Magazine Journal intime

Rendez-vous

Publié le 23 octobre 2013 par Anaïs Valente

J’ai rendez-vous.

C’est important un rendez-vous.

C’est rare un rendez-vous.

C’est précieux un rendez-vous.

Ou pas.

Mais partons du principe que si.

Alors, je me prépare.

Me rafraîchir la tignasse, avec petite teinture (cette fois, j’ai pas envoyé la teinture partout dans ma salle de bain, tachant mon armoire et mon sol de châtain acajou rouge, je m’admire).

Prendre le temps d’une coupe de printemps de foufoune, on sait jamais ce qui peut arriver dans une vie, ou plutôt durant un rendez-vous.

Dans la foulée, transformer mes jambes de yéti en jambes de danseuse (hé, si vous êtes sur fesse, vous savez que j’ai testé hier « tiens en équilibre sur une demi buche, côté plat, côté rond, et puis balance-toi, et puis tourne, et puis bouge, et puis prends-toi pour bébé sur sa poutre dans Dirty dancing sans le beau Patrick, et puis attrape un sac de marron, donc oui, un jour, quand je serai grande, je serai danseuse).

Choisir une jolie tenue mauve (je peux mettre du mauve sans complexe depuis que je sais que c’est plus la couleur de la frustration sexuelle mais celle de je ne sais plus quoi, mais quelque chose de positif).

Me maquiller un chouia, pour éliminer ce teint blafard, rougeaud, boutonneux (j’ai une haute estime de ma peau, je sais, mais c’est la faute aux pilules blanches ça, avant j’avais une peau digne d’une pub Vichy).

Me spritcher de Angel, ouais, ça sent fort, mais keske c’est bon, un peu comme l’ail quoi (ou pas).

Et puis partir, pour être à l’heure. Ne jamais être en retard à un rendez-vous.

Arriver une demi-heure à l’avance. Ne jamais être en avance à un rendez-vous.

Attendre.

Et puis il est là.

Il m’accueille, me propose un rafraîchissement.

Hyper charmant, hyper sympa.

Le courant passe bien, faut l’avouer.  Cool.

Quand il me propose de me déshabiller, j’hésite peu. Confiance. Moment rare en perspective.

Je me déshabille.

Il me fait me coucher.

Et après quelques préliminaires, histoire de me détendre, il passe à l’action, m’écarte délicatement les jambes et introduit sa grosse… sonde en moi, et c’est parti pour une batterie de tests passionnants, dont je vous passe le détail, car je sens que d’un coup d’un seul, tout cela est passé du glamour au pas glamour du tout.

Sachez seulement que j’ai passé une chouette demi-heure à marcher non stop dans tout l’hôpital, que je connais maintenant de long en large, dedans comme dehors, et la pêche fut bonne.

Je vais tenter de les peindre à l’aquarelle, après les raisins aux allures de prunes, ça sera les marrons aux airs de noix de coco, qui sait (si vous êtes sur fesse, vous comprendrez, sinon, il serait temps de venir).

PS : ce billet contient un mensonge, qui le trouvera ?

IMG_6861 (2).JPG

J’ai rendez-vous.

C’est important un rendez-vous.

C’est rare un rendez-vous.

C’est précieux un rendez-vous.

Ou pas.

Mais partons du principe que si.

Alors, je me prépare.

Me rafraîchir la tignasse, avec petite teinture (cette fois, j’ai pas envoyé la teinture partout dans ma salle de bain, tachant mon armoire et mon sol de châtain acajou rouge, je m’admire).

Prendre le temps d’une coupe de printemps de foufoune, on sait jamais ce qui peut arriver dans une vie, ou plutôt durant un rendez-vous.

Dans la foulée, transformer mes jambes de yéti en jambes de danseuse (hé, si vous êtes sur fesse, vous savez que j’ai testé hier « tiens en équilibre sur une demi buche, côté plat, côté rond, et puis balance-toi, et puis tourne, et puis bouge, et puis prends-toi pour bébé sur sa poutre dans Dirty dancing sans le beau Patrick, et puis attrape un sac de marron, donc oui, un jour, quand je serai grande, je serai danseuse).

Choisir une jolie tenue mauve (je peux mettre du mauve sans complexe depuis que je sais que c’est plus la couleur de la frustration sexuelle mais celle de je ne sais plus quoi, mais quelque chose de positif).

Me maquiller un chouia, pour éliminer ce teint blafard, rougeaud, boutonneux (j’ai une haute estime de ma peau, je sais, mais c’est la faute aux pilules blanches ça, avant j’avais une peau digne d’une pub Vichy).

Me spritcher de Angel, ouais, ça sent fort, mais keske c’est bon, un peu comme l’ail quoi (ou pas).

Et puis partir, pour être à l’heure. Ne jamais être en retard à un rendez-vous.

Arriver une demi-heure à l’avance. Ne jamais être en avance à un rendez-vous.

Attendre.

Et puis il est là.

Il m’accueille, me propose un rafraîchissement.

Hyper charmant, hyper sympa.

Le courant passe bien, faut l’avouer.  Cool.

Quand il me propose de me déshabiller, j’hésite peu. Confiance. Moment rare en perspective.

Je me déshabille.

Il me fait me coucher.

Et après quelques préliminaires, histoire de me détendre, il passe à l’action, m’écarte délicatement les jambes et introduit sa grosse… sonde en moi, et c’est parti pour une batterie de tests passionnants, dont je vous passe le détail, car je sens que d’un coup d’un seul, tout cela est passé du glamour au pas glamour du tout.

Sachez seulement que j’ai passé une chouette demi-heure à marcher non stop dans tout l’hôpital, que je connais maintenant de long en large, dedans comme dehors, et la pêche fut bonne.

Je vais tenter de les peindre à l’aquarelle, après les raisins aux allures de prunes, ça sera les marrons aux airs de noix de coco, qui sait (si vous êtes sur fesse, vous comprendrez, sinon, il serait temps de venir).

PS : ce billet contient un mensonge, qui le trouvera ?

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