. Et puis je vous hais. Na.

Il m'aura fallu 7 heures (non stop) au bas mot pour transférer l'intégralité des commentaires Haloscan sur la nouvelle version des commentaires Skynet.

7 heures ! Et une centaine de crises d'hystérie. Et un ulcère à l'estomac. Et une soirée diététique (ne rien manger, voilà un bon remède contre le gras envahissant). Et des yeux de lapin atteint de myxomatose à la fin de l'opération. Et une nuit d'insomnie, énervée que j'étais. Et un réveil douloureux ce matin.

J'ai pourtant tenté différentes techniques :

- y aller billet par billet, réactivation des commentaires, transfert Haloscan/Skynet, réactivation des commentaires, transfert Haloscan/Skynet : pas mal, mais ce zapping d'une fenêtre à l'autre de mon navigateur était épuisante.

- j'ai ensuite opté pour une réactivation massive de tous les billets, ce qui fut plus rapide. Mais il faut savoir que chez Skynet, pour accéder à la seizième "page" de billets, il faut quasiment passer d'abord par la première, la deuxième, la troisième, la quatrième… jusqu'à la seizième… Et ainsi de suite pour chaque billet. Impossible d'aller, d'un coup d'un seul, sur des billets de janvier. C'eût été trop fastoche. Oui, vous lisez bien, j'ai dû systématiquement passer par les quinze pages précédentes, puis les quatorze, puis les treize… pour réactiver chaque billet individuellement. Une folie. Un enfer. Mais le pire restait à venir.

- une fois tous les billets réactivés, à l'heure où le soleil se couchait, il me "suffisait" ensuite de transférer les commentaires… Et de les valider en tapant le "captcha" Skynet, soit cinq lettres/chiffres… J'ai ainsi appris (mais beaucoup trop tard) qu'entre chaque insertion de commentaire, il fallait laisser passer du temps, genre de quoi aller se faire un café ou assouvir un besoin urgent. Pas de pause … pas de validation… C'est là que j'ai réalisé que j'aurais dû garder la première technique, mais troooooop taaaaaard.

J'ai donc, des heures durant, copié-collé les commentaires, inséré un captcha, réinséré un captcha suite au refus du premier, réinséré un autre captcha… jusqu'à ce que, par miracle, le captcha soit accepté. Au bout d'une centaine de billet, j'ai enfin tilté sur la nécessité de laisser passer du temps… Je sais chuis blonde.

J'oubliais : si vous voyez, au hasard des commentaires de janvier à avril, apparaître "gravatar", ne vous inquiétez pas, j'ai tenté de tous les supprimer, ces "gravatar" que mon Mozilla insérait au début de chaque commentaire, mais j'ai dû en louper quelques uns, la fatigue aidant. Et puis sur la fin, j'en avais tellement marre que je les ai laissés. Jusqu'à ce que je réalise que c'était un défaut de Mozilla, car avec Internet Explorer, point de "Gravatar". Là aussi, j'ai tilté bien trop tard.

J'oubliais (bis) : tous les liens vers vos sites ont disparu. Si j'avais voulu les insérer, j'aurais dû prendre une semaine de congé sans solde… je pense que boss chéri n'aurait pas apprécié. Le premier qui râle de ne plus voir de lien vers son site va payer pour cette soirée d'enfer, est-ce bien clair ?

Comment ça, j'entends bien ce que vous pensez si fort ? Vous vous moquez de tous ces détails ? Tout ça je l'ai fait pour vous, uniquement pour vous et rien que pour vous, passque j'estimais que virer purement et simplement trois mois de commentaires était faire preuve d'un irrespect total à votre égard. Bande d'ingrats.

Mais là, avec le recul, je me demande si j'aurais pas dû garder la version de commentaires Haloscan… passque j'avais oublié combien le captcha Skynet est insupportable dans la pratique, quand il s'y met.

Nan, je ne retransfère pas tout !