Magazine Journal intime

Deux soeurs pour un roi

Publié le 01 mai 2008 par Anaïs Valente
deuxsoeurs
Il faut croire que depuis la séance d'Elisabeth l'âge d'or, je me suis prise de passion pour les films historiques, car je suis allée voir "Deux soeurs pour un roi".
Bon allez, je l'avoue, ce n'est pas par passion pour l'histoire d'Angleterre, à laquelle je ne connais rien de rien, mais bien car cette histoire vraie d'une rivalité entre deux soeurs pour les beaux yeux d'un roi avait fait se dresser mes poils sur mes bras lors de la diffusion de la bande annonce.
Et puis l'idée d'y découvrir Scarlett Johansson (que je n'ai jamais vue que dans L'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux) et d'y redécouvrir Natalie Portmann (découverte dans Léon) me séduisait.  Sans parler du brun ténébreux Eric Bana dans le rôle du roi Henri VIII, marié à une femme incapable de lui donner un héritier mâle.  C'est là qu'intervienne les soeurs Boleyn, contraintes par leur père ambitieux, au grand dam de leur mère jouée par la toujours superbe Kristin Scott-Thomas, d'attirer les faveurs du roi...
Bref, le film s'annonçait passionnant, et il le fut.  Natalie Portmann propose avec une facilité déconcertante un visage tour à tour hypocritement doux, enjôleur, malicieux, ambitieux ou manipulateur.  Scarlett Johansson est superbe dans son rôle de soeur dévouée, bafouée et irrémédiablement amoureuse.  Eric Banna est un roi imposant et froid (enfin bon, y'a bien une scène où il est chaud chaud chaud, et musclé musclé musclé).
L'histoire est dure, puisqu'elle est réelle.  Captivante d'un bout à l'autre du film.  Les images valent vraiment de se déplacer jusqu'au cinéma et les costumes sont magnifiques (mais my god, qu'est-ce qu'on doit souffrir enserrée dans ces corsets).
Un film à voir.  Pour la rivalité amoureuse.  Pour les acteurs parfaits.  Pour en apprendre un peu plus sur la condition ignoble qu'était celle de la femme au sein de la cour (et sans doute ailleurs).  Pour être transportée durant deux heures dans un univers impitoyable et historique.
Cerise sur le gâteau : à la fin du film, gros plan sur la fille du roi, Elisabeth, encore enfant... qui deviendra la Reine Elisabeth d'Elisabeth l'âge d'or.  Et la boucle est bouclée,  je vais finir par y comprendre quelque chose à l'histoire d'Angleterre moi !  Un petit tour sur Wikipédia m'apprend qu'il aura eu six épouses et qu'il n'était pas le mari idéal : la première vit son mariage annulé, la seconde fut décapitée, la troisième décéda, la quatrième fut répudiée et la cinquième exécutée... Seule la dernière lui survivra.  Et ben, j'ose espérer que les grands bruns ténébreux ne sont pas tous aussi abominables, sinon je jette mon dévolu sur les petits blonds.

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