Magazine Journal intime

tiercé félin gagnant !

Publié le 07 juin 2014 par Anaïs Valente

Aujourd'hui Iguaï a gagné le tiercé des bêtises félines, dans l'ordre...

D'abord, on commence en douceur avec le roulé boulé au sommet de la tour de séchage, histoire de déjà bien saloper les plaids à peine sortis de la machine. Je ne me plains pas, il n'a pas tout fait tomber comme la dernière fois, sur moi, qui lézardais sur mon transat, avec un atterrissage du bestiau dans le bac à nénuphars (oups, ça mouille).

Ensuite on se fait piquer la papatte par une bestiole sans doute zébrée, pour faire gonfler les orteils et faire ressortir les traces de bronzage.

Et last but not least, on chope, enfin, son premier oiseau, qu'on transforme en cadavre sanglant et qu'on transporte partout avec soi, avec refus formel de le lâcher et grognement en conséquence (j'ignorais que mon petit toutnu pouvait grogner aussi fort).  En désespoir de cause, j'ai tenté de faire appel à un ami, savoir à mon voisinage, pour desserrer la mâchoire du fauve, mais, match de foot Belgique-Tunisie oblige, zont pas voulu m'ouvrir. Et me vlà en tongs sur le trottoir avec mon toutnu et son cadavre dans le museau, voyant au loin deux dames arriver... J'ose, j'ose pas ? J'ose...

Elle "oh vous aviez perdu votre chat ?"

Moi "n'ayez pas peur, il a un oiseau mort dans la gueule, je ne parviens pas à le lui faire lâcher".

Et, telle Zorrette sur son destrier, même pas peur, elle a résolu mon problème. Qu'elle en soit remerciée à tout jamais.

Depuis, le toutnu erre comme une âme en peine à la recherche de son jouet.

Allez, je vais jouer au nettoyeur de scène de crime maintenant...

(PS je précise que j'avais constaté le décès de l'oiseau tout de go, sinon j'aurais d'abord veillé à le sauver avant de saisir mon appareil. Mais d'expérience, je n'ai jamais pu sauver un oiseau, j'ai même dû abréger les souffrances de deux, proies de mes fauvesses)

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Aujourd'hui Iguaï a gagné le tiercé des bêtises félines, dans l'ordre...

D'abord, on commence en douceur avec le roulé boulé au sommet de la tour de séchage, histoire de déjà bien saloper les plaids à peine sortis de la machine. Je ne me plains pas, il n'a pas tout fait tomber comme la dernière fois, sur moi, qui lézardais sur mon transat, avec un atterrissage du bestiau dans le bac à nénuphars (oups, ça mouille).

Ensuite on se fait piquer la papatte par une bestiole sans doute zébrée, pour faire gonfler les orteils et faire ressortir les traces de bronzage.

Et last but not least, on chope, enfin, son premier oiseau, qu'on transforme en cadavre sanglant et qu'on transporte partout avec soi, avec refus formel de le lâcher et grognement en conséquence (j'ignorais que mon petit toutnu pouvait grogner aussi fort).  En désespoir de cause, j'ai tenté de faire appel à un ami, savoir à mon voisinage, pour desserrer la mâchoire du fauve, mais, match de foot Belgique-Tunisie oblige, zont pas voulu m'ouvrir. Et me vlà en tongs sur le trottoir avec mon toutnu et son cadavre dans le museau, voyant au loin deux dames arriver... J'ose, j'ose pas ? J'ose...

Elle "oh vous aviez perdu votre chat ?"

Moi "n'ayez pas peur, il a un oiseau mort dans la gueule, je ne parviens pas à le lui faire lâcher".

Et, telle Zorrette sur son destrier, même pas peur, elle a résolu mon problème. Qu'elle en soit remerciée à tout jamais.

Depuis, le toutnu erre comme une âme en peine à la recherche de son jouet.

Allez, je vais jouer au nettoyeur de scène de crime maintenant...

(PS je précise que j'avais constaté le décès de l'oiseau tout de go, sinon j'aurais d'abord veillé à le sauver avant de saisir mon appareil. Mais d'expérience, je n'ai jamais pu sauver un oiseau, j'ai même dû abréger les souffrances de deux, proies de mes fauvesses)

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