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UKRAINE-RUSSIE-ETATS-UNIS. Une vraie leçon des relations internationales actuelles

Publié le 01 mars 2014 par Menye Alain
Vladimir Poutine en biker

Vladimir Poutine en biker

Piqués au vif par les mensonges occidentaux, soucieux de défendre leur patrie et leur démocratie, les Ukrainiens semblent se réveiller. Ce n’est qu’un début. Certains pensaient qu’une fois le coup de force contre Viktor Ianoukovitch réalisé, ils allaient vivre d’opulence. Mais, il a fallu qu’on leur dise que toute aide est contraignante, avec des restrictions budgétaires dans tous les secteurs d’activités, pour que les nigauds se rebiffent.

A toujours croire que le monde est unipolaire ou refuser de le voir va jouer de mauvais tours aux Occidentaux. En continuant de se comporter à travers le monde comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, la chute du piédestal sera encore plus spectaculaire que désastreuse. Il y aura des cris de frayeurs, des larmes, de la douleur. La Russie n’est ni la Libye ni la Côte d’Ivoire encore moins la Syrie. Beaucoup de médias-moutons, qui font ingurgiter une daube insipide et peu goûteuse à leur auditeurs, lecteurs ou téléspectateurs, sont dans la mouise.  Or, il suffisait de dire la vérité pour ne pas être désemparé.

Comment peut-on expliquer aujourd’hui que ceux qui ont validé ce coup d’état puissent se plaindre de l’attitude de la Crimée ? N’est-ce pas le même scénario qu’à Kiev ? Au nom de quoi donc certains auraient, eux, la permission d’aimer l’Europe, devrais-je dire, adorer l’Europe, et d’autres, interdits de pouvoir dire leur amour de la Russie ? Comme je le mentionnais dans un tweet il y a quelques minutes, Obama et ses sous-fifres ont cru que Kiev était le nombril de l’Ukraine. Il n’en est rien, c’est simplement la capitale.

#Obama et ses sous-fifres croyaient que Kiev était l’#Ukraine. Or, #Donetsk et #Odessa sont entrain de se soulever après la #Crimée. A Tout

— Allain Jules (@AllainJules) 1 Mars 2014

Après la Crimée, c’est à dire toute la bordure sud-est du pays, de Sebastopol à Simferopol en passant par Feodosiya jusqu’à Kerch, où, ce sont les drapeaux russes qui y flottent désormais. Les autorités demandent même l’aide de la Russie. C’est dire, le casse tête chinois qui se passe actuellement dans la calotte crânienne de Barack Obama et de ses laquais. Mais, c’est aussi ça les Relations internationales qui ne respectent ni droits de l’homme ni souveraineté des petits états. Ce n’est ni à Sarkozy ou à Obama, pères de l’invasion de la Libye qu’on l’apprendra. D’ailleurs, en plus, se moquant du bruit et de la fureur occidentale, la Russie a envoyé 30 blindés et 6000 hommes à la demande de la Crimée pour la protéger ! Ils parleront d’"invasion" dans les médias. Il n’en est rien, c’est la même daube, la même propagande…

A Donetsk, un drapeau russe a été hissé sur l’administration régionale de la ville au cours du meeting qui a rassemblé plus de 10.000 personnes -excusez du peu-, ce samedi. Malgré sa trahison, celle d’avoir laissé prospérer les nazis à Kiev, ces derniers certes appuyés par l’Occident, Viktor Ianoukovitch a eu du baume au cœur. Ici, c’est son fief. Des chansons à l’honneur de la Russie et ses étendards brandis. Face à ce peuple-là, Obama a beau crier à tue-tête, personne ne l’entendra mais, il y pire, car en face c’est la Russie. Impossible dans la communication de menacer, comme on le ferait avec des formules toutes faites: "Gbagbo doit partir!"; "Assad doit partir" ou encore "Kadhafi doit partir", tout en violation flagrante du droit, derrière lequel ils tentent honteusement de se cacher.

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A Odessa, dossier sur lequel nous reviendrons en fin de journée sans doute, la population civile, selon notre correspondant sur place, demande à être armée pour faire face aux nazillons de Kiev. Les oiseaux de mauvais augure ou les historiens de l’immédiateté en sont pour leurs frais. Tous ces clowns estampillés journalistes, qui n’oint visiblement que le parchemin, comprennent sans doute que les événements ne sont pas toujours ce qu’ils souhaitent. Leur manque de déontologie leur joue de sales tours. En effet, rien n’est écrit à l’avance. Leur dialectique morbide et mortifère ne saurait être la panacée.

Les Relations internationales font entrer en jeu, trop de paramètres. En Ukraine, visiblement, les politiques occidentaux, ne comptant que sur leurs muscles, n’y ont encore rien compris en comptant sur des aboyeurs illettrés ultra-violents et des petits nazillons. Parce que, cette discipline des sciences politiques, que sont les Relations internationales, est vaste. Dans le dossier Ukrainien, l’anthropologie, l’anthropologie culturelle, le droit, l’économie, la géographie, l’histoire, la psychologie et la sociologie sont les volets oubliés…Ces amateurs qui ne comprennent plus ce qui leur arrive, n’ont pas aussi tenu compte des acteurs transnationaux, s’occupant du commerce, bref, de l’économie.

Dans le cas spécifique de la Russie, les chiens qui aboient ne mordent pas…Comme le disent les jeunes, "c’est pour faire genre"…Quant au président russe, Vladimir Poutine, il ne s’est pas encore exprimé personnellement sur la nouvelle donne politique en Ukraine. Face à l’adversité, l’homme est lèvres pincées. Comme le dit le poème "la mort du loup" d’Alfred de Vigny, "seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse". Cherchez l’erreur !


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