Magazine Journal intime

Jackpot... pas gagné d'avance...

Publié le 16 mai 2008 par Anaïs Valente

Le cinéma de mon enfance, savoir l'Eldorado, m'a fait des oeillades en ce jeudi après-midi, car il proposait Jackpot, avec le craquant Ashton Kutcher et la non moins craquante Cameron Diaz.

J'aime bien aller au cinéma seule l'après-midi, car y'a pas foule.  Pas de famille avec enfants tyraniques, pas de couples amoureux.  Moi, rien que moi, ou presque.

A vrai dire, j'étais partie pour thriller un peu avec Liam Neeson dans Taken, mais il était 14h, et Taken, c'était qu'à 18h... alors chuis allée voir Jackpot.

J'avais vu le lancement y'a un petit temps et cette comédie m'avait vachement tentée.  Drôle, romantique, mignonne, que demander de plus pour un chouette moment sans prise de tête mais en tête-à-tête avec me, myself and I ?

Et pourtant, je me suis pris la tête... ou plutôt c'est ma tête qui m'a pris la tête, tellement elle dodelinait de droite à gauche, puis de gauche à droite, et ainsi de suite, tandis que je m'endormais lamentablement (j'ai honte).

Heureusement, j'étais totalement seule dans la salle, une projection privée rien que pour moi, waaaw, le luxe ultime... je disais donc heureusement, car durant la première moitié du film, j'ai sans doute ronflé énormément, et puis parlé aussi, et puis bougé aussi, afin de tenter, en vain, de rester consciente... (à retenir : ne jamais aller au cinéma après un tiramisu spéculoos, la digestion endort ma bonne Dame).

Faut dire que le début du film ne m'a pas plu du tout : trop drôle, trop comédie potache qui ne me fait pas rire, trop de gros gags bien lourdaux qui ne m'amusent guère.  Pourtant, le générique était prometteur : du Mika !  Puis y'a eu les gros gags, et j'ai commencé à m'assoupir...

Quand j'ai émergé, j'avais loupé une bonne partie du film.  Argh.  C'est insupportable de dormir au cinéma, je déteste ça.  Alors je me suis concentrée, envers et contre tout.  Je me suis flanqué quelques baffes, tiré quelques cheveux, histoire de réveiller ma vieille carcasse. 

Et j'ai aimé la seconde partie.  Moins potache, plus touchante, plus "vraie".  Avec une happy end prévisible mais adorable.  Et une Cameron adorable.  Et un Ashton adorable.

Le prochain film que j'irai voir à l'Eldorado ne risque point de m'endormir, car il s'agit de Rec, le thriller espagnol dont on dit tant de bien.  J'ai horreur des thrillers, car je sais pas dormir après.  Mais j'ai eu ce jeudi matin une pulsion masochiste, j'ai eu cette idée folle d'aller voir ce film, et on a prévu de franchir le cap lundi avec Mostek, après le bureau, quand il fait encore bien clair, puis elle me ramènera devant chez moi et attendra que je sois bien rentrée et que je lui fasse signe de la fenêtre de mon logement afin de lui assurer qu'aucun monstre ne s'y trouve.  Ben quoi, j'ai le droit d'avoir une poussée de paranoïa après un tel film, non ?  A ce jour, nous ne sommes pas parvenues à convaincre Moustique de nous accompagner, mais tout espoir n'est pas perdu... peut-être que quelques commentaires encourageants (du genre "allez Moustique, tu peux le faire"), ou menaçants (du genre "si tu vas pas voir ce film, sept ans de malheur s'abattront sur toi, ainsi que la galle, des boutons sur les tétons, plus JAMAIS de sorties au Quick, jamais jamais, et Cindy Sander en cadeau d'anniversaire") de votre part feraient la différence ?  Non ? 

jackpot



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