Magazine Journal intime

Blonde : y'a des jours, des jours comme ça

Publié le 15 mai 2008 par Anaïs Valente
Où dès 7h25 du matin, je réalise combien j'aurais dû prendre congé et rester au lit à mater des DVD (à défaut de mater la moindre fesse non poilue) en ingurgitant de la Haagen Dasz Praliné & Cream ou de la Ben & Jerry peace of cake (mes préférées, au cas zoù vous voudriez m'offrir un colis pour mon prochain anniversaire).
Flash back.
7h25.  Je suis paisiblement installée dans mon canapé, attendant l'heure du départ vers bureau vénéré, en feuilletant distraitement un magazine.  Je viens de me préparer un repas frugal pour midi : des pâtes arrosées de sauce tomate au basilic (en bocal, ne rêvez pas).  Je suis fière d'être parvenue à ne pas me tacher.  A peine le temps de me moucher que je sens une grosse goutte de sang bien rouge dégringoler, glisser sur mon top, rebondir sur ma tunique et atterrir (plouf) sur mon gilet, le tout turquoise clair.  Youpie.  Pas le temps de me changer, faut partir.  Je frotte, je lave, je tamponne.
8h07. Je suis paisiblement installée au bureau et je déjeune.  J'ai repéré un gros fruit rouge entier dans ma tartine.  J'en salive rien qu'à l'idée de savourer ce gros fruit.  Qui dégringole de son emplacement et atterrit sur mon pantalon crème, à cheval sur la jambe gauche et la jambe droite (tant qu'à faire…).  Je frotte, je lave, je tamponne.
8h11.  Je digère à peine les deux drames que je viens de vivre (si si, ce sont des drames, et que celui qui ose prétendre que je fais une montagne de rien vienne me trouver entre quat'zieux, je le tartinerai de sang de nez et de fruits rouges gluants), lorsque je réalise que mon joli petit trench (ça en jette hein, "trench", plus que veste ou blouson, n'est-il pas) est maculé de crotte d'oiseau toute fraîche. 
De quoi me plains-je, il aurait pu viser ma tête !
12h01.  Je réchauffe mes pâtes tomatées.  Je mange debout (paaaaas bien, je sais).  Un pâte malicieuse s'échappe de ma cuiller et atterrit sur ma chaussure, la maculant de tomate.
Que d'atterrissages… pour moi qui déteste les oiseaux de métal.
Il y a des jours comme ça, où je réalise combien j'aurais dû prendre congé et rester au lit à mater des DVD en ingurgitant de la Haagen Dasz Praliné & Cream ou de la Ben & Jerry peace of cake.
Illu de Flo.
anaistache pt

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