Magazine Journal intime

Un crime presque parfait... Première partie haletante.

Publié le 27 août 2014 par Cuicuinrv

Avertissement préliminaire : tout rapprochement ou ressemblance avec des évènements d'actualité ou d'un passé récent ne serait que pure coïncidence.
Première partie du rapport de police officieux rédigé le 26 août 2014 par le capitaine  Aristide Lefutay sur les lieux du crime situés rue de Solférino, 75007 Paris.

Lorsque j'ai pénétré sur les lieux du crime, j'ai été frappé par un spectacle insoutenable : des taches  écarlates maculaient le théâtre des évènements, des morceaux de chair humaine jonchaient le sol et l'odeur douceâtre du sang flottait dans un air lourd à peine zébré par quelques mouches vertes...J'ai pu identifier la victime, une femme d'âge mûr encore très belle, grâce à une carte d'identité posée à côté de son corps violenté. Elle se nommerait Marianne Péhesse née en 1971 à Épinay sur Seine. Elle gisait sur le sol, défigurée, un œil sortant de l'orbite gauche, la langue coupée en pointe et le nez tranché de telle sorte qu'il ressemblait à un groin...


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Vieil habitué des scènes de crimes, j'ai rarement observé tel déchainement se sauvagerie après un assassinat.
.Une fourchette et un couteau de cuisine traînaient à côté du cadavre. En fouillant les poches de la dépouille dont on avait tailladé les mains, j'ai trouvé un livret de famille et une lettre manuscrite. Elle avait épousé en première noce un certain Mitterrand François, pervers narcissique bien connu de nos services puis s'était retrouvée veuve en 1995 et s'était remariée en mai 2012 à un certain François Hollande, homme apparemment honorable sans casier judiciaire.
. Sur la lettre manuscrite, elle relatait le long cheminement qui l'avait conduite à se prostituer sous l'influence de son premier mari, pour une clientèle d'éminents banquiers et d'industriels cossus. Croyant tomber sur un brave homme lors de son remariage, elle s'aperçut avec horreur que son second mari, sous des abords de bon garçon était encore pire que son époux précédent : pour la séduire, il avait menti comme un arracheur de dents et à la perversité du premier s'ajouta le sadisme morbide d'un individu qui se prétendait un homme tout à fait normal. 
. Elle prit un amant en la personne d'un certain Manuel, un hidalgo ténébreux aux dents longues qui se montra encore plus inhumain que les deux autres. Elle s'aperçut avec consternation que non seulement les deux compères se connaissaient mais de surcroît, s'entendaient pour vendre ses charmes aux hommes les plus influents du pays. Je ne saurais en dire plus, laissant aux enquêteurs le soin de fouiller plus avant la vie dissolue de ces individus malsains.
Il semble au vu les multiples contusions et ecchymoses constatées sur son corps qu'elle ait affreusement souffert. On peut même en conclure qu'elle fut torturée pendant un certain laps de temps lorsqu'on observe l'état de ses multiples cicatrices infectées.
D'après mes premières observations, la sauvagerie de cet assassinat tendrait à prouver qu'il pourrait s'agir d'un meurtre rituel pratiqué en groupe et réalisé dans un état second de démence par des sadiques particulièrement pervers. L'hypothèse d'un crime sectaire n'étant pas à éliminer...
Le rapport complet étant trop long, le capitaine Lefutay m'a demandé de le scinder en deux. Je préviens les lecteurs que la seconde partie est encore plus sanguinaire et surprenante que ce récit. Réservez vos places sans plus attendre !

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