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Cuisine ❘ On se fait une bouffe? Royale!

Publié le 29 octobre 2013 par Generationnelles @generationnelle

A la Une Repas royal

Ça y est, le petit Georgy de Kate Middleton et du Prince William a reçu sa sainte ablution. Mais après la cérémonie, direction la table histoire de s’empiffrer. Pas de réunion de famille de cette ampleur sans faire bonne chaire. L’occasion pour Générationnelles de vous introduire dans un déjeuner particulier, histoire de savoir ce qu’avalent les têtes couronnées.

Tout commence dans la joie et la bonne humeur. Tout le monde se met gentiment à table, avec l’espoir de s’en mettre plein la panse. Mais un bon déjeuner n’en serait pas un sans un petit apéritif, histoire de ne pas se déshydrater. On démarre alors avec une petite bière belge toute droit sortie des brasseries Alken-Maes. Elle rafraîchit les gosiers du trône de Belgique depuis plus de 50 ans. Ses brasseurs se sont illustrés cette année lors des Brewing Industry International Awards (une sorte des oscars de la bière) en remportant l’or avec La Mort Subite Vieille Kriek et l’argent avec La Mort Subite Kriek Originale. Mais il ne faudrait pas compter uniquement sur le houblon pour s’alimenter! Et puis la vieille comtesse à votre droite a les pommettes qui rougissent. Pour pomper tout cet alcool, tartinez lui un petit Krisprolls tout droit venu du pays d’Ikéa. Ne se contentant pas d’animer vos petits-déjeuners, le petit pain croquant s’accommode aussi en toasts. La famille royale suédoise l’a adopté depuis déjà de nombreuses années.

Mais une curieuse odeur de brulé vient carillonner aux narines des invités. Les cuisines brûlent. Pintades et poulardes ne sont qu’un lointain souvenir. Mais pas de panique, la famille des Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg à la tête du royaume du Danemark sauve le repas avec quelques saucisses qui répondent au joli nom de Steff-Houlberg, slurp. Les estomacs sont en berne, mais se réjouissent d’un tel met aux antipodes des plats guindés habituels. Certains sont mêmes tentés de la combinaison Krisprolls, saucisse et fromage Beemster que la Maison d’Orange-Nassau a gentiment ramené des Pays-Bas. Les fromagers de la dite marque se vantent de faire paitre leurs vaches dans le plus vieux polder (zone en dessous du niveau de la mer) du pays.

Mais une duchesse douairière un peu revêche se dit outrée face au manque de solennité des festivités. L’empereur du Japon, agacé, lui fourre une pâtisserie japonaise Toraya dans la bouche. Avec une boutique à Paris, cette maison vieille de cinq siècles se dit fournisseur officiel de la Cour impériale depuis le début de son histoire. C’en est trop pour notre chère Zaza d’Angleterre. Soucieuse des bonnes manières et effarée par la tournure que prend le déjeuner, elle cloue le bec à tout le monde avec une tasse de Earl Grey Twinings, nommé fournisseur officiel de la cour depuis la Reine Victoria.

L’honneur est sauf.

Que mangent les rois et les reines d'Europe?

Lisa A.

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