Vous êtes nombreux à prendre le chemin du retour de vacances et beaucoup ont sans doute largement profité des joies de l'eau alors que les meurtres par « eaumicide » perdurent.
Si les informations sur les fuites d'eau radioactive de la centrale de Fukushima sont révélées au grand jour, c'est au compte goutte et les japonais ont de quoi se faire du « sushi ». L'ampleur et l'impact sur l'environnement est bien plus conséquent que ce que le gouvernement japonais disait. Il a finalement rendu public une estimation des quantités d'eau radioactive le mercredi 7 août.
Alors que Tepco assurait encore que l'eau restait bloquée dans les sous-sols, la compagnie était revenue fin juillet sur sa théorie selon laquelle l'eau chargée de tritium, de strontium, de césium et d'autres éléments radioactifs stagnait sous terre, et avait avoué qu'elle atteignait l'océan.
A Fukushima, c'est 300 tonnes d'eau contaminée qui se déversent chaque jour dans le Pacifique. L'océan a reçu quarante mille milliards de becquerels, entre mai 2011 et juillet 2013 (Jean-Yves Cousteau s'est sans doute retourné dans sa tombe!).
Vous avez passé vos vacances dans un endroit exotique et idyllique ! En Thaïlande peut-être ! Pourquoi pas sur l'île de Ko Samet.
Ont débarqués en même temps que les touristes sur les plages de cette superbe île, quelques 50 000 litres de pétrole brut.
Pour ceux qui reviennent de bien plus loin, du grand continent américain par exemple, voici les résultats d'une enquête d'un autre « eaumicide ».
Des chercheurs de l'université de Duke aux États-Unis révèlent une contamination des puits d'eau potable à proximité de sites de forage de gaz de schiste en Amérique du Nord, ce qui pourrait relancer le débat sur l'impact environnemental de cette technique d'extraction très controversée que certaines compagnie cherchent à exploiter en France.
Vous êtes de retour en Seine-et-Marne ! Du coté de Jouarre l'envahisseur américain Hess Oil fore avec une exceptionnelle machine de 30 mètres de hauteur soit disant pour sonder le sous-sol à la recherche d'une nouvelle source de pétrole conventionnel.
Pourtant l'on connaît déjà depuis longtemps le potentiel de ce gisement qui nécessiterait un test de fracturation hydraulique, ce qui est interdit en France en particulier pour le gaz de shiste.
Dans ces petites histoires, vous avez compris que l'eau est la victime. Demain ce sera vous.
PP
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble