Magazine Journal intime

Ni victime, ni coupable, enfin libérés – Simon Gronowski, Koenraad Tinel, David Van Reybrouck

Publié le 21 juillet 2013 par Anaïs Valente

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"Le dimanche, on lit au lit".

Il y a quelques mois, j'avais découvert, presque par hasard, sur Arte, " Enfants de guerre ", le documentaire de Marianne Soetewey, lequel relatait l'amitié forte entre Simon Gronowski et Koenraad Tinel, née tout récemment.  Enfants durant la seconde guerre mondiale, ils vont découvrir chacun une facette bien différente du monde : Simon est juif et parviendra à échapper au convoi qui l'emmène vers Auschwitz, il survivra, mais seul; Koenraad est fils de sympathisant nazi, seul son jeune âge le fait échapper à la guerre, où son père envoie ses frères, défendre les idéaux d'Hitler.

Tous deux enfants innocents, victimes de la folie des hommes.  La haine pour l'un, la culpabilité pour l'autre, aurait pu les séparer. 

Leur récente rencontre, immortalisée par Enfants de guerre, m'avait bouleversée.

J'ai donc eu envie d'en savoir plus encore, en découvrant le livre sorti peu après la diffusion de ce documentaire.  L'histoire est racontée par Simon, magnifiquement illustrée par Koenraad, avec en bonus quelques photos, dont certaines de cette récente amitié, superbes.  Ne histoire racontée simplement, sans fioritures, mais sans dramatisation à outrance.  Pourtant elle est dramatique.

Leur amitié est le symbole, sans doute, du fait qu'Hitler n'a pas gagné.  Grâce à Simon, Koenraad s'est débarrassé de cette culpabilité qui l'habitait depuis tant d'années.  Grâce à Koenraad, Simon a compris qu'il n'était pas que victime.  Il n'a aucune haine, il a pardonné depuis longtemps.  Pour eux, le mot "pardon" revêt tout son sens, et la sagesse de Simon, face à l'horreur vécue, mérite que ce livre soit distribué le plus possible, pour que jamais l'histoire ne soit oubliée.

Un superbe livre, dont je ne peux parler plus, car il faut le lire pour s'en imprégner, c'est aussi simple que cela.

Le hasard de la publication de ce billet m'a fait retomber sur un site anti-tout dont j'avais déjà parlé sur ce blog, et surtout anti-juif, et lorsque j'ai lu, ce matin, ce commentaire nauséabond et effrayant, parmi d'autres du même acabit, je me suis dit que des livres comme "Ni victime ni coupable enfin libérés" étaient vraiment d'utilité publique : "(…) Désormais, mon ennemi est le Juif. Mon combat sera de les mettre plus bas que terre, les éliminer économiquement et physiquement. Merci, Mein Führer, Herr Hitler de m’avoir ouvert les yeux sur ce qui est beau et sain, sur terre. Je vous promets que vous et votre Mouvement vous serez réhabiliter (sic). Je promets fidélité à vous et au National-Socialisme. La France redeviendra la France. La race blanche n’a pas dit son dernier mot. Elle ne sera pas l’un des Protectorats des Etats-Unis de Washington ou d’Israël, état qui à mes yeux, n’existe même pas. Je fus con, et j’espère que les déesses du Walhalla me pardonneront. (…) Heil."

Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre (Winston Churchill)

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Acheter Ni victime ni coupable, enfin libérés !

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"Le dimanche, on lit au lit".

Il y a quelques mois, j'avais découvert, presque par hasard, sur Arte, " Enfants de guerre ", le documentaire de Marianne Soetewey, lequel relatait l'amitié forte entre Simon Gronowski et Koenraad Tinel, née tout récemment.  Enfants durant la seconde guerre mondiale, ils vont découvrir chacun une facette bien différente du monde : Simon est juif et parviendra à échapper au convoi qui l'emmène vers Auschwitz, il survivra, mais seul; Koenraad est fils de sympathisant nazi, seul son jeune âge le fait échapper à la guerre, où son père envoie ses frères, défendre les idéaux d'Hitler.

Tous deux enfants innocents, victimes de la folie des hommes.  La haine pour l'un, la culpabilité pour l'autre, aurait pu les séparer. 

Leur récente rencontre, immortalisée par Enfants de guerre, m'avait bouleversée.

J'ai donc eu envie d'en savoir plus encore, en découvrant le livre sorti peu après la diffusion de ce documentaire.  L'histoire est racontée par Simon, magnifiquement illustrée par Koenraad, avec en bonus quelques photos, dont certaines de cette récente amitié, superbes.  Ne histoire racontée simplement, sans fioritures, mais sans dramatisation à outrance.  Pourtant elle est dramatique.

Leur amitié est le symbole, sans doute, du fait qu'Hitler n'a pas gagné.  Grâce à Simon, Koenraad s'est débarrassé de cette culpabilité qui l'habitait depuis tant d'années.  Grâce à Koenraad, Simon a compris qu'il n'était pas que victime.  Il n'a aucune haine, il a pardonné depuis longtemps.  Pour eux, le mot "pardon" revêt tout son sens, et la sagesse de Simon, face à l'horreur vécue, mérite que ce livre soit distribué le plus possible, pour que jamais l'histoire ne soit oubliée.

Un superbe livre, dont je ne peux parler plus, car il faut le lire pour s'en imprégner, c'est aussi simple que cela.

Le hasard de la publication de ce billet m'a fait retomber sur un site anti-tout dont j'avais déjà parlé sur ce blog, et surtout anti-juif, et lorsque j'ai lu, ce matin, ce commentaire nauséabond et effrayant, parmi d'autres du même acabit, je me suis dit que des livres comme "Ni victime ni coupable enfin libérés" étaient vraiment d'utilité publique : "(…) Désormais, mon ennemi est le Juif. Mon combat sera de les mettre plus bas que terre, les éliminer économiquement et physiquement. Merci, Mein Führer, Herr Hitler de m’avoir ouvert les yeux sur ce qui est beau et sain, sur terre. Je vous promets que vous et votre Mouvement vous serez réhabiliter (sic). Je promets fidélité à vous et au National-Socialisme. La France redeviendra la France. La race blanche n’a pas dit son dernier mot. Elle ne sera pas l’un des Protectorats des Etats-Unis de Washington ou d’Israël, état qui à mes yeux, n’existe même pas. Je fus con, et j’espère que les déesses du Walhalla me pardonneront. (…) Heil."

Un peuple qui oublie son passé se condamne à le revivre (Winston Churchill)

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