Le rire du canadien

Ce blizzard qui souffle depuis trois jours et qui me fige tel un escargot qui se rétracte dans sa coquille. Pourtant les prévisions météorologiques annonçaient un net réchauffement mais chaque fois il est remis au lendemain à cause de se p... de vent de nord ouest qui ne cesse pas et avec aucun obstacle à l'horizon pour l'arrêter. La seule consolation est que cela retarde d'autant l'arrivée des moustiques que j'espère ne pas encore croiser pendant cette rotation, mais ca va être juste. Car une fois qu'ils sont là, il n'y a plus aucune échappatoire, ils sont partout et leur concentration fait que personne ne passe à travers, sauf un canadien que j'ai connu sur le site qui trouve que bof, on en fait tout un plat, mais lui venant de là bas ne voit pas cela comme intensif. A mon avis, il devait vivre à coté d'un marais comme celui que l'on a été visité près de Québec à la nuit tombante dans l'espoir d'y voir des castors et que les seuls animaux que l'on a vu ce jour là fut justement ce nuage noir compact de moustiques qui s'insérait partout et l'on a finit en moins de 5 minutes par être boursoufflés de partout (les yeux, les oreilles, le nez, les lèvres, les joues, les mains, les pieds, partout. D'ailleurs, ca l'avait bien fait rire le canadien quand je lui avais raconté le topo, les crétins de touristes qui lisent leur guide et qui vont se jeter dans la gueule du loup. C'est un peu comme les savoyards et grenoblois qui se moquent des parisiens qui arrivent au ski avec les chaines déjà sur les roues de leurs voitures alors qu'il fait 20°C en ville et qu'il n'y a pas de neige en dessous de 2000 mètres d'altitude. Mais ici, ni parisiens ni touristes à la recherche de castors, ici, que tu soit Kazakh ou expat, tu en prend plein la gueule des moustiques et tu n'arrives pas à t'en débarrasser.