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BHL, SARKOZY & AUBRY. Accusés, levez-vous : La Libye au bord de l’effondrement

Publié le 16 novembre 2013 par Menye Alain

kadafPar Gilles Devers.

BHL, Sarkozy et Aubry, nos grands empafés de leaders, étaient d’une joie sans retenue quand en août 2011, le « dictateur » a dû quitter le pouvoir, chassé par une coalition cornaquée par l’OTAN. L’OTAN qui s’intéressait soudain aux droits et libertés du peuple libyen… 

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 Ce qui était dénoncé dès l’origine s’impose désormais dans la lumière : des Etats ont truandé le Conseil de Sécurité pour organiser le renversement d’un gouvernement, ouvrant une phase nouvelle au sein de l’ONU. Ces Etats, dirigés par des petits, ont rêvé de se faire une gloire droit-de-l’hommiste, pour récupérer trois points de sondages et gagner quelques puis de pétrole tant il est évident qu’ils se contrefichent au dernier stade de ce que peut et pouvait être la société libyenne.

Mouammar Kadhafi, qui était le chef d’Etat de droit, est mort lynché et mutilé, mais les grands défenseurs du droit avaient d’autres préoccupations, et aucune enquête n’a été ouverte. Rappelez-vous bien du nom de ces muridés : BHL, Sarkozy et Aubry.

Deux ans, plus tard, ce qui était écrit dès le premier jour se réalise.

Le Maghreb est désormais miné par les groupes terroristes, filiales incertaines de la marque al-Qaïda, qui vont proliférer pendant des années grâce aux armes fournies par l’OTAN et à l’argent des rançons. Mali, Niger, Nord du Cameroun : ces pays vont payer longtemps les fautes que d’autres ont commises.

La Libye de Mouammar Kadhafi comptait 6 millions d’habitants. Devant les menaces des milices, 2 millions ont fui le pays : 500 000 en Tunisie, et 1,5 millions en Egypte. Qui s’intéresse à leur sort ? Qui se préoccupe d’aider la Tunisie ou l’Egypte pour cet afflux massif de réfugiés ?

Quant à la société libyenne, elle est à terre. Je ne parle pas même pas du gouvernement, que personne n’a jamais rencontré. Le pays est livré aux milices, et les petits commerçants de l’OTAN, qui ont récupéré quelques puits de pétrole, se la ferment. Personne n’a de solution.

Hier, la population de Tripoli a voulu dire stop aux milices. Le Libyens sont éreintés par ces contrôles mafieux permanents qui détruit la société. Quelques centaines de manifestants, répondant à l’appel des autorités religieuses, ont organisé une manifestation pacifique en direction du quartier de Gharghour, au sud de la capitale, une place forte des milices originaires de Misrata.

Le Premier ministre, Ali Zeidan, un intermittent du spectacle occidental, s’était engagé à faire de la sécurité une priorité… Une sinistre blague de la part de celui début octobre avait été enlevé à Tripoli, avant d’être relâché en contrepartie de gentilles promesses.

Hier, les affrontements de Gharghour ont causé 30 morts et 285 blessés, mais ce n’est qu’un bilan provisoire.

Ces muridés de BHL, Sarkozy et Aubry n’ont plus rien à dire. On souhaiterait au minimum qu’ils dégagent, et pour longtemps.

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Source: ACTUALITE DU DROIT

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Nouveaux affrontements entre groupes armés en banlieue de Tripoli

TRIPOLI – Des affrontements entre groupes armés étaient en cours dans la banlieue de Tripoli samedi, opposants des Tripolitains à des miliciens venus de Misrata venger leurs camarades après l’incendie de leur QG la veille, selon des témoins et le gouvernement.

Ces heurts interviennent moins de 24 heures après des violences meurtrières ayant fait, selon le gouvernement, au moins 43 morts et plus de 450 blessés.

En début d’après-midi, une colonne de véhicules armés venus de Misrata, à environ 200 km à l’est de Tripoli, tentaient d’avancer vers la capitale, donnant lieu à des affrontements dans la banlieue est de la ville.

D’autres colonnes avaient déjà pu entrer tôt samedi dans la capitale par le sud de la ville, et des groupes lourdement armés de Misrata ont repris leur position dans le quartier résidentiel de Gharghour, dans le sud de la capitale, d’où leurs camarades avaient été délogés la veille au terme de violents combats.

Selon un photographe de l’AFP, la route longeant la mer vers l’est depuis le centre-ville a été fermée à la circulation, tandis que des hommes armés de Tripoli juchés sur des pick-up munis de canons anti-aériens se rassemblaient à l’entrée est de la capitale.

Selon des témoins, des affrontements résonnaient dans la banlieue de Tajoura, à l’est de Tripoli.

Le Premier ministre Ali Zeidan a confirmé ces affrontements et a appelé à la retenue et à l’arrêt des combats.

Selon lui, la situation se compliquera davantage si d’autres groupes armés entrent dans la capitale.

Les prochaines heures et jours seront décisifs dans l’histoire de la Libye et dans la réussite de sa révolution, a-t-il insisté.

Les violences ont éclaté vendredi à Tripoli après qu’une milice positionnée dans le quartier de Gharghour a tiré sur des manifestants pacifiques venus réclamer son départ de la capitale.

En représailles, des hommes armés ont brièvement délogé cette milice de son QG, au prix d’affrontements meurtriers, et ont en partie incendié les lieux.

(©AFP / 16 novembre 2013 14h08)


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