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Histoire d'une femme libre

Publié le 24 janvier 2014 par Mamanouest @mamanouest
Mon arrivée dans la blogosphère n'est pas le fruit du hasard. J'ai découvert cet univers à une époque où je souffrais, terriblement. Sans vraiment m'en rendre compte. Indubitablement, je me sentais seule et cherchais tout azimut des bouées auxquelles me raccrocher. Les mots, la vie, l'expérience des autres m'aidaient à respirer.
Aujourd'hui, je respire mieux, beaucoup mieux. Je souris, je ris, mes yeux brillent. La vie est plus légère.
Ce blog reste au creux de mon cœur et j'ai envie d'apprendre à l'aimer, à l'alimenter, sans souffrir.Partager avec vous ce qui me fait vibrer, l'intensité de la vie, le bien, le mal, le beau, le moche, le peut mieux faire, le formidable, le en veux-tu en voilà, le morose, le chouette, le décadent, le sublime.
Par leurs plumes si pures et si brutes à la fois, les blogueuses m'ont ouvert un monde de partage des émotions. Il est souvent beau, plein de doutes, le réel côtoie le fantasme, la vérité enjolivée. La vie.Ce qui reste et qui m'importe plus que tout, c'est cette écriture qui vient de leur cœur, pour faire vibrer le mien.
Jusque là, je louais le dieu de la technologie de nous permettre cela. Une écriture fraîche car immédiate, instantanément lancée dans nos vies.
Lectrice acharnée de blogs mais aussi de littérature, ces deux mondes me semblaient jusque là un peu hermétiques.
Et puis...
Et puis...
Une femme formidable a mis ce livre entre mes mains.
Histoire d'une femme libre
Ce livre a été écrit en 1960. Il est pourtant tellement contemporain ! Si cette immense journaliste avait vécu à notre époque, elle aurait été une fabuleuse blogueuse. Ses mots sortent de ses tripes.
Au lendemain de son suicide raté, Françoise Giroud écrit, elle n'a plus rien à perdre. Éprise de liberté, désespérément sentimentale, cette femme nous montre que l'amour, la culpabilité, le désir, la passion, la raison, nous animeront toujours, même lorsqu'ils nous dérangent. Les petits mouchoirs, empilés les uns sur les autres finissent toujours par s'envoler. C'est peut-être cela la liberté.“Quand on prétend naviguer sans jamais porter le poids d’un parachute, il faut accepter le risque et ne pas se plaindre lorsqu’on se retrouve éjectée, les reins cassés. Je ne me plains pas. J’ai toujours accepté le prix de ma liberté.”
La femme formidable qui m'a mis ce livre entre les mains m'a dit :
"Tu as beaucoup de chance de ne pas encore l'avoir lu"
"Pourquoi ?"
"Parce que ce que tu vis en le lisant est unique, tu te souviendra toujours de cette première fois..."

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